Mission du Lundi 14 janvier 2013

[Faucon]

C'est possible de rejoindre en cour de route ou pas? (vers 22h).

Si oui un petit one-o-nine pour moi svp ^^
Si non tant pis.

[Spider67]

Désolé Faucon, mais ça sera pas possible!!

[Flappie]

Briefing reçu, très joliment exécuté !

[OBT~Miguel21]

Merci de passer mon statut à "incertain"

Désolé pour le possible faux-bond.

[OBT~acropol]

Merci de passer mon statut à "incertain"

Désolé pour le possible faux-bond.

....jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien...

[OBT~moomoon]

Désolé pour le possible faux-bond.

C'est terrible de voir l'effet de la peur sur un pilote un peu fragile...

[OBT~Psycho]

pareil que Miguel, on peut me switcher en "réserve", je ne suis plus sur de pouvoir me libérer à temps.

encore désolé

[EFG_Richy]

Finalement plus disponible pour ce soir...
Passez une bonne soirée.

[Mad_44]

pareil que Miguel, on peut me switcher en "réserve", je ne suis plus sur de pouvoir me libérer à temps.

encore désolé

en fait tu fais une soirée avec Miguel...?

[EFG_Richy]

Ben peut-être si ça se trouve...
Le monde est petit!

[Mike_Sky]

Mission très immersive, combats intenses.
Bref, on a ramassé (mon groupe en tout cas...).

Merci à tous.

[Kart]

Débriefing Anton Leader



La météo est plutôt bonne cet après-midi, les ops nous ont confirmé que la mission d'escorte des Ju88 aurait bien lieu. Peu de temps après un coup fil pour moi : le leader du groupe de la KG54. Nous briefons un rendez vous a 17h pile verticale Plumetot à 2500 mètres. Il m'annonce qu'ils seront neuf, avec pour objectif un convoi de navire prévu d'arriver dans le solent.
Cela nous laisse un peu de temps pour réunir le reste de la Staffel et préparer la mission. Nous aurons 2 Schwarms disponible pour assurer la couverture et prenons la décision de répartir les tâches comme suit :
Le groupe Anton mené par ma pomme restera en couverture rapproché sur les bombardiers tandis que le groupe Bruno partira devant a haute altitude avec pour but de s'assurer la maitrise du ciel avant notre arrivée sur secteur.
Les Bruno décolleront les premiers suivit des Anton.

Je jette un oeil à ma montre, 16h25. Le temps d'aller pisser et tout les pilotes commencent à se rendre aux avions pour mettre en route les machines que les mécanos sont en train de finir de préparer.
20 minutes plus tard tout le monde se retrouve au seuil de piste et le groupe Bruno commence à s'aligner sur la piste. Je referme ma verrière, effectue mes dernières vérifications. Le bruit des moteurs m'annonce que les Bruno se lancent,nous permettant de nous aligner à notre tour.

Un dernier coup d'oeil aux ailiers, puis manette des gazs vers l'avant et c'est parti. Virage par la droite pour rassemblement et alors que tout le monde raccroche sans souci Bruno Leader m'annonce que les Ju88 passent verticale terrain à l'instant. Je lève les yeux pour apercevoir la formation impeccable des 3 Kettes en route vers l'angleterre.
Alors que les Bruno partent en avant pour leur sweep, nous grimpons rapidement et venons nous placer en couverture environ 1000 mètres au-dessus de nos petits protégés.
La traversée commence, plutôt calme au début. La tiède chaleur de cette fin d'après-midi mêlée au son des moteurs a une fâcheuse tendance à faire baisser la vigilance.
au bout d'un petit 1/4 d'heure, alors que l'île de white commence à apparaitre à 10h, le groupe Bruno nous réveille en annonçant qu'ils sont en place et commencent leur patrouille d'interdiction.
Alors que nous nous rapprochons de l'objectif, je fait accélérer la cadence, la vitesse "pépère" du transit n'étant plus de mise à présent. Et comme pour signifier qu'ils étaient d'accord avec moi, un groupe de 3 contacts pointe le bout de son nez à l'horizon, quasiment à notre niveau de vol.

J'ordonne à tout le monde de passer la puissance militaire et demande à Anton 3 et 4 d'ouvrir la formation pour rester à coté des bombardiers, pressentant que ceux-ci vont recevoir de la compagnie sous peu. Pendant ce temps, les 3 contacts que j'identifie comme des hurricanes se mettent en virage pour venir se placer en position d'attaque sur les bombardiers. Ils ne nous ont visiblement pas vu puisqu'en manœuvrant de la sorte ceux-ci s'offre littéralement à nous.
J'en mouche un que je vois fumer légèrement blanc et qui décroche, alors que le reste de son groupe semble garder l'axe d'attaque. Je lâche une petite rafale sur les 2 autres pour les obliger à manœuvrer, ce qu'ils font, les rendant ainsi inoffensif pour les bombardiers. Nous profitons de notre vitesse pour les laisser derrière nous et remonter sur nos protégés alors que dans le même temps d'autre contacts s'annoncent.
Tout devient confus rapidement et nous nous retrouvons face à une véritable meute d'appareils anglais bien décidé à ne pas laisser les Junkers effectuer leur bombardement. J'appelle immédiatement le groupe Bruno à la rescousse qui ne tarde pas à arriver.
Un coup d'oeil derrière moi m'assure que mon ailier est toujours bien présent, puis nous prenons en chasse un nouvel appareil qui vient d'effectuer une passe sur l'un des bombardier. Alors que nous sommes placé dans ses six à quelques secondes de la portée de tir, Bruno Leader annonce que les bombardiers lancent leur attaque en piqué.
Je termine ma passe en arrosant de plomb le hurricane qui dégage puis regarde derrière moi : plus que des chasseurs à l'horizon. Visiblement pas mal de hurricane pris à parti par des messerschmidts n'ont pas suivit les bombardiers, mais Bruno Leader qui a plongé avec son ailier pour maintenir la couverture rapproché m'indique qu'il y en a encore tout autant à l'étage inférieur et qu'ils ont fort a faire pour les tenir en respect.

Après quelques secondes d'hésitation j'annonce a mon ailier que nous piquons pour aider les Bruno. Celui-ci me perd dans la descente pour ne me retrouver qu'une fois arrivé au bar de l'escadron, le principal étant qu'il soit rentré sain et sauf.
De mon coté je peux constater les dégâts de l'attaque : plusieurs bateaux sont en feu dont un que j'ai pu voir littéralement exploser sous les bombes. Mais pas de trace des combats. Je finit par repérer 3 des Ju88 qui rentre au raz des flots. Ceux-ci n'étant pas suivit, je décide de les laisser tranquille et tente de retrouver les autres Messerschmidts en difficultés.
Les communications radios me permettent de situer l'action, et après quelques péripétie je finit par retrouver Anton 3 isolé, chassé par un spitfire. Celui-ci ne m'a pas vu et je commence donc la poursuite. Au bout d'une petite minute, voyant qu'il n'a pas la puissance suffisante pour remonter le 109 devant lui, il décide rompre et m'aperçois alors dans son virage. Je lui lâche une rafale en déflexion puis le laisse filer, préférant rester avec mon numéro 3 fraichement retrouvé.
Dans le même temps Bruno Leader, qui a également perdu son ailier dans la bagarre annonce qu'il est suivit par un groupe de 2 hurricanes, un peu derrière nous. Nous faisons donc volte-face pour nous porter à son secours, et un nouveau combat s'engage de plus bel. J'arrive à ajuster l'un des tommies dans une passe 3/4 avant payante puisque je vois de la fumée noire s'échapper de son moteur. Le second prendra également sa volée de plomb avant de comprendre qu'il ne valait mieux pas pour lui demander son reste.

De notre coté la situation semble alors dégagé, mais la DCA toujours présente nous fait comprendre qu'il ne vaux mieux pas s'attarder ici plus longtemps car nous sommes encore très proche des côtes anglaises, et un squadron pourrait nous tomber dessus à n'importe quel moment.
Alors que nous prenons un cap vers la France nous procédons à un petit check pétrole. Anton 3 annonce 110 L et Bruno Leader 90 L. Je regarde ma jauge et voit qu'il m'en reste encore 250... comprenant alors le problème, Bruno Leader monte plein gaz pour prendre un maximum d'altitude. Il a visiblement été touché dans les affrontements et son pétrole fuit copieusement.
Sa réaction rapide lui permettra cependant de pratiquement rejoindre les côtes Françaises et amérira à quelques centaines de mètres d'une vedette qui le récupérera sans encombre.
Anton 3 quant à lui disposant d'un tout petit peu plus de marge parviendra même a rejoindre le terrain et à sauver l'appareil.
Je me pose en dernier et file ranger mon appareil au près des autres 109. De retour au bar, j’apprends que seul 3 bombardiers sont rentré, probablement ceux que j'avais croisé, ce qui au final ne me surprend guère vu la forte concentration de DCA ainsi que l'important dispositif de chasse que nous avons du affronter.

Certes plusieurs bateaux n'atteindront jamais l'angleterre, mais nous l'auront payé cher...

[Fried]

Désolé pour la lapin-garou que je vous ai froidement posé sans explications mais j'ai eu un évènement grave ce dimanche, qui, vous vous en doutez m'a empêché d'honorer ma place.

Encore navré

[Mike_Sky]

Nous faisons donc volte-face pour nous porter à son secours, et un nouveau combat s'engage de plus bel.

Malheureusement vous ne m'avez pas trouvé, et avez engagé une autre patrouille ennemie.
Après réflexion, je pense que vous n’étiez vraiment pas loin, la pointe plus au sud de l'ile de Wight, à peine 10km, vu le peu de temps que j'ai mis à retrouver votre paire une fois libéré de ces diables de 'rosbeefs'...

[Kart]

Euh je te confirme bien que nous nous sommes retrouvés. Pas immédiatement certes, mais je tire sur en frontal sur l'appareil dans tes 6h , je te vois même replonger dessus par la suite, puis nous rentrons quand tu annonces ta fuite carburant et je te suis jusqu'aux côtes.

[Mike_Sky]

Oui, oui, mais ça c'est un peu plus tard, lorsque nous étions les pieds dans l'eau.
C'est bien de ce moment dont tu parles?
Ou alors j'ai râté un épisode, ce qui reste bien sûr possible, vu l'intensité des combat...


Nous n'avons aucun 'debrief' des rouges?

[Erel]

Rapport de Red 4 en Hurri 100 (Red Leader Mad, Red2 Nacy, Red3 Moomoonn, Red4 Erel, Red5 Ozburne et Red6 Flappie):

Notre groupe vient de recevoir l'ordre d'aller patrouiller une zone maritime s'étalant du sud de l'ile de Wight à la pointe de Selsey, altitude 13500 ft.
Objectif: protéger un convoi maritime à la sortie du Solent.
Nous savons qu'un autre groupe de Hurri Rotol fera partie du dispo et que 2 Spits basés à Kenley devraient venir en renfort.

Moteur chaud, j'emboîte le pas de Red3 vers le bout de la piste.
Alors que tout le groupe Red se tient prêt à décoller, je suis heurté par Acro qui n'a pas entendu le groupe lui dire de stopper son appareil.
Heureusement, pas de blessés mais les mécanos vont avoir du boulot cette nuit.
Nous courons tous les deux chercher un appareil et après quelques minutes, je redécolle bon dernier.

Red3 me récupére sitôt en l'air et tout le groupe Red part enfin vers sa zone de patrouille.
Nous sommes en spread de paires et aurons pour zone la partie ouest.
Je vois bien 1 et 2 mais je ne sais pas où sont 5 et 6.
Après deux ou trois allers retours, la radio annonce un groupe important de bomber filant vers le NNE.
Nous passons en régime combat et arrivons dans les 6 haut des boches.
Nous croisons l'escorte de chasse et nous nous divisons les tâches.
1 et 2 poursuivent sur les bombers tandis que 3 et 4 engageons la chasse pour la fixer.
Le combat débute et je tente de suivre Red3 qui engage un 109.
Un peu surpris, je vois Red2 s'intercaler entre nous mais comme j'ai pris un peu de retard, c'est ce qui sauvera la peau de Red3.
En effet, le second 109 s'est placé pour tirer sur Red3 et a semble-t-il, été surpris par l'arrivée inopinée de Red2q u'il a pris pour moi...
J'en profites pour arroser le 109 d'une rafale qui lui touche l'aile gauche.
Il breake violemment et part en vrille. Je ne sais pas s'il s'en est sorti mais au moins, il n'est plus dangereux pour le moment.

Les 109 étant momentanément éloignés, nous repartons vers la zone supposée des combats en checkant nos 6.
Hélas, alors que nous cherchons les bombers, je n'ai pas vu arriver un 109 et je suis touché au moment où je dégages. On m'annonce que je suis marqué blanc mais comme tout est ok (commandes, t° et carburant), je décide de continuer la mission.
Dans ce second combat, je perds mon groupe et ce n'est qu'après avoir longtemps tourné à proximité des combats que je finis par repérer 4 contacts filants vers la France à 2 ou 3000ft.
Red 3 les a vu également et nous nous retrouvons avec un autre Hurri pour des passes dessus.
Ce sont des 109 qui ne nous ont pas vu venir et qui sont étrangement passifs lors de nos premières passes
J'en marque un blanc comme les copains mais Red3 annonce être winchester alors qu'il est au prise avec un 109.
Je pars le dégager mais rapidement, le combat ne se passe pas comme prévu.
Un second 109 entre dans la danse et je suis touché par un tir en déflexion bien placé.
Sur les ordres de Red3, je plonges en extension vers l'île de Wight.
Red 3 me couvre et nous partons en rtb en restant autant que possible pied sec.

En effet, ma jauge commence à baisser sérieusement et surtout, rapidement.
En outre, la commande de pression d'admission est touchée.
Impossible de monter ou baisser la PA. Et comme j'étais à +6boost quand j'ai ramassé du plomb, je n'ai pas beaucoup d'alternative.
Si je baisse trops le pas, la PA s'emballe et si je monte trops le pas, la t° augmente.
Résultat, obligé de rester à +6 et 2400 t/mn.

En plus pour me poser, je vais avoir un soucis.
Si je coupe le moteur, faute de pression dans le système, je ne peux pas sortir le train et les volets.
Si je ne coupe pas le moteur, je vais trops vite pour les sortir et risque de les endommager également.
Solution: je grimpe vers 5000ft pour avoir de la marge et arrivé verticale de la piste, je casse brutalement la vitesse par une grosse ressource en dérapage.
Je sors trains et volets et dès que j'ai les vertes, coupe le moteur, l'arrivée d'essence, ouvre la verrière et entamme mon approche, radia fermé et hélice au grand pas pour avoir la meilleure finesse.
Tout se passe bien et je me pose sur la 34, appareil arrêté à mi piste.
2 petits redémarrages de moteur pour dégager la piste et je sors enfin de mon appareil pour aller voir Red 3 se poser impéc.
Ouf! vivant, appareil réparable et 2 109 endommagés. C'est pas le top mais cela aurait pu être bien pire.

[Flappie]

Red 6, Flappie suivant Red 5, Ozburne.

Après le déocllage, je traîne la patte sans comprendre pourquoi, mais nous parvenons à reformer l'escadrille des 6 Reds après un demi-tour au large de l'Ile de Wight.

Red 5 annonce avoir les bombardiers dans nos midi, et je confirme sa visu. Alors que nous leur emboitons le pas, Red 1 annonce la présence de chasseurs allemands et que nous allons être pris à partie.

Red 5 demande alors si il est nécessaire que nous lâchions les Ju-88 mais n'obtient, je crois, aucune réponse. Nous filons tout deux sur les Junkers, je crois comprendre que Red 5 me confie "celui tout à droite", mais je le vois l'engager. Je rate ainsi mon approche sur un autre Ju-88 choisi au dernier moment. J'en touche 2 assez faiblement, puis les vois piquer. Damned, ils sont déjà sur leurs cibles !

Nous les poursuivons mais je me sens soudain bien inutile aux yeux des marins qui prient pour leur survie alors que les bombes sifflent à leurs oreilles.

Ça fait maintenant deux minutes que je suis ces satané Junkers sans avoir un seul 109 au train, à croire qu'ils nous ont oublié. Je retrouve Red 5 en radada : nous poursuivons chacun un bombardier. Je marque le mien, puis me prends une bonne rafale de plomb qui détruit une bonne partie de mes instruments. Toutefois, mon Hurricane, en bon britannique, garde son flegme et je n'ai aucun mal à le contrôler. Un coup d'oeil derrière moi : toujours pas de 109. J'ai dû me faire simplement moucher par un Junkers.

Je tente de rejoindre Ozburne vers le sud est, l'Île de Wight à notre droite, quand soudain l'huile s'échappe de mon moteur et celui-ci couine. J'annonce que je quitte le combat, vire, et distingue un grand terrain vert à travers la verrière tâchée. Je jette mon tas de ferrailles au sol, 50m après avoir franchi la falaise... et j'aperçois au loin ce que j'estime être la tour de contrôle de Bembridge. Sauvé.

[Mad_44]

Nous n'avons aucun 'debrief' des rouges?

Red 1 étant mort d'une rafale de mitreilleuse de BF alors qu'il détruisait un JU88 n'est plus en mesure de faire son débriefing...