Fanair a écrit : je préfererais qu'on parle du livre !!!
Pourquoi pas !
Bon, à la maison pour quelques jours… donc le fameux ouvrage sous la main !
Deux remarques au sujet de la présentation du livre :
- J’ai trouvé dommage d’avoir placé le rectangle orange du nom de l’éditeur sur la belle page de couverture. Ca gâche un peu.
- Concernant la tranche, j’aurais préféré qu’elle se présente identiquement aux 3 volumes précédents.
L’ensemble fait un peu dépareillé lorsque les 4 livres sont placés alignés sur les étagères.
Sinon, très bien. Je ne m’attendais pas à autant de photos en très grande majorité ‘couleur’.
Du point de vue texte, certains chapitres sont plus développés que d’autres, mais globalement ça reste vraiment très instructif (j'ai parcouru vite fait).
Chapitre 22 : Le Mirage ‘Mystère’ photographié à Villaroche fin 70.
J’ai mon idée là-dessus.
Il ne s’agit nullement du Mirage IIIE n° 501.
J’ai observé attentivement les 2 photos de ce Mirage.
A la première observation, c’est soit un modèle 5 DE libyen (page 198…) ; soit un 5 EBR brésilien (page 230…) ; soit un 5SDE égyptien (page 314…).
En détaillant avec précision, on peut éliminer le EBR du Brésil car l’antenne de dérive du système Artémis de ce modèle est absent.
Ensuite on peut éliminer le 5 SDE de l’Egypte car son antenne de dérive Artémis est un peu plus longue que celle du Mirage ‘Mystère’.
Reste donc le 5 DE de la Libye.
Lorsque l’on se réfère au texte de la page 201 (chapitre Libye), il est spécifié que le 5D n° 453 et le 5DE n° 131 (attention il y a là, dans le livre, une erreur – inversion entre D et DE) étaient en France au CEV pour mise au point des contre-mesures – que leur séjour avait été prolongé après 1976 et que les cocardes françaises avaient été mises sur ces avions… certainement pour une question de discrétion.
Rien ne dit que le séjour très prolongé de ces avions en France (ou un seul) a fait qu’ils n'avaient pas été repeints en bleu exprès afin de masquer le camouflage libyen trop caractéristique, trop reconnaissable.
On avait ensuite peint 501 sur la dérive de l’un des 2 appareils pour une tentative supplémentaire de ‘camouflage’ – 501 étant le numéro d’un Mirage IIIE français qui, curieusement à la fin des années 70 était stocké à Châteaudun, donc caché à la vue de tous… lu dans le volume 2).
Pour moi donc, le Mirage ‘mystère’ de Villaroche photographié à la fin des années 70 est le Mirage 5DE n° 131 libyen qui était initialement venu pour des tests de contre-mesures… et certainement d’autres essais secrets… d’où le séjour trèèèèèèèèèèèès prolongé et la dissimulation de nationalité… et qu’on a essayé de faire passer pour le IIIE français 501 stocké à l’entrepôt de l’Armée de l’Air.
Qu’en pensez-vous ?
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