Mort d'un pilote Red Arrows
#3
Il y a quelques années, un jet britannique (dont je n'arrive pas à me souvenir le type) n'avait-il pas été perdu, alors que son pilote avait été aussi inopément éjecté ?
-
- Pilote émérite
- Messages : 9128
- Inscription : 15 mars 2004
#5
Si! Apparement, du moins. Ou jusqu'à ce qu'on prouve que le mec à fait une connerie, ça sent le "syndrome du Yak-38"...Tine a écrit :c'est pas dit qu'il ait été éjecté sans qu'il actionne la poignée si?
#7
Je ne m'attendais pas à ce genre d'accident en lisant le titre du topic ...
Pour toi et les tiens
-
- Pilote d'essais
- Messages : 7752
- Inscription : 08 mai 2007
#8
C'est hélas déjà arrivé chez nous, sur Mirage F1 (Colmar), sur Super Étendard (Landivisiau),...
Dans le dernier cas il s'agissait d'un mécanicien, dans le premier je ne sais plus, mais c'était le pilote je crois.
Sur le Hawk la verrière avait l'air fermée lorsque l'éjection s'est produite, ce qui suppose a priori (je pense) que le pilote était déjà (ou encore) harnaché sur son siège. Sur cette version (T1), le siège est-il zéro-zéro ?
Il ne l'était pas sur Alphajet jusqu'à il n'y a pas longtemps, mais ils sont en cours de mise à nouveau avec un Martin Baker Mk 10 qui l'est, il me semble.
[EDIT]
http://en.wikipedia.org/wiki/BAE_Hawk
Il y avait déjà eu, il y a un peu plus d'un an, une alerte sur les sièges éjectables, mais rien ne dit qu'il y a un lien :
http://forum.scramble.nl/viewtopic.php?f=48&t=65367
Dans le dernier cas il s'agissait d'un mécanicien, dans le premier je ne sais plus, mais c'était le pilote je crois.
Sur le Hawk la verrière avait l'air fermée lorsque l'éjection s'est produite, ce qui suppose a priori (je pense) que le pilote était déjà (ou encore) harnaché sur son siège. Sur cette version (T1), le siège est-il zéro-zéro ?
Il ne l'était pas sur Alphajet jusqu'à il n'y a pas longtemps, mais ils sont en cours de mise à nouveau avec un Martin Baker Mk 10 qui l'est, il me semble.
[EDIT]
http://en.wikipedia.org/wiki/BAE_Hawk
Il y avait déjà eu, il y a un peu plus d'un an, une alerte sur les sièges éjectables, mais rien ne dit qu'il y a un lien :
http://forum.scramble.nl/viewtopic.php?f=48&t=65367
-
- Pilote d'essais
- Messages : 7752
- Inscription : 08 mai 2007
#11
-un cas sur un Mir III B du 1/13 Artois, un jeune stagiaire en place arrière qui s'est éjecté au sol, au moment où le pilote a coupé le moteur... Pilote stagiaire mort.JulietBravo a écrit :C'est hélas déjà arrivé chez nous, sur Mirage F1 (Colmar), sur Super Étendard (Landivisiau),...
Dans le dernier cas il s'agissait d'un mécanicien, dans le premier je ne sais plus, mais c'était le pilote je crois
-à Zara, sur F1 il me semble, un mécano sur l’échelle a été happé par le départ du siège (erreur pilote). Mécano mort, pilote blessé.
[SIGPIC][/SIGPIC]
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
#12
Les alphajets sont petit à petit équipés du Mk10L( et il est zéro-zéro),c'est ce qui a sauvé un pilote de la paf à l'entrainement il me semble, au moment de l'éjection, il était hors-domaine pour un siège Mk4.
"Tout ce qui monte redescend un jour; ce qui compte, c'est la façon dont on redescend!"
#13
Question, a - t -on déjà vu des départs intempestifs de siège ou s'agit - t - il systématiquement d'une erreur humaine, i.e. la sangle qui traine au mauvais endroit ou le pied qui se balade du côté de la poignée à la descente de l'avion ?
-
- Pilote d'essais
- Messages : 7752
- Inscription : 08 mai 2007
#14
Effectivement, à cette époque (quelque part en 1991-1992), le Mirage F1 CT n'était pas encore arrivé à Colmar...Furie a écrit :- un cas sur un Mir III B du 1/13 Artois, un jeune stagiaire en place arrière qui s'est éjecté au sol, au moment où le pilote a coupé le moteur... Pilote stagiaire mort.
Le cas du SEM date de 2007 (rapport BEA-D M-2007-020-A).
#15
Pour faire partir un Mk10, il n'y a pas 50 solutions. Le peu d'informations publiées (photos comprises) rapportées aux caractéristiques du siège laissent entendre qu'il s'est éjecté involontairement sans être brêlé.
Un siège éjectable sauve souvent, mais parfois tue. La piqûre de rappel est toujours aussi triste...
@GunMan : Le seul cas que je connaisse d'un fonctionnement intempestif (le siège n'étant pas vraiment parti) s'est produit sur un A-6 en vol.
Un siège éjectable sauve souvent, mais parfois tue. La piqûre de rappel est toujours aussi triste...
@GunMan : Le seul cas que je connaisse d'un fonctionnement intempestif (le siège n'étant pas vraiment parti) s'est produit sur un A-6 en vol.
-
- Pilote d'essais
- Messages : 7752
- Inscription : 08 mai 2007
#16
Effectivement, à cette époque (quelque part en 1991-1992), le Mirage F1 CT n'était pas encore arrivé à Colmar...Furie a écrit :- un cas sur un Mir III B du 1/13 Artois, un jeune stagiaire en place arrière qui s'est éjecté au sol, au moment où le pilote a coupé le moteur... Pilote stagiaire mort.
Le cas du SEM date de 2007 (rapport BEA-D M-2007-020-A).
#17
Normalement la chaine de sécurité ne reste-t-elle pas en place jusqu’au brêlage du pilote?
"Tout ce qui monte redescend un jour; ce qui compte, c'est la façon dont on redescend!"
-
- Pilote d'essais
- Messages : 7752
- Inscription : 08 mai 2007
#18
Une éjection intempestive, même alors que le pilote est brêlé, peut sans doute provoquer des lésions graves. Si le pilote n'est pas préparé, sa position (en particulier celle de la tête) peut ne pas être compatible de l'accélération au départ du siège...
Est-ce que la procédure est la même dans toute les armées de l'air (j'ai l'impression que c'est comme ça en France en général) : un mécanicien aide le pilote à se brêler, et il ne quitte l'échelle qu'une fois que le pilote est installé et accroché ?
Cela dit je ne sais pas bien comment ça se passe au retour d'un vol...
Sur Rafale c'est peut-être différent car le pilote a accès à un certain nombre des sécurités siège : il peut l'armer / le désarmer lui-même il me semble.
Concernant les sièges éjectables et les avions anglais, il y avait eu il y a quelques mois un accident mortel sur Eurofighter : éjection (a priori intempestive) d'un pilote saoudien sur un biplace. Je ne sais pas si le rapport a été publié...
Est-ce que la procédure est la même dans toute les armées de l'air (j'ai l'impression que c'est comme ça en France en général) : un mécanicien aide le pilote à se brêler, et il ne quitte l'échelle qu'une fois que le pilote est installé et accroché ?
Cela dit je ne sais pas bien comment ça se passe au retour d'un vol...
Sur Rafale c'est peut-être différent car le pilote a accès à un certain nombre des sécurités siège : il peut l'armer / le désarmer lui-même il me semble.
Concernant les sièges éjectables et les avions anglais, il y avait eu il y a quelques mois un accident mortel sur Eurofighter : éjection (a priori intempestive) d'un pilote saoudien sur un biplace. Je ne sais pas si le rapport a été publié...
#19
Les petafs arment le siège après que le pilote soit en position et brélé dans le cockpit (donc dernier contact entre le pilote et le mécano) et le désarme en premier au retour du vol (donc premier contact entre le pilote et le mécano) ... non ?OPIT a écrit :Pour faire partir un Mk10, il n'y a pas 50 solutions. Le peu d'informations publiées (photos comprises) rapportées aux caractéristiques du siège laissent entendre qu'il s'est éjecté involontairement sans être brêlé.
Un siège éjectable sauve souvent, mais parfois tue. La piqûre de rappel est toujours aussi triste...
En fait j'ai du mal à m'expliquer pourquoi un pilote puisse se retrouver complétement détaché de son siège mais encore bien assis sur une fusée ...
Pour toi et les tiens
#20
Non.Les petafs arment le siège après que le pilote soit en position et brélé dans le cockpit (donc dernier contact entre le pilote et le mécano) et le désarme en premier au retour du vol (donc premier contact entre le pilote et le mécano) ... non ?
Le pétaf assure l'entretien du siège, mais celui qui ôte et remet les sécurités siège quand le pilote est en cabine, c'est le pistard (sur Rafale, je sais pas).
Sauf erreur de part, personne n'a parlé de départ siège avec un pilote non brélé, enfin, pas dans les cas que j'ai cité.En fait j'ai du mal à m'expliquer pourquoi un pilote puisse se retrouver complétement détaché de son siège mais encore bien assis sur une fusée ...
Et a ma connaissance, tous les départs sièges dans l'AdlA sont dus a une action volontaire ou non sur la poignée.
Pas de sièges qui partent accidentellement : il y a toujours une traction poignée a l'origine.
[SIGPIC][/SIGPIC]
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
#21
Je n'ai jamais travaillé sur avion et mes cours sont loin, mais il me semble que c'est ça, je demanderai confirmation à un pote.Dafs a écrit :Les petafs arment le siège après que le pilote soit en position et brélé dans le cockpit (donc dernier contact entre le pilote et le mécano) et le désarme en premier au retour du vol (donc premier contact entre le pilote et le mécano) ... non ?
Edit: grillé par furie
C'est des britanniques, ces gens la roulent à gauche, ils sont pas comme nous!lolDafs a écrit :En fait j'ai du mal à m'expliquer pourquoi un pilote puisse se retrouver complétement détaché de son siège mais encore bien assis sur une fusée ...
Trêve de plaisanteries, membre d'une unité "d'élite" très médiatisé et souvent mise en avant, est ce que ça peut entrainer un excès de confiance, voir un relâchement aux niveaux des procédures? Enfin c'est juste une supposition, sait-on si l'accident a eu lieu au départ ou au retour?
"Tout ce qui monte redescend un jour; ce qui compte, c'est la façon dont on redescend!"
#22
Non, c'est le pistard. Sur 2000, la mise en sécurité du siège est assurée par le pilote ET par le pistard.Dafs a écrit :Les petafs arment le siège après que le pilote soit en position et brélé dans le cockpit
--
Avatar : Andrew Bawidamann, SS Naughty, 2003 (recadrage)
Avatar : Andrew Bawidamann, SS Naughty, 2003 (recadrage)
#23
Sur Hawk, c'est le pilote qui ôte la dernière sécurité, une simple petite goupille qui bloque la poignée basse (pas de poignée haute) et qu'il doit glisser dans un petit ratelier sur le dessus de la casquette du tableau de bord. L'avantage c'est que les deux goupilles (il y a aussi la goupille de la sécurité de la fragilisation verrière) rouge sont alors visibles par le personnel au sol, ça permet une double vérification. Cette goupille s'enlève au début du roulage.
je ne m'explique pas comment un pilote peut ôter cette dernière goupille sans être brêlé sur le siège. Vraiment étrange.
Attendons de voir ce que va donner l'enquête.
je ne m'explique pas comment un pilote peut ôter cette dernière goupille sans être brêlé sur le siège. Vraiment étrange.
Attendons de voir ce que va donner l'enquête.
#24
Un nav de Tornado était tombé avec son siège lors d'un tonneau il y a quelques années. Il n'avait fait aucune action sur la poignée, juste une merdouille mécanique.
Un siege de SU30MKM est aussi parti se loger dans le toit d'un hangar en Malaisie il y a un an ou deux, blessant un mécano.
Dur pour les Red cette année
Un siege de SU30MKM est aussi parti se loger dans le toit d'un hangar en Malaisie il y a un an ou deux, blessant un mécano.
Dur pour les Red cette année
Frenchie
https://www.toilesvolantes.com/
https://www.toilesvolantes.com/
#25
Lésions plus ou moins graves peut-être, mais pas jusqu'au décès. Ne pas oublier que sur Mk10 le harnais est ramené de force contre le dossier (et donc les épaules avec) ce qui limite la casse (indispensable sur les biplaces où l'éjection séquentielle peut être automatique).JulietBravo a écrit :Une éjection intempestive, même alors que le pilote est brêlé, peut sans doute provoquer des lésions graves. Si le pilote n'est pas préparé, sa position (en particulier celle de la tête) peut ne pas être compatible de l'accélération au départ du siège...
Quant à la sécurité, elle peut avoir été oubliée, mise au mauvais endroit, voire mise au bon endroit mais avec une poignée basse sortie de son logement. Elle peut aussi avoir été retirée, ou pas encore mise mais il faut alors imaginer qu'il était brêlé et les conséquences funestes de l'éjection deviennent quasiment inexplicables (siège zéro-zéro).
Quoiqu'il en soit il y a bien eu extraction d'au moins une clavette de mise à feu (reliée à la poignée basse) parce qu'il n'est pas possible de faire partir un Mk10 autrement.
Ejection commandée suite à une collision volatile, mais brêlage incorrect (j'ai cru comprendre qu'il y avait une particularité avec la boucle ventrale, corrigée depuis).JulietBravo a écrit :Concernant les sièges éjectables et les avions anglais, il y avait eu il y a quelques mois un accident mortel sur Eurofighter : éjection (a priori intempestive) d'un pilote saoudien sur un biplace. Je ne sais pas si le rapport a été publié...