Avions n° 223
Avions n° 223
#1
Dernière modification par Kamov le sam. avr. 28, 2018 9:20 am, modifié 1 fois.
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
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Re: Avions n° 223
#2Sommaire alléchant. Je ne connais pas l'auteur du dossier sur le CR.42, j'espère en apprendre sur le sujet.
Re: Avions n° 223
#3Je plussoie sur le sommaire...David Z. a écrit :Sommaire alléchant. Je ne connais pas l'auteur du dossier sur le CR.42, j'espère en apprendre sur le sujet.
Je ne connaissais pas non plus L. Caliaro qui est aussi l'auteur de la série d'articles sur les escadrilles françaises à Venise pendant la première guerre mondiale.
A priori, c'est un photographe aéro renommé ainsi qu'un auteur chevronné puisqu'il semble avoir commencé à écrire en 1994.
Une petite bio
http://www.warbirdheritagefoundation.or ... otogs.html
Et la liste des bouquins qu'il a publiés:
https://www.libreriauniversitaria.it/li ... aliaro.htm
dont un sur l'aviation française en Italie pendant la Grande Guerre...
Re: Avions n° 223
#4Amnésie quand tu nous tiens... ses livres sur la Grande Guerre sont réputés. J'avais totalement oublié le nom de l'auteur... :/
Re: Avions n° 223
#5J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
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Re: Avions n° 223
#6Un petit up sur ce numéro qui n'a apparemment pas déclenché les passions.
La suite d'articles sur la chasse de l'Armée Impériale tient ses promesses, du moins en ce qui me concerne avec focus cette fois-ci sur l'aventure des Sentai de Ki.61 en Nouvelle-Guinée. Je dirais que ça aurait pu être pire avec un avion manifestement pas du tout adapté aux conditions de ce théâtre d'opération car trop fragile, du fait notamment de son moteur en ligne. Par contre les pertes en personnel disparus dans la retraite dans la jungle après l'effondrement japonais en Nouvelle-Guinée sont juste hallucinantes. Manifestement le commandement n'a pas vraiment cherché à évacuer ses hommes pourtant difficiles à remplacer, que ce soit les navigants ou les rampants.
Autant j'ai été un peu déçu par l'article sur le CR.42 (on va dire que la série commence doucement), autant l'article sur l'intervention de l'aviation française en Italie (du même auteur avec en plus R. Gentilini) m'a intéressé. On voit que le commandement français avait déjà envisagé l'emploi de l'aviation comme une sorte de "pompier" du front capable de freiner voire de stopper une offensive et de retourner la situation.
Cf. la citation (en p93) très claire tirée d'un document malheureusement non précisé:
"Il y a évidement dans l'art de la guerre un emploi nouveau pour une nouvelle arme. Dans le passé, c'était à la cavalerie que revenait le rôle de retarder les colonnes ennemies victorieuses. A l'heure actuelle, c'est à l'aviation utilisée en masse de le reprendre. Si vous prenez cette décision immédiatement, vous pouvez sauver l'Italie et ouvrir une nouvelle ère dans le développement de la guerre".
Je ne sais pas qui a écrit ce texte, peut-être Christophe qui a participé à la rédaction de l'article ou David peuvent le dire, mais il annonce plusieurs mois à l'avance l'intervention de la Division Aérienne lors de la percée allemande. qui n'était donc peut être pas une géniale improvisation mais quelque chose de déjà pensé.
Quant à l'article sur Richthofen... beaucoup a été écrit sur le Baron Rouge mais c'est toujours intéressant d'avoir une synthèse par un spécialiste comme David. Et on apprend toujours des choses comme sur son environnement familial ou son début de guerre dans la cavalerie. J'attends la suite avec impatience.
La suite d'articles sur la chasse de l'Armée Impériale tient ses promesses, du moins en ce qui me concerne avec focus cette fois-ci sur l'aventure des Sentai de Ki.61 en Nouvelle-Guinée. Je dirais que ça aurait pu être pire avec un avion manifestement pas du tout adapté aux conditions de ce théâtre d'opération car trop fragile, du fait notamment de son moteur en ligne. Par contre les pertes en personnel disparus dans la retraite dans la jungle après l'effondrement japonais en Nouvelle-Guinée sont juste hallucinantes. Manifestement le commandement n'a pas vraiment cherché à évacuer ses hommes pourtant difficiles à remplacer, que ce soit les navigants ou les rampants.
Autant j'ai été un peu déçu par l'article sur le CR.42 (on va dire que la série commence doucement), autant l'article sur l'intervention de l'aviation française en Italie (du même auteur avec en plus R. Gentilini) m'a intéressé. On voit que le commandement français avait déjà envisagé l'emploi de l'aviation comme une sorte de "pompier" du front capable de freiner voire de stopper une offensive et de retourner la situation.
Cf. la citation (en p93) très claire tirée d'un document malheureusement non précisé:
"Il y a évidement dans l'art de la guerre un emploi nouveau pour une nouvelle arme. Dans le passé, c'était à la cavalerie que revenait le rôle de retarder les colonnes ennemies victorieuses. A l'heure actuelle, c'est à l'aviation utilisée en masse de le reprendre. Si vous prenez cette décision immédiatement, vous pouvez sauver l'Italie et ouvrir une nouvelle ère dans le développement de la guerre".
Je ne sais pas qui a écrit ce texte, peut-être Christophe qui a participé à la rédaction de l'article ou David peuvent le dire, mais il annonce plusieurs mois à l'avance l'intervention de la Division Aérienne lors de la percée allemande. qui n'était donc peut être pas une géniale improvisation mais quelque chose de déjà pensé.
Quant à l'article sur Richthofen... beaucoup a été écrit sur le Baron Rouge mais c'est toujours intéressant d'avoir une synthèse par un spécialiste comme David. Et on apprend toujours des choses comme sur son environnement familial ou son début de guerre dans la cavalerie. J'attends la suite avec impatience.
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Re: Avions n° 223
#7C'était une légende le Fiat CR 42 ?
Je croyais plutôt qu'il se prenait 6-0, 6-0 à chaque fois qu'il se trouvait face à des avions sérieux...
Je croyais plutôt qu'il se prenait 6-0, 6-0 à chaque fois qu'il se trouvait face à des avions sérieux...
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Re: Avions n° 223
#8Si tu prend les revendications des anglais pour argent comptant, effectivement les stats du CR-42 sont mauvaisesironclaude a écrit :C'était une légende le Fiat CR 42 ?
Je croyais plutôt qu'il se prenait 6-0, 6-0 à chaque fois qu'il se trouvait face à des avions sérieux...
mais les études récentes montre que face au gladiator un adversaire à son niveau le ratio victoires réelles / pertes subies par le chasseur anglais est seulement de 1.2 pour 1
Source osprey DuelAgain, these are small numbers, but adding them to other known Gladiator losses
definitely changes the statistics, increasing the British biplane fighter’s losses to Fiat
action to at least 41, and making the real victory-to-loss ratio 1.2-to-1 in favour of the
Gladiator.
A noter aussi que le CR.42 n'avait pas de blindage comme le Gladiator et ne disposait pas de radio au contraire de son opposant Anglais
Re: Avions n° 223
#9J'ai lu, bien aimé
Particulièrement les articles sur Caporetto, les Avions Maillet et Richtoffen
Particulièrement les articles sur Caporetto, les Avions Maillet et Richtoffen
Re: Avions n° 223
#10Et globalement les stats de la Regia Aeronautica. Mais ce ne sont que des revendications.warbird2000 a écrit :Si tu prend les revendications des anglais pour argent comptant, effectivement les stats du CR-42 sont mauvaisesironclaude a écrit :C'était une légende le Fiat CR 42 ?
Je croyais plutôt qu'il se prenait 6-0, 6-0 à chaque fois qu'il se trouvait face à des avions sérieux...
Il suffit de jeter un coup d'oeil à Mediterranean Air War pour voir la différence... et à Fighters over the Desert qui est assez représentatif de l'idée que se faisait les historiens britanniques de la guerre aérienne en Afrique du Nord dans les années 70 et au-delà.