Daube a écrit : ↑ven. mars 15, 2019 1:26 am
Ca marche comment, au fait, une sonde d'incidence ?
C'est quoi exactement qui peut foirer dedans ?
pour faire simple, c est un élément qui s'aligne avec le vent relatif ( comme un drapeau ou une girouette ) et qui mesure l'angle que fait le fuselage avec ce vent relatif. Cette mesure est transformé en valeur électrique ( Comme pour un simple potentiomètre ) et est transmise a qui veut s'en servir ( En l’occurrence les calculateurs )
Donc la partie mécanique peut foirer ( collision volatile par exemple ) la partie électronique aussi ( Potar HS, fil électrique coupé, carte électronique grillée, etc )
Ça peut aussi donner de fausses infos si le flx d'air est perturbé ( side slip par exemple, amenant au de-ventage d'une sonde, cas de fort vent de travers par exemple )
yoann_q a écrit : ↑ven. mars 15, 2019 7:05 am
jojo a écrit : ↑jeu. mars 14, 2019 11:19 pm
ceramix a écrit : ↑jeu. mars 14, 2019 9:41 pm
Il y a un truc qui me chagrine avec les sondes d'incidence : je veux bien qu'elles puissent tomber en panne, voir plusieurs en même temps en vol, mais ensemble, au décollage, quelques minutes après un autotest et de façon répétitive sur plusieurs avions ... ça semble impossible.
Elles n’ont pas besoin de foirer toutes les 2. Si une seule des 2 indique une incidence trop forte, le MCAS est déclenché (même si la sonde a faux)
il en faut pas trois ?
Il en faut autant que tu veux et je crois que c'est même pas nécessaire d'en avoir une seule. ( a voir si quelqu'un connait les pre requis pour une certification ) Après c'est un problème d’ingénieur pour savoir si deux ou 3 ou 4 ou plus sont nécessaire et a quoi .
OPIT a écrit : ↑jeu. mars 14, 2019 2:53 pm
Cela voudrait dire que le problème n'est pas le MCAS, mais plus globalement la façon dont Boeing a choisi de mettre en oeuvre une mesure compensatoire visant à neutraliser les effets indésirables de la nouvelle motorisation, et qui toucherait à la fois le MCAS (pilotage manuel) et le PA, dans des conditions de vol particulières dont la montée initiale. Ca remettrait en cause toute la chaîne de décision des calculateurs (capteurs, logique), voire tout le reste puisque ça démontrerait aussi que sans ces automatismes l'avion est un piège au domaine de vol étriqué.
A minima, l'idée d'une qualification de type spécifique 737 MAX va sans doute prendre du badin, au grand dam de Boeing.
Surtout que a fur et a mesure que les infos arrive, on s’aperçoit que :
1 Boeing n'avait pas communiqué aux pilotes l’existence du MCAS ( oui ca parait incroyable ) avant le crash Lion AIr.
2 Que les nacelles ajoutant de la portance passé une certaine incidence, elles jouent un rôle amplificateur vers la sortie de domaine ( Augmentation du couple a cabrer menant a la perte d'autorité de la profondeur )
3 Que le MCAS bouge la profondeur a 0,27 degrés/seconde et de 2,4 degrés en 10 sec.
4 Que il n'y a pas d indication de fonctionnement du MCAS
Donc en gros, la qualif de type spécifique me parait un minimum mais on peut surtout s interroger sur les qualités de vol réelles de l avion et si il est raisonnable de continuer a le faire voler sans une refonte profonde de la formule ( Taille de la profondeur par exemple )
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