En cas de panne GAIN, les valeurs sont figées aux dernières valeurs cohérentes, donc tant que l'appareil reste dans le même domaine de vol les CDVE réagissent correctement.
Ensuite le pilote doit rejoindre le domaine de vol spécifique au GAIN SECOURS, et utiliser l’interrupteur pour injecter aux CDVE les données correspondant à ce domaine.
Une fois en GAIN SECOURS, la procédure est connue, le pilote pourra se poser sans trop de soucis heureusement, car en sortant son train d'autres gains sont à nouveau injectés pour correspondre au domaine de l'approche/atterro.
Ce n'est pas si exceptionnel de passer en GAIN SECOURS, cela arrive parfois lors des ravitaillements en vol quand plusieurs sondes sont masquées presque simultanément, heureusement que cela n'induit pas une éjection à chaque fois.
Un extrait que je viens de trouver en ligne dans "La vérité sur notre guerre en Libye" :
Mal lui en prend. Au moment où il se présente sous le Boeing, des turbulences font passer le panier du tanker devant les sondes de son appareil qui, automatiquement, passe en « gain secours » : le fonctionnement de ses commandes de vol est figé à la dernière vitesse. Une panne sérieuse, qui a entre autres pour conséquence de l’empêcher de tirer. C’est une déception énorme pour l’équipage, ressentie par tous les autres participants. En tout cas, sa sécurité est assurée, le navigateur du 2/3 se souvenant d’une ancienne procédure utilisée en convoyage qui permet de le ramener à bon port sans dégât.
C'est détaillé dans le manuel du 2000C que l'on trouve en ligne.
Mais bon tout ceci n'a pas de rapport avec ce 2000N visiblement !
Les chasseurs font les films, les bombardiers écrivent l'Histoire.