Je pense que tout le monde est à peu près d'accord sur l'état présent de la situation, mais sur le reste je pense que c'est difficile de savoir quelle est la bonne "direction stratégique" quand on n'est pas aux commandes.
@Devau :
Moi je dis qu'avoir passé 5 ans (plus?) pour nous pondre une Bob qui ne marche qu'à moitié puis affirmer "qu'on travaille à résoudre les problèmes d'arrache pied" et en même temps croire être capable de créer un second opus TOTALEMENT différent de a à z (avions, théâtre d'opération) pour fournir le tout d'ici quelques mois (4? 24? 84?)... et y croire, je me demande si cette équipe à la tête sur les épaules et pas à l'envers.
Le second opus n'est en rien "TOTALEMENT" différent... Il est basé sur le même moteur de jeu, qui est apparemment (je me base sur ce que dit Luthier) est un énorme morceau du jeu. Rajouter ensuite du contenu (une carte, quatre ou cinq appareils) est long, mais ne pose pas de problème technique. Les problèmes qu'ils cherchent à résoudre ne sont pas des problèmes de CloDo, ce sont des problèmes du moteur de jeu. S'ils les corrigent pour CloDo il les corrigent aussi, du même coup, pour leur second opus. Donc sur le fond, je ne vois pas de problème de logique dans l'idée de débugger le moteur de jeu tout en continuant à préparer du contenu (vu qu'en plus c'est probablement des gens différents qui bossent).
@Chris :
A la place de Luthier, j'essaierai d'abord de rentabliser ce qui existe déjà (la carte BOB) pour concevoir rapidement et vendre (y fô des sous) des addons limités, mais intéressants, sur la même zone géographique (les combats de 41, F-4 contre SpitV ; les combats de 42, 190 A contre les premiers modèles de Spit IX, un addon bimoteur, un addon missions "rhubarb" sur côte française etc...). Donc du facile, avec ce qui existe déjà, en introduisant progressivement les améliorations techniques promises.
Ton raisonnement ne prend pas en compte le marché domestique d'IL2, qui est quand même la Russie. On n'a pas les chiffres des ventes sous les yeux, mais peut-être que ce "retour aux sources" est motivé par un espoir de se rattraper sur le marché russe, qui sera enclin à acheter si ça se passe à domicile. Peut-être même que des aides gouvernementales sont prévues (il me semble qu'Oleg en avait parlé à une époque) ? Dans ce cadre, ça pourrait avoir sa logique. Sachant que la Méditerranée fait apparemment partie de la "chasse gardée" de l'équipe de Luthier (interdite à la DT), il est probable qu'ils comptent s'en occuper par la suite.