pOy-yOq a écrit :Je ne comprends pas quand tu dis "il ne décroche pas". Il vole donc par 0km/h de vent relatif? Ca cest une révolution!

Si c'est qu'il s'enfonce, un peu comme peut le faire une configuration canard, alors ce n'est pas nouveau.
Si ca existe et tu va pas le croire, on a appelé ça l'hélicoptère !!!!
Après plus de 30 ans de recherche, je ne pense pas que l'inventeur et ses collaborateurs aurait creusés autant si la solution existait déjà.
Y a-t-il un lien qui explique de manière physique les gains espérés par rapport a une formule classique ? (je n'ai pas trouvé sur le site en lien...)
Voila les réponses à toutes tes questions :
http://conceptcollabsyste.free.fr/bulletin1_1.html
et lire aussi les autres bulletins.
Il est vrai que la ligne peut déplaire, mais peut etre est ce parce que c'est un design "nouveau" (entre guillemet parce que comme dit plus haut, la formule à 30 ans). Après c'est sur, ça peut faire mentir Marcel Dassault un concept pareil surtout quand on voit l'avion voler de ses yeux.
Oui BravoMike, le modèle ne décroche pas, en cas de vitesse trop basse, il parachute ou s'enfonce si tu preferes mais n'engage ni sur une aile ni sur une autre. C'est un système qui en effet réduit la trainée induite par ses cloisons distales en bout d'aile qui empechent les molécules en surpression et celles en depression de se rencontrer en bout d'aile et de créer un tourbillon marginal. De ce fait, le tourbillon se crée bel et bien mais 30 à 40cm en arrière de l'aile (vu de mes yeux en soufflerie avec et sans cloison distale comme sur un biplan si tu préfères.)
L'avantage du COLAB est aussi ailleurs, comme de pouvoir allier les capacités d'un avion lent aux capacités d'un avion rapide, notamment la charge utile. Le modèle réduit que j'ai piloté pesait 20kg et été motorisé par un 56cc devellopant + ou - 5ch...et croyez moi, ca se traine franchement. Je l'ai poussé dans ses limites (qui sont vite atteinte vus ses perfs mécaniques), j'ai réduit les gaz, tiré à fond et l'avion s'est mis à parachuter mais garde toujours de la défense aux ailerons. Impossible par exemple de provoquer une vrille, si l'ont mets du pied et "manche au ventre" l'avion tombe en grande spirale lente.
Si l'on remets la puissance progressivement et qu'on rends la profondeur de manière égale, l'avion reprends sa ligne de vol sans nécessiter de ressource également.
L'ULM en photo à doublé son autonomie par rapport à ses ailes conventionnelles. Il y a aussi un avantage économique puisque comme cité plus haut, les ailes ne sont pas en flèche mais reste droite ce qui permet de faire des ailes au kilomètre. Il est aussi interessant de noter que le COLAB est adaptable sur n'importe quel modèle et type d'avion.
@+
Zuma