FAFG, Drunk Pilots in World War II, The True Story.
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FAFG, Drunk Pilots in World War II, The True Story.
#1Septembre 1940 : douze alcooliques possédant leurs brevets de pilotes se retrouvent dans un bureau de Carlton Gardens, leur mission : saouler les alliés et s'arranger pour que ce soit l'ennemi qui ait mal à la tête, sur tous les théâtres d'opérations et tant qu'il y aura des méchants en face. Leur nom : Le Flying Anvils Fighter Group....
Leur histoire est à découvrir sur le site du FAFG rubrique propagande et FAFG at War.
La page est amenée à se compléter à l'avenir avec de nouvelles histoires.
Vous pouvez cliquer sur les images
bonne lecture.
Leur histoire est à découvrir sur le site du FAFG rubrique propagande et FAFG at War.
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#3
Un nouveau récit est en ligne. À l'arrivée du FAFG dans le désert, le groupe se trouve confronté à un problème logistique de taille : comment se procurer des bières fraiches...
La suite sur le site
La suite sur le site
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#4
Le début de l'histoire, en espérant que cela vous invite à venir lire la suite :
20/01/41 : des assoiffés dans le désert.
« Les taxis viennent de se poser sur un aérodrome près d’Alexandrie. Un voyage sans histoire depuis la Chine. Nos avions ont tourné comme des horloges. On a même pu picoler et se reposer un peu, tout en se relayant aux commandes des appareils.
Phil vient me chercher à ma descente d’avion. Je suis heureux de retrouver mon vieux frère d’armes, mais je sais aussi que la réunion de tous nos pilotes signifie que les jours prochains vont être mortifères. On a perdu un paquet de pilotes en Chine, certains n’ont pas dépassé leur première mission, Bazin est resté là bas...
Il ne reste en fait de l’effectif du groupe de départ que trois pilotes : Bishop, Westland et moi-même, auquel s’ajoute un vieux camarade ayant brièvement combattu à nos côtés à Ouessant, mais qui dès juillet 1940 avait préféré la Chine, son mystère et ses trafics lucratifs : un belge surnommé Ibanez. Il devait quitter le pays de toute urgence, ses magouilles en tout genre et ses parties de cartes truquées lui avaient valu l’honneur de voir suspendu un contrat au dessus de sa tête, sans parler des paysans qui le cherchaient partout, ce brave citoyen de Liège ayant quelque peu maquillé la vérité quand aux emplois qu’il fournissait en ville aux filles de ces braves travailleurs de la terre.
Quatre mecs seulement mais qui allaient rejoindre un groupe qui s’était mieux débrouillé au niveau des pertes et s’était même quelque peu étoffé.
... »
20/01/41 : des assoiffés dans le désert.
« Les taxis viennent de se poser sur un aérodrome près d’Alexandrie. Un voyage sans histoire depuis la Chine. Nos avions ont tourné comme des horloges. On a même pu picoler et se reposer un peu, tout en se relayant aux commandes des appareils.
Phil vient me chercher à ma descente d’avion. Je suis heureux de retrouver mon vieux frère d’armes, mais je sais aussi que la réunion de tous nos pilotes signifie que les jours prochains vont être mortifères. On a perdu un paquet de pilotes en Chine, certains n’ont pas dépassé leur première mission, Bazin est resté là bas...
Il ne reste en fait de l’effectif du groupe de départ que trois pilotes : Bishop, Westland et moi-même, auquel s’ajoute un vieux camarade ayant brièvement combattu à nos côtés à Ouessant, mais qui dès juillet 1940 avait préféré la Chine, son mystère et ses trafics lucratifs : un belge surnommé Ibanez. Il devait quitter le pays de toute urgence, ses magouilles en tout genre et ses parties de cartes truquées lui avaient valu l’honneur de voir suspendu un contrat au dessus de sa tête, sans parler des paysans qui le cherchaient partout, ce brave citoyen de Liège ayant quelque peu maquillé la vérité quand aux emplois qu’il fournissait en ville aux filles de ces braves travailleurs de la terre.
Quatre mecs seulement mais qui allaient rejoindre un groupe qui s’était mieux débrouillé au niveau des pertes et s’était même quelque peu étoffé.
... »
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#5
Et voilà, c'est encore le pauv' Belge qui en prend pour son grade...
Corktip 14, aka FAFG Ibanez... LOL
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- Pilote Confirmé
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#6
Et voilà, c'est encore le pauv' Belge qui en prend pour son grade...
Corktip 14, aka FAFG Ibanez...
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#8
C'est noël même au FAFG ! Xav vient de mettre en ligne une nouvelle histoire. Elle relate les exploits de nos pilotes lors d'une minicampgne.
Assez parlé, place à l'histoire :
10 Janvier 44. Nouvelle Guinée
« Bon on a un problème, y’a une île dans la mer de Bismarck, qui semble constituer aux yeux des japonais un obstacle qu’ils ont déclarés infranchissable. On pourrait contourner comme d’habitude, mais cette île, au vu sa position, est prioritaire, sa piste nous permettrait d’avoir un point de départ pour des raids de plus grande envergure vers Rabaul et d’autres places fortes ennemies. Cette île c’est Roopetapapa… »
Sixpack dans un geste théâtral, dévoile la carte et pointe son stick d’officier sur un point vert au milieu du bleu…
« -Et c’est quoi le problème au juste ?
-Le problème, c’est qu’il y sur cette île une garnison, un aérodrome, des chasseurs, des bombardiers, le tout dirigés par un malade mental qui nous fait chier des épingles…le Colonel Soichiro Bitoku.
... »
La suite... où vous savez
Le FAFG vous souhaite à tous un très bon réveillon et une bonne année 2010 !
Assez parlé, place à l'histoire :
10 Janvier 44. Nouvelle Guinée
« Bon on a un problème, y’a une île dans la mer de Bismarck, qui semble constituer aux yeux des japonais un obstacle qu’ils ont déclarés infranchissable. On pourrait contourner comme d’habitude, mais cette île, au vu sa position, est prioritaire, sa piste nous permettrait d’avoir un point de départ pour des raids de plus grande envergure vers Rabaul et d’autres places fortes ennemies. Cette île c’est Roopetapapa… »
Sixpack dans un geste théâtral, dévoile la carte et pointe son stick d’officier sur un point vert au milieu du bleu…
« -Et c’est quoi le problème au juste ?
-Le problème, c’est qu’il y sur cette île une garnison, un aérodrome, des chasseurs, des bombardiers, le tout dirigés par un malade mental qui nous fait chier des épingles…le Colonel Soichiro Bitoku.
... »
La suite... où vous savez
Le FAFG vous souhaite à tous un très bon réveillon et une bonne année 2010 !
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#10
Après un bug ayant fait disparaitre les histoires du site, elles sont de retour avec en prime une nouveauté :
Racailles dans le ciel d'Allemagne
« I. Retour en Angleterre
1er Avril 1944, si les FAFG sont rappelés en Angleterre en ce mois d’Avril 1944, c’est que les choses sérieuses vont commencer à l’Ouest. Ils le savent. Ayant livré 50 litres de Nitrovodka® de première qualité à un Général fort connu qui depuis était devenu un client accro…euh…fidèle plutôt, Les enclumes ont obtenu de celui ci la promesse qu’il ferait tout pour que les FAFG soient présents le jour J …apparemment avec trois ou quatre étoiles sur le col de chemise, on obtient à peu près tout ce qu’on veut…C’était donc pour ce printemps 44.
Notre retour en Angleterre commence de façon bien agréable, notre affectation nous conduit sur une base du sud de l’Angleterre. En descendant des camions, on remarque tout de suite l’alignement impeccable d’une douzaine de Spitfire MkIX frappés de la Croix de Lorraine
« Ce sont les FAFEULS !!!! » s’exclama l’un d’entre nous…
... »
La suite dans la rubrique Propagande/FAFG at War sur le site du FAFG
Racailles dans le ciel d'Allemagne
« I. Retour en Angleterre
1er Avril 1944, si les FAFG sont rappelés en Angleterre en ce mois d’Avril 1944, c’est que les choses sérieuses vont commencer à l’Ouest. Ils le savent. Ayant livré 50 litres de Nitrovodka® de première qualité à un Général fort connu qui depuis était devenu un client accro…euh…fidèle plutôt, Les enclumes ont obtenu de celui ci la promesse qu’il ferait tout pour que les FAFG soient présents le jour J …apparemment avec trois ou quatre étoiles sur le col de chemise, on obtient à peu près tout ce qu’on veut…C’était donc pour ce printemps 44.
Notre retour en Angleterre commence de façon bien agréable, notre affectation nous conduit sur une base du sud de l’Angleterre. En descendant des camions, on remarque tout de suite l’alignement impeccable d’une douzaine de Spitfire MkIX frappés de la Croix de Lorraine
« Ce sont les FAFEULS !!!! » s’exclama l’un d’entre nous…
... »
La suite dans la rubrique Propagande/FAFG at War sur le site du FAFG
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- Légende volante
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#11
Phil Traere a écrit : Un nouveau récit est en ligne. À l'arrivée du FAFG dans le désert, le groupe se trouve confronté à un problème logistique de taille : comment se procurer des bières fraiches...
Il parait que c'était un des ponts forts de la Légion...
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#12
Phil Traere a écrit :C'est noël même au FAFG ! Xav vient de mettre en ligne une nouvelle histoire. Elle relate les exploits de nos pilotes lors d'une minicampgne.
Assez parlé, place à l'histoire :
10 Janvier 44. Nouvelle Guinée
« Bon on a un problème, y’a une île dans la mer de Bismarck, qui semble constituer aux yeux des japonais un obstacle qu’ils ont déclarés infranchissable. On pourrait contourner comme d’habitude, mais cette île, au vu sa position, est prioritaire, sa piste nous permettrait d’avoir un point de départ pour des raids de plus grande envergure vers Rabaul et d’autres places fortes ennemies. Cette île c’est Roopetapapa… »
C'est beau comme du San Antonio
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#14
Allez, un peu de douceur dans ce monde de brutes. Le texte qui suit est extrait d'une histoire à paraitre prochainement.
Bonne lecture.
15 Juin 1941
Notre présence en Afrique arrive à son terme. Notre tour d’opérations se termine par plusieurs missions de chasse libre à bord des Tomahawk. La tension est palpable à chaque sortie. En effet, depuis quatre jours, Papy à mis la cave en mode économique, les réserves étant au plus bas. Certains, les moins atteints, supportent tant bien que mal le sevrage, mais pour d’autres, complètement dépendants de la bibine de notre Officier Caviste et de nos distillateurs fous, les temps sont durs. Je sue des grosses gouttes dès que je mets le pied sur l’aile de mon appareil, je meurs de trouille une fois en l’air, je suis à deux doigts de faire sous moi au dessus de trente pieds, je dois me rendre à l’évidence : à jeun, j’ai peur en avion…Katko, déjà affecté mentalement par ses deux semaines passées dans le désert, ne s’exprime plus que par des borborygmes incompréhensibles. Firewall erre toute la journée sur la base, contenant ses nerfs, pour se défouler sur l’ennemi une fois en vol, avec une terrifiante efficacité.
Lorsqu’un matin nous recevons notre ordre de départ pour Alexandrie, nous nous voyons déjà à siroter un verre dans un bouge à marin du quartier portuaire.
Notre voyage se passe encore une fois sans histoire où presque...Oracl ayant une légère dispute avec sa dinde, Joséphine.
Si on voit souvent des chiens devenir les mascottes d’une base ou d’une escadrille, Oracl lui ne se sépare jamais de sa dinde, une belle grosse dinde aux cuisses dodues et au plumage luisant. Il passe le plus clair de son temps à la protéger de ceux qui se la feraient bien au feu de bois…alors Oracl s’isole souvent, seul avec sa dinde, on se demande ce qu’il fait avec… Pendant les jours de pénuries, il lui a beaucoup parlé, il a même prétendu qu’elle lui avait répondu et qu’ils avaient tenu tous les deux une conversation de plusieurs heures sur la balistique des obus perforants de 20mm et le rosé du Languedoc.
Joséphine donc, voyage tranquillement entre les jambes de son maître, installé au poste de bombardier d’un Blenheim piloté par un Joe Likker , qui, sous les effets du sevrage et de la chaleur, perd peu à peu toute cohérence dans ses gestes et ses paroles…
Au premier tonneau, Joséphine semble surprise mais Oracl maitrise la situation, serrant doucement la volaille entre ses jambes tout en lui caressant tendrement la tête. A la première vrille, Oracl, attaché sur son siège, relâche son étreinte et ne peut que regarder sa compagne subir la force centrifuge pendant quatre tours, collée au plexiglas du nez du bombardier, avant de s’affaler sur le plancher, tétanisée. La bête reprend conscience quand Joe engage son spécial : « le piqué de la mort qui tue », et voit avec horreur le sol se rapprocher à près de 500 km/h. S’en suit une ressource de cheval de trait, au ras du sable et à la limite de la résistance de l’avion. C’en est trop pour Joséphine, qui en pleine crise de démence, commence à tout mordre et arracher avec son bec dans le cockpit du Blenheim, à commencer par le pantalon d’Oracl suivi de son marcel. Lorsqu’elle pénètre dans le poste de pilotage pour attaquer les sandalettes de Joe, ce dernier sort tranquillement son .45, prêt à en finir avec le volatile. Elle reçoit soudain un violent coup derrière la tête et s’écroule. Oracl tire la dinde inerte dans le poste avant, et remets en place ses écouteurs :
« Elle est pas morte, je sais doser mes coups, pour son bien… »
Et il enlace tendrement Joséphine pour le reste du voyage…
Bonne lecture.
15 Juin 1941
Notre présence en Afrique arrive à son terme. Notre tour d’opérations se termine par plusieurs missions de chasse libre à bord des Tomahawk. La tension est palpable à chaque sortie. En effet, depuis quatre jours, Papy à mis la cave en mode économique, les réserves étant au plus bas. Certains, les moins atteints, supportent tant bien que mal le sevrage, mais pour d’autres, complètement dépendants de la bibine de notre Officier Caviste et de nos distillateurs fous, les temps sont durs. Je sue des grosses gouttes dès que je mets le pied sur l’aile de mon appareil, je meurs de trouille une fois en l’air, je suis à deux doigts de faire sous moi au dessus de trente pieds, je dois me rendre à l’évidence : à jeun, j’ai peur en avion…Katko, déjà affecté mentalement par ses deux semaines passées dans le désert, ne s’exprime plus que par des borborygmes incompréhensibles. Firewall erre toute la journée sur la base, contenant ses nerfs, pour se défouler sur l’ennemi une fois en vol, avec une terrifiante efficacité.
Lorsqu’un matin nous recevons notre ordre de départ pour Alexandrie, nous nous voyons déjà à siroter un verre dans un bouge à marin du quartier portuaire.
Notre voyage se passe encore une fois sans histoire où presque...Oracl ayant une légère dispute avec sa dinde, Joséphine.
Si on voit souvent des chiens devenir les mascottes d’une base ou d’une escadrille, Oracl lui ne se sépare jamais de sa dinde, une belle grosse dinde aux cuisses dodues et au plumage luisant. Il passe le plus clair de son temps à la protéger de ceux qui se la feraient bien au feu de bois…alors Oracl s’isole souvent, seul avec sa dinde, on se demande ce qu’il fait avec… Pendant les jours de pénuries, il lui a beaucoup parlé, il a même prétendu qu’elle lui avait répondu et qu’ils avaient tenu tous les deux une conversation de plusieurs heures sur la balistique des obus perforants de 20mm et le rosé du Languedoc.
Joséphine donc, voyage tranquillement entre les jambes de son maître, installé au poste de bombardier d’un Blenheim piloté par un Joe Likker , qui, sous les effets du sevrage et de la chaleur, perd peu à peu toute cohérence dans ses gestes et ses paroles…
Au premier tonneau, Joséphine semble surprise mais Oracl maitrise la situation, serrant doucement la volaille entre ses jambes tout en lui caressant tendrement la tête. A la première vrille, Oracl, attaché sur son siège, relâche son étreinte et ne peut que regarder sa compagne subir la force centrifuge pendant quatre tours, collée au plexiglas du nez du bombardier, avant de s’affaler sur le plancher, tétanisée. La bête reprend conscience quand Joe engage son spécial : « le piqué de la mort qui tue », et voit avec horreur le sol se rapprocher à près de 500 km/h. S’en suit une ressource de cheval de trait, au ras du sable et à la limite de la résistance de l’avion. C’en est trop pour Joséphine, qui en pleine crise de démence, commence à tout mordre et arracher avec son bec dans le cockpit du Blenheim, à commencer par le pantalon d’Oracl suivi de son marcel. Lorsqu’elle pénètre dans le poste de pilotage pour attaquer les sandalettes de Joe, ce dernier sort tranquillement son .45, prêt à en finir avec le volatile. Elle reçoit soudain un violent coup derrière la tête et s’écroule. Oracl tire la dinde inerte dans le poste avant, et remets en place ses écouteurs :
« Elle est pas morte, je sais doser mes coups, pour son bien… »
Et il enlace tendrement Joséphine pour le reste du voyage…
#15
J'adore ce que vous faites, c'est terrible. Dommage que j'ai pas une bécane de course pour rejoindre une escadrille virtuelle.
J'espère que vous n'avez pas arrêté parce que c'est très divertissant !
J'espère que vous n'avez pas arrêté parce que c'est très divertissant !
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#19
Pour bien commencer l'année, une nouvelle histoire ! La suite des assoiffés dans le désert :
24 JANVIER 1941
« Après cette première cuite dans le désert, et deux jours à m’en remettre, je réussis à me lever aux aurores. Le terrain d’Aboul El Boudzizi est déjà écrasé par la chaleur.
Je commence la journée par faire le tour du propriétaire. Je vois d’un mauvais œil l’alignement de Gladiator dans un coin de la base…A juste titre, cet enfoiré de Coldgin, bien planqué à Londres, a donné ses directives pour nous attribuer ces trapanelles hors d’âge.
Heureusement, notre trafic de bibine est déjà bien en place et a fait ses premiers accros, en particulier le Wing Commander Malcolm Mac Eckett, un écossais mis au régime sec en Lybie, parce qu’il fréquentait plus les pubs de Londres que l’Ops Room de Biggin Hill. Contre quelques bouteilles soigneusement choisies dans les stocks de Papy, il promet de nous attribuer un lot de Hurricane assez usés mais Hurricane quand même… Il nous assure que tant que ceux ci seront en état de voler, nous serons exemptés de biplan.
Si cela nous permet d’être plutôt bien vu par notre nouveau boss, nous allons vite baisser dans son estime.
Mc Eckett, type plutôt tolérant, découvrira avec un sourire les peintures de guerre apposée par les pilotes sur nos Hurricane : une cocarde jaune, exercice de style sur une capsule de bière écrasée, ressemblant vaguement à la cocarde chinoise dans sa forme. Conçue par not’ chef mécano Yuki Nawa lors d’une de ses dernières virées dans les bordels de Huangmei, elle va provoquer une véritable crise de nerf chez le chef mécano des australiens chargés d’entretenir leurs avions mis à notre disposition. Le Warrant Officer O’Reece, d’origine irlandaise et affectueusement surnommé Clint par tout le personnel, ne verra sa rancune atténuée que par de larges rations de Nitroraki fournies gratuitement par Papy.
... »
La suite est à lire sur le site du FAFG rubrique propagande, FAFG at war
24 JANVIER 1941
« Après cette première cuite dans le désert, et deux jours à m’en remettre, je réussis à me lever aux aurores. Le terrain d’Aboul El Boudzizi est déjà écrasé par la chaleur.
Je commence la journée par faire le tour du propriétaire. Je vois d’un mauvais œil l’alignement de Gladiator dans un coin de la base…A juste titre, cet enfoiré de Coldgin, bien planqué à Londres, a donné ses directives pour nous attribuer ces trapanelles hors d’âge.
Heureusement, notre trafic de bibine est déjà bien en place et a fait ses premiers accros, en particulier le Wing Commander Malcolm Mac Eckett, un écossais mis au régime sec en Lybie, parce qu’il fréquentait plus les pubs de Londres que l’Ops Room de Biggin Hill. Contre quelques bouteilles soigneusement choisies dans les stocks de Papy, il promet de nous attribuer un lot de Hurricane assez usés mais Hurricane quand même… Il nous assure que tant que ceux ci seront en état de voler, nous serons exemptés de biplan.
Si cela nous permet d’être plutôt bien vu par notre nouveau boss, nous allons vite baisser dans son estime.
Mc Eckett, type plutôt tolérant, découvrira avec un sourire les peintures de guerre apposée par les pilotes sur nos Hurricane : une cocarde jaune, exercice de style sur une capsule de bière écrasée, ressemblant vaguement à la cocarde chinoise dans sa forme. Conçue par not’ chef mécano Yuki Nawa lors d’une de ses dernières virées dans les bordels de Huangmei, elle va provoquer une véritable crise de nerf chez le chef mécano des australiens chargés d’entretenir leurs avions mis à notre disposition. Le Warrant Officer O’Reece, d’origine irlandaise et affectueusement surnommé Clint par tout le personnel, ne verra sa rancune atténuée que par de larges rations de Nitroraki fournies gratuitement par Papy.
... »
La suite est à lire sur le site du FAFG rubrique propagande, FAFG at war
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#22
Non ce n'est pas un poisson d'avril plus très frais, Xav vient de mettre en ligne le dernier chapitre (enfin le plus frais, pas le dernier comme le dernier des Mohicans) de l'histoire du FAFG.
En passant par l'Enfer :
« 5 Juin 1941, notre présence en Afrique arrive à son terme. Notre tour d’opérations se termine par plusieurs missions de chasse libre à bord des Tomahawk. La tension est palpable à chaque sortie. En effet, depuis quatre jours, Papy à mis la cave en mode économique, les réserves étant au plus bas. Certains, les moins atteints, supportent tant bien que mal le sevrage, mais pour d’autres, complètement dépendants de la bibine de notre Officier Caviste et de nos distillateurs fous, les temps sont durs. Je sue des grosses gouttes dès que je mets le pied sur l’aile de mon appareil, je meurs de trouille une fois en l’air, je remplis mon pantalon au dessus de trente pieds, je dois me rendre à l’évidence : à jeun, j’ai peur en avion…Katko, déjà affecté mentalement par ses deux semaines passées dans le désert, ne s’exprime plus que par des borborygmes incompréhensibles. Firewall erre toute la journée sur la base, contenant ses nerfs, pour se défouler sur l’ennemi une fois en vol, avec une terrifiante efficacité.
[...] »
La suite, où vous savez (site FAFG rubrique propagande, FAFG at war pour ceux vivant dans une grotte depuis trop longtemps)
En passant par l'Enfer :
« 5 Juin 1941, notre présence en Afrique arrive à son terme. Notre tour d’opérations se termine par plusieurs missions de chasse libre à bord des Tomahawk. La tension est palpable à chaque sortie. En effet, depuis quatre jours, Papy à mis la cave en mode économique, les réserves étant au plus bas. Certains, les moins atteints, supportent tant bien que mal le sevrage, mais pour d’autres, complètement dépendants de la bibine de notre Officier Caviste et de nos distillateurs fous, les temps sont durs. Je sue des grosses gouttes dès que je mets le pied sur l’aile de mon appareil, je meurs de trouille une fois en l’air, je remplis mon pantalon au dessus de trente pieds, je dois me rendre à l’évidence : à jeun, j’ai peur en avion…Katko, déjà affecté mentalement par ses deux semaines passées dans le désert, ne s’exprime plus que par des borborygmes incompréhensibles. Firewall erre toute la journée sur la base, contenant ses nerfs, pour se défouler sur l’ennemi une fois en vol, avec une terrifiante efficacité.
[...] »
La suite, où vous savez (site FAFG rubrique propagande, FAFG at war pour ceux vivant dans une grotte depuis trop longtemps)
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#23
Aujourd'hui, deux histoires pour le prix d'une :
Un été 41 :
« Angleterre, 5 juillet 1941.
Nous atterrissons à Tangmere au petit matin, quelques mécaniciens affairés à la préparation de Spitfire se retournent vers les deux Wellington aux nacelles moteurs couvertes d’huile. Bishop et Oracl, nos pilotes pour cette mission ont eu la main lourde sur les manettes de gaz. Tout en gérant correctement le carburant, la traversée s’est effectuée en un temps record et heureusement : pour limiter le poids des avions, nous n’avions emporté qu’une bouteille de whisky pour deux…
On nous envoie nous installer sur la base voisine de Westhampnett, une aubaine, c’est là que nous avons échoué l’été dernier après notre retraite précipitée de Ouessant. Nous y avons constitué quelques réserves bien planquées à proximité du terrain. Au moins ici, on ne souffrira pas de la sécheresse, qui est redoutable dans le sud de l’Angleterre comme chacun le sait.
En attendant l’arrivée du bateau transportant nos mécanos, nous reprenons goût à une cadre de vie moins rustique. Tout le monde retrouve avec plaisir les pubs de Chichester, les célibataires et les maris amnésiques allant rendre visite aux filles à marins de Portsmouth. [...] »
et Opération Calvados :
« 30 Juillet 1941. Base deWesthampnett.
Il est marrant notre Officier de renseignement, deux avions pour la prise en main, alors qu’à chaque fois qu’on perçoit un nouveau type d’appareil on en met en moyenne une douzaine au tas avant de savoir s’en servir correctement !!!
Après les deux jours passés à faire connaissance avec nos nouvelles montures, vient le soir tant attendu par nos gosiers et le livre de cave de Papy.
Notre piste de Westhampnett étant trop courte pour des bombardiers lourds à pleine charge, nous nous rendons en camion vers un terrain plus au nord, avec une belle piste en béton bien longue comme il faut.
Nous occupons pour la plupart les postes de pilotes, quelques uns sont affectés à la navigation et à la radio, afin de guider le groupe dans la deuxième partie de la mission. Les équipages sont complétés par un groupe de mitrailleurs, navigateurs, radios et bombardiers de diverses nationalités, ramassés dans les prisons et les pubs avoisinant les bases du Bomber Command. Vu la faune, la promesse d’une bonne cuite et de quelques bouteilles suffisent à acheter leur complicité.
L’idée est simple : suivre gentiment la force principale jusque Caen, bombarder notre objectif comme si de rien n’était et profiter du sauve qui peut général en fin de bombrun pour s’éclipser discrètement, trouver la distillerie, se poser, remplir les soutes avec les fûts de calva, redécoller et rentrer à la maison, en expliquant notre retard par une navigation quelque peu touristique, mais c’est pas de notre faute, on est pilote de chasse normalement. Bref, une formalité, un pet sur une toile cirée…
Le soleil vient de se coucher, on écrase le dernier mégot, une dernière gorgée sur le plancher des vaches, on se souhaite bon vol et on rejoint nos appareils respectifs.
L’envol dans la pénombre, la lente montée vers l’altitude de croisière, le rassemblement de nos trois groupes se fait sans trop de problèmes, seul l’avion piloté par Ogier fait un peu de jardinage, perd tout le monde avant de se retrouver dans le mauvais groupe, pas grave, l’objectif est le même, le principal est de ne perdre personne. [...] »
La suite de ces deux histoires est disponible sur le site du FAFG rubrique propagande, FAFG at War.
Bonne lecture !
Un été 41 :
« Angleterre, 5 juillet 1941.
Nous atterrissons à Tangmere au petit matin, quelques mécaniciens affairés à la préparation de Spitfire se retournent vers les deux Wellington aux nacelles moteurs couvertes d’huile. Bishop et Oracl, nos pilotes pour cette mission ont eu la main lourde sur les manettes de gaz. Tout en gérant correctement le carburant, la traversée s’est effectuée en un temps record et heureusement : pour limiter le poids des avions, nous n’avions emporté qu’une bouteille de whisky pour deux…
On nous envoie nous installer sur la base voisine de Westhampnett, une aubaine, c’est là que nous avons échoué l’été dernier après notre retraite précipitée de Ouessant. Nous y avons constitué quelques réserves bien planquées à proximité du terrain. Au moins ici, on ne souffrira pas de la sécheresse, qui est redoutable dans le sud de l’Angleterre comme chacun le sait.
En attendant l’arrivée du bateau transportant nos mécanos, nous reprenons goût à une cadre de vie moins rustique. Tout le monde retrouve avec plaisir les pubs de Chichester, les célibataires et les maris amnésiques allant rendre visite aux filles à marins de Portsmouth. [...] »
et Opération Calvados :
« 30 Juillet 1941. Base deWesthampnett.
Il est marrant notre Officier de renseignement, deux avions pour la prise en main, alors qu’à chaque fois qu’on perçoit un nouveau type d’appareil on en met en moyenne une douzaine au tas avant de savoir s’en servir correctement !!!
Après les deux jours passés à faire connaissance avec nos nouvelles montures, vient le soir tant attendu par nos gosiers et le livre de cave de Papy.
Notre piste de Westhampnett étant trop courte pour des bombardiers lourds à pleine charge, nous nous rendons en camion vers un terrain plus au nord, avec une belle piste en béton bien longue comme il faut.
Nous occupons pour la plupart les postes de pilotes, quelques uns sont affectés à la navigation et à la radio, afin de guider le groupe dans la deuxième partie de la mission. Les équipages sont complétés par un groupe de mitrailleurs, navigateurs, radios et bombardiers de diverses nationalités, ramassés dans les prisons et les pubs avoisinant les bases du Bomber Command. Vu la faune, la promesse d’une bonne cuite et de quelques bouteilles suffisent à acheter leur complicité.
L’idée est simple : suivre gentiment la force principale jusque Caen, bombarder notre objectif comme si de rien n’était et profiter du sauve qui peut général en fin de bombrun pour s’éclipser discrètement, trouver la distillerie, se poser, remplir les soutes avec les fûts de calva, redécoller et rentrer à la maison, en expliquant notre retard par une navigation quelque peu touristique, mais c’est pas de notre faute, on est pilote de chasse normalement. Bref, une formalité, un pet sur une toile cirée…
Le soleil vient de se coucher, on écrase le dernier mégot, une dernière gorgée sur le plancher des vaches, on se souhaite bon vol et on rejoint nos appareils respectifs.
L’envol dans la pénombre, la lente montée vers l’altitude de croisière, le rassemblement de nos trois groupes se fait sans trop de problèmes, seul l’avion piloté par Ogier fait un peu de jardinage, perd tout le monde avant de se retrouver dans le mauvais groupe, pas grave, l’objectif est le même, le principal est de ne perdre personne. [...] »
La suite de ces deux histoires est disponible sur le site du FAFG rubrique propagande, FAFG at War.
Bonne lecture !
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