J'ai été lire la page wiki et le discours de Pétain consistait clairement à désavouer la république bien avant la défaite.
il reproche aux instituteurs socialistes d'avoir favorisé l'antipatriotisme, comme au Front Populaire d'avoir favorisé le désordre. Son bon sens proverbial va de pair avec une grande ignorance et des vues simplistes en matière de politique étrangère. (…) Il ne voit rien de plus en Hitler qu'un Guillaume II plébéien ; il ne doute pas qu'on puisse s'accommoder avec lui moyennant quelques sacrifices33 ». Son action est enfin marquée par une anglophobie et un défaitisme déjà sensibles en 1914-191833.
Cependant, dès le 26 mai, dans une note à Paul Reynaud, Pétain refuse de considérer les chefs militaires comme responsables de la défaite, et rejette la responsabilité du désastre sur « les fautes que [le pays] a et que nous avons tous commises, ce goût de la vie tranquille, cet abandon de l'effort qui nous ont amenés là où nous sommes »63. Cette interprétation moraliste de la défaite n'est pas sans annoncer les appels à la contrition nationale et la politique d'ordre moral qui caractériseront le régime de Vichy.
Pétain n’avait cependant pas manqué non plus de regretter que les politiques ne tiennent pas compte des demandes de crédit émanant de l'armée. Depuis plusieurs années, il annonçait comme perdue d’avance une nouvelle guerre contre l’Allemagne, si la France n’effectuait pas le même effort de réarmement militaire et moral que son voisin et si certains politiques continuaient d'alimenter l'antimilitarisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain
Maintenant , ses conceptions militaire sont curieuses. Tantôt il est conscient du potentiel des chars mais préface un ouvrage qui prone l'utilisation de l'infanterie et des fortifications comme moyen de défende
Le 6 avril 1935, il dit, devant le président Lebrun, dans un discours à l’École supérieure de Guerre : « Il est nécessaire de tenir le plus grand compte des perspectives ouvertes par l’engin blindé et par l’aviation. L’automobile, grâce à la chenille et à la cuirasse, met la vitesse au service de la puissance [...] La victoire appartiendra à celui qui saura le premier exploiter au maximum les propriétés des engins modernes et combiner leur action. » En 1938, il préfacera le livre du général Louis Chauvineau Une invasion est-elle encore possible, qui prônait l'utilisation de l'infanterie et des fortifications comme moyens de défense, face au « front continu ». Dans cette préface, Pétain considérait que l'utilisation des chars et des avions ne modifiaient pas les données de la guerre55.
Pétain s'est opposé à l'extension de la ligne maginot
Mais le maréchal Pétain s'était opposé à cette extension [...]. Il soutenait avec force que l'on devait exclure l'hypothèse d'une invasion par les Ardennes en raison de la nature du terrain. En conséquence, on écarta cette éventualité56. »
En résumé Pétain a quand même un drôle de comportement durant cette période