Non le soucis c'est que si il a percuté la planète (que ce soit de l'eau, du sable ou quoi que ce soit) après un pique depuis le FL 300 ... je doute que la boite noir soit en état (elles sont leurs limites aussi)
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Je suis matelot, j'ai bosser 2 ans dans le ravitaillement intérieur et extérieur. Je connais cette sensation, mais ça reste le Golf de Thaïlande, c'est pas le plus petit c'est sur mais c'est loin d'être le plus grand. Peut importe l'endroit on est jamais a plus de 550km des côtes. Et de plus on est en Asie, ça grouille véritablement de bateau de pêches en tout genre ( basse et haute mer ). Ce qui permet d'avoir une "bonne" couverture le long des côtes. Je sais que ce n'est pas aisé de trouver une épave d'avion en mer, mais n'avoir aucune traces est plutôt rare.ergo a écrit : Quand au coup de "y'a trop de bateau dans la zone, comment on peut rater un débris" ...je propose à Tanguy d'aller faire un peu de voile en haute mer pour s’apercevoir de la notion de désert quand on navigue en mer. De plus rien n'indique que l'avion n'a pas fini sur un archipel.
Si tu parles de la profondeur, mes cartes indiques ~ 40 m de profondeur avec des "gouffre" à 80 m max (tout relatif comme gouffre)tanguy1991 a écrit :( Le golf de Thaïlande c'est 150m si mes souvenirs son bon )
Tu ne te trompes pas. Ça s'appelle des ULB (Underwater Location Beacon) et c'est construit pour fonctionner un certain temps (>30 jours) en immersion mais ça n'a qu'une portée limitée (variable selon plein de paramètres, mais de qques centaines de mètres à quelques kilomètres). Donc sans savoir où chercher "grosso merdo", bon courage. Or on en est +/- là.jojo a écrit :Si je ne me trompe pas, les boites noires ont des marqueurs pour être repéré par sonar.
Ça dépend, quel coin ? Au niveau de LKP, non. Mais comme on ne sait pas s'il est tombé là...jojo a écrit :C'est profond dans le coin ?
Pourquoi veux tu que la piste soit non identifiée ???ceramix a écrit :Je ne saisis pas un 'truc' : quand les militaires évoquent un demi-tour, ils parlent d'une piste radar primaire (sans identification).
C'est crédible que ni la Thailande ni la Malaisie n'aient chercher à l'intercepter pour identification, ou vu la couverture du coin ils n'en sont pas capables ?
Si ça avait été en Suisse, c'était pas la bonne heure. Pourquoi ne serait-ce pas crédible qu'il n'existe pas de PO 24/24 là bas ?ceramix a écrit :Je ne saisis pas un 'truc' : quand les militaires évoquent un demi-tour, ils parlent d'une piste radar primaire (sans identification).
C'est crédible que ni la Thailande ni la Malaisie n'aient chercher à l'intercepter pour identification, ou vu la couverture du coin ils n'en sont pas capables ?
Sur certains liners modernes (comme la famille Airbus par exemple) , si tu perds totalement la génération électrique, tu as en backup une RAT (Ram Air Turbine) , sorte d'éolienne qui sort automatiquement et qui fournit en secours quelques systèmes qui te permettra de communiquer et de naviguer un minimum pour ramener l'avion au sol sans problème.Supertomate a écrit :Je trouve cette histoire fascinante à tous les niveaux, surtout pour son côté "si peu de certitudes".
Ça m'amène à une question de léger profane (n'y voyez aucune tentative d'hypothèse, c'est par pure curiosité) : sur un liner moderne, une panne qui entraîne un "isolement" total de l'appareil (plus de transpondeur ni d'autre moyen de communication avec l'extérieur), c'est possible ? Je pense à une grosse vilaine panne électrique, par exemple. Je n'ai aucune idée du nombre de couches de systèmes en backup pour ce genre de gros oiseaux.
Et si je peux abuser, dans le cas où une telle panne serait possible, serait-ce compatible avec un appareil encore gérable, ou est-ce que ça impliquerait forcément la perte d'autres systèmes vitaux pour le maintien en vol ?