Caen, 8 juin 1940
OBT~Gix (le pauvre, il vient de comprendre qu’il sera leader
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)
Lionnel (Futur OBT, on a mis une option dessus, pas touche
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)
Col Frenchie
OBT~Psycho
EFG-Richy
OBT~Miguel
(les places changeront au fur et à mesure du vol ^^ )
J’arrive en retard mais le Chief me trouve tout de même un taxi. Après une reconnaissance faite 15mn plus tôt, nous avons tous les éléments pour effectuer notre frappe. Cependant, elle ne sera pas facile, la colonne Allemande est, cette fois ci, à cheval sur un pont et une route en lacet, planquée sur le coté d’un plateau.
Moteurs en route, nous faisons un rapide « bye bye » à nos mécanos, car c’est la dernière fois que nous décollons de France, à l’issue de la mission, nous avons ordre de rentrer en Angleterre. La campagne de France est finie pour nous, nous laissons les Frenchies seuls, mais c’est le prix à payer pour sauver notre patrie… Nous espérons seulement que nos mécanos pourront nous rejoindre plus tard, au vu de la tournure des événements, ils n’ont pas intérêts à traîner.
Bref.
Décollage un par un, à 18h20, les nuages et le soleil sont bas. Notre leader à du mal à trouver notre point de rendez-vous. Avec cette faible luminosité, un terrain d’aviation se voit comme une tache d’huile sur une peinture noire…
Notre escorte arrive, se dispatche autour de notre formation et le big Chief donne le top départ. Les choses sérieuses commencent.
Sur le chemin, notre terrible et tres renommé big chief (dit Mike le Terrible…
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) lance ordres et requêtes comme à entraînement :
- « votre formation est trop … lâche, corrigez ça immédiatement ! »
- « où vous situez vous ? »
- « vous me ferez 100 pompes et 20 points de nav, bandes de nazes… »
Avec l’obscurité accru, on a vraiment l’impression de s’engager dans un tunnel de plus en plus sombre. On survol la Seine et on s’approche de notre point de repère, la base de Rouen mais les mitrailleurs s’excitent : « ennemi à 3h » « ennemi à 4h », vite, on annonce le danger à l’escorte et tout s’enchaine. Les traçantes fusent, Mike le Terrible ordonne un cercle défensif que l’on tarde à mettre en place, notre n°2 percute notre n°1 et l’envoi au tapis, Richy à un moteur HS et rompt la formation pour un RTB mais il finira quelques minutes plus tard dans un champs, je suis également pris à parti mais je bouge mon taxi de tel sorte que le 109 ne puisse m’aligner correctement. Devant ce désarroi, je gueule à la radio de tourner plus court et surtout au ras des arbres, cela suffit de faire le pigeon.
En une dizaine de secondes, la belle formation offensive est devenue une étiolement d’appareils agars et sans chef, d’ailleurs Mike le Terrible s’en doute : « existe-t-il encore un chef chez les Delta ? »
Bon, le n°2 prend le lead et annonce un « stop cercle » et prend le cap. … mais il est seul, les deux derniers Blenheim suivent bêtement un avion qui leur semble être le chief, mais … qui a un cap vers le soleil, c’est-à-dire à l’opposé de la cible. On se reprend, demi-tour et nous survolons un cours d’eau, Frenchie semble apercevoir une cible, sans doute des chars dissimulés derrière des arbres, mais au dernier moment je distingue une fumée blanche, cela doit être un train et non notre target. Nous remontons ce cours d’eau, il fait de plus en plus noir mais des traçantes trahissent enfin ces foutus panzers. On vient de survoler le pont, j’annonce à tout le monde, refais demi-tour et lâche toutes les bombes sur ce pont, au moins, le marqueur est placé pour les suivants…
Les autres envoient leurs bonbons filent au Sud, en aval de ce cours d’eau pour rassembler tout ce petit monde. Quelques 109 ne l’entendent pas de cette oreille et nous refilent des pruneaux mais rien de bien méchant puisque l’escorte de Mike le Terrible veille au grains
Les quatre derniers Blenheim réunit nous filons TBA au-dessus de Rouen cap au 350 vers Wilmington, la Home base
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(pendant le survol de Rouen, nous sommes inconscient du combat retardateur et héroïque qu’effectuent les NNFFL )
Non loin de Dieppe, notre base de déroutement (et bombardée )… Mon nouveau Lead Psycho me propose de m’y poser/crasher au vu des fuites de pétrole de mon taxi. Mais que neni, je refuse, toutefois, j’active le robinet N°3, de transfert carburant, car j’ai déjà une nourrice proche de 0 … et je fais une longue prière pour la traversée de la Manche. Tout comme les Hurricane, dont certains ont déjà basculé sur la réserve. D’ailleurs, Mike le Terrible nous ordonnes de ralentir pour qu’ils puissent faire un vol éco…. La prière sera peut-être utile …
Passé la moitié de la Manche, se sentant en sécurité, tout le monde se rapproche les uns des autres, sûrement pour se remonter le moral avant un atterrissage au crépuscule….
Et notre lead, nous amène pile poil sur la base, mais nous ne la voyons pas… trop noir. Malin que nous sommes, nous donnons la priorité aux Hurricanes qui doivent être short petrol, mais, bon Prince, Mike le Terrible nous autorise à poser puisqu’il veut tester l’autonomie ultime de son moulin… Bref, on a perdu et il nous faut vraiment trouver cette satanée piste….
Hourra, Col Frenchie la trouve et on se pose en ..2+2 ? 3+1, bref, on se pose
Taxiing
Parking
Cales aux roues.
Et on peut enfin se relâcher…
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regarder Mike le Sublime se poser avec sa bande.
Quelle mission, dommage qu’il manque du monde ce soir, à l’arriver.
Bon, les merci(s) c’est déjà fait, on ne va pas s’épancher :p
Miguel
PS : on ne voyait rien, mais quelle couleur et quelle lumière du soir, houuuuuuuuaaaaaaaaaaaaaouuuuuuuuuuuuu