Churchill, ayant été Premier Lord de la Mer, tenait à ses beaux bateaux comme à la prunelle de ses yeux. Il ne les aurait pas engagés, même pour achever le Bismarck, au risque d'en voir un autre coulé par le Luftwaffe (après le Hood, je veux dire).
On ne peut pas dire qu'il se soit fait la même réflexion à propos du Princes of Wales & Repulse
Or Pearl Harbour a déjà eut lieu, ils devaient quand même se douter des capacités japonaises même si dans le cas du P & W & R , ce sont les bimoteurs qui ont faite le job.
Précisément, il n'y avait pas de porte-avions dans le coin et les Anglais ont sans doute sous-estimé les capacités des bombardiers japonais, notamment leur rayon d'action.
- Après avoir sombré, le navire fait un tonneau. Ce qui explique que les tourelles ne soient plus présentes sur le navire, ainsi que l'îlot. Les tourelles sont simplement posées dans leurs puits.
- Une fois repassé en position "normale", il ne spirale pas, contrairement à l'épave du Titanic, mais tombe à la verticale et après 4km de chute, il se vautre sur le flanc d'un volcan sous-marin.
- La coque est tellement solide qu'elle résiste à la chute. Les robots ont montré un affaissement des structures verticales, mais tout tient encore ensemble.
- En glissant, le Bismarck écrase une tourelle et l'îlot qui lui sert de frein. Il s'arrête à quelques centaines de mètres du point d'impact!
- Les tirs à bout portant n'ont paradoxalement fait que peu de dégâts, les obus traversant la superstructure de part en part par endroits et ce sans exploser.
-Les pilotes de chasse font des films, les pilotes de bombardiers ecrivent l'histoire!!!;
-Quand les allemands volent, les alliés tombent. Quand les britanniques volent, les allemands tombent. Et quand les américains volent, tout le monde tombe!!!
Edit : pour le PoWales et le Repulse :
Une couverture de Buffalos du 453 sqdn avait été envisagées, et ils auraient pu intervenir, mais le commandement des deux navires n'a pas voulu rompre le silence radio quand il en était encore temps, de plus, suite à un changement de route, la RAF ne savait pas où les navires se trouvaient..
"Tu as peur, Boyington, tu refuses le combat" (Tomio Arachi).
CJE a écrit :Pour mémoire, j'ai écrit un article sur la fin de ces deux cuirassés dans AJ 17 (ancienne version).
Alors, je connais assez bien la question.
Pas une critique de votre travail
Mais dans un cas on est excessivement prudent bien qu'aucun capital ship n'aie été coulé par un avion allemand à ce moment et dans un autre cas, on prend un énorme risque qui ne peut s'expliquer comme le dit larsenjp sans doute que par une sous-estimation du rayon d'action de l'adversaire.
C'est vrai aussi que les bombardiers japonais ont un rayon-d'action nettement supérieur aux avions de l'époque