YLB a écrit :d'ailleurs comment detruire ces armes chimiques si elles sont totalement dispersé? que pourront bien cibler les occidentaux si toutes les armes chimiques sont dans la natures? des bunker vides?
Je pense qu'il y a une erreur d'appréciation (que j'ai déjà vue auparavant sur ce topic, et dans bien d'autres cadres). Je vois mal comment on peut envisager de détruire (efficacement) un arsenal chimique à l'aide de frappes aériennes (tous vecteurs) tout en épargnant la population proche.
Les conditions pour la réussite d'une telle opération seraient :
- armes stockées à grande distance de tout foyer de population : qui est prêt à parier qu'il y en a pas trop loin de Damas ?
- armes stockées exclusivement sous la forme de précurseurs (et dans des dépôts distincts, à grande distance) : on sait déjà que ce n'est le cas que d'une partie de l'arsenal considéré.
- frappes garantissant l’anéantissement immédiat des armes chimiques, sans rejet à l'extérieur de l'enceinte (militaire) visée : il y a des limites à l'idée de frappes chirurgicales, surtout quand la cible est par nature un composé volatil !
Je pense qu'il ne faut donc pas confondre l'objectif des frappes envisagées, qui est de
dissuader d'une (ré)utilisation future des armes chimiques, et qui n'est pas de
détruire un stock d'armes.
Bien sûr, s'il est possible de détruire (proprement) le stock (et tout le stock, pour que ce soit réellement efficace) c'est tout aussi bien (cf proposition russe). Mais cela n'est IMO pas faisable dans le cadre de frappes.
YLB a écrit :les differentes factions rebelles vont elles aussi acceptées le controle voir la destruction des stocks d'armes chimiques qu'elles ont capturé?
car en controlant une large part du territoire syrien, ils ont forcement fait main basse sur des quantités importantes d'armes chimiques,
Pas très sérieux, l’État qui laisse se faire capturer de telles armes... non, ton "forcément" est nettement trop affirmatif. Vouloir lier la part de terrain tenu et la part de l'arsenal chimique sous contrôle est erroné. Les sources sérieuses laissent toutes à penser que l'arsenal étatique reste entre les mains de l’État (et ce souci n'est nullement récent, au contraire).
Que d'autres sources aient pu fournir la faction adverse, de manière limitée, c'est possible (mais peu probable, à moins de vouloir jouer l'intox politique).