
fausse bonne idée ?
En tout cas ce qui est sur c'est qu'il faut préserver la chaine de prod à tout prix le plus longtemps possible et conclure au moins 2 contrats exports au plus vite.
Pas sûr que ça améliore la dispo des appareils (et pas sûr non plus que ça soit l'objectif de ces "économies"). Souvent ce qui manque pour avoir une bonne dispo ce sont des rechanges consommables (et maintenant qu'on a mis les pieds dans la navigabilité c'est toute la lourdeur qui y est associée qui coince parfois).Kovy a écrit :Finalement ce qui ferait réellement faire des économies serait de garder la cible initiale et le rythme des livraisons mais de limiter le nombre d'avion en ligne (avoir un plus grand volant d'attrition en somme, pouvant servir de magasin à pièce de rechange si besoin)
fausse bonne idée ?
En tout cas ce qui est sur c'est qu'il faut préserver la chaine de prod à tout prix le plus longtemps possible et conclure au moins 2 contrats exports au plus vite.
Les pieds dans la navigabilité? Quézako?gillouf1 a écrit :Pas sûr que ça améliore la dispo des appareils (et pas sûr non plus que ça soit l'objectif de ces "économies"). Souvent ce qui manque pour avoir une bonne dispo ce sont des rechanges consommables (et maintenant qu'on a mis les pieds dans la navigabilité c'est toute la lourdeur qui y est associée qui coince parfois).
Bah pour faire simple, pour que les appareils "étatiques" (armée, douanes...) puissent utiliser l'espace aérien géré par des organismes civils il doivent remplir les mêmes conditions de navigabilité que les appareils civils. En France, on a donc créé les normes FRA (qui sont un copier-coller des normes PART de l'EASA avec quelques adaptations aux spécificités militaires plus des possibilités de dérogation en cas de missions opérationnelles), ce qui implique une organisation, une méthode de travail et une traçabilité chamboulées (plus des modernisations de l'avionique de certains appareils); et ça se fait un peu dans la douleur en ce moment...il semble que les difficultés aient été sous-estimées, de même que les coûts.eutoposWildcat a écrit :Les pieds dans la navigabilité? Quézako?
Le pire c'est qu'on était pratiquement dans les clous il y a 20 ans, mais que depuis bien des choses ont glissé vers le côté obscur pour faire en sorte que ça vole en temps et en heure. Ce retour en arrière, puisqu'on revient avec la navigabilité à certains fondamentaux de l'époque, est très douloureux. D'une part parce que les moyens humains et matériels n'y sont pas s'il faut en même temps remettre la flotte à niveau et maintenir l'activité, d'autre part parce que le savoir-faire s'est perdu, enfin parce qu'il faut révolutionner bien des méthodes de travail (ce qui revient à rétrograder des professionnels de 2013 au rang de branleurs de 1990). Et ça, ça pique !DeeJay a écrit :.... le pire c'est qu'on est très fière de cette NAVIGABILITÉ.
Oui, dans les états-majors loin des réalités du terrain...parce-que juste en-dessous (aussi bien pilotes, mécanos, ravitailleurs...) on voit comment ça se passe. Faut ajouter à ça les réorganisations "internes" (BDD, des bureaux qui changent de nom tous les 4 matins, des budgets de fonctionnement qui fondent, des organismes sensés t'aider qui ne font qu'alourdir les moindres procédures administratives et qui sont à des centaines de km de ta base...) et on en arrive à ne plus savoir qui est responsable de quoi. Mais bon, on glisse vers le hors sujet...DeeJay a écrit :.... le pire c'est qu'on est très fière de cette NAVIGABILITÉ.
gardons-nous de croire que toute baisse mathématique des dépenses serait une source d’économie
Ou comment se faire enfiler dans les grandes largeurs mais s'en sortir la tête haute...flavonoide a écrit :...mais je crains que tous les grands "décideurs" ou "managers" des administrations publiques au sens large, ont acheté le même petit livre ou "comment bien gérer la crise pour les nuls" !
Jusqu'à 50.000 personnels en moins, une diminution de contrat opérationnel allant jusqu'à 50%, plus aucun char lourd, 250 chars moyens, 1100 VBMR (1), zéro porte-avions, 4 SNLE, 4 SNA, 2 ravitailleurs, 140 avions de combat, 11 MRTT. C'est une des variantes du scénario Y qui nous a été présentée. On n'aurait plus que deux implantations en Afrique, on abandonne le Golfe...
On voit dans quelle situation ils sont aujourd'hui.pipo2000 a écrit :Les Anglais l'ont fait, alors pourquoi pas nous?