F4F-4 WILDCAT Tamiya
#1
Je viens de commencer le montage d'un Wildcat Tamiya au 1/48ème, et me propose de poster régulièrement des photos de l'avancement, avec des indications sur les astuces de réalisation... pour les amateurs débutants et les curieux
Première étape : le cockpit : j'ai acheté un kit Aires (résine + photodécoupe) qui détaille encore un peu plus le cockpit (celui inclus dans la boîte étant déjà très correct), et les photos ci-dessous montrent les pièces principales du kit, déjà ébarbées/poncées et incluant les pièces en photo-découpe déjà collées (cyanoacrylate) en place : manettes, palonnier, ceinture du siège, etc.
Les éléments en résine ont été séparés de leur base à l'aide d'une scie de modélisme et de pas mal de patience pour éviter de tout casser...
Le siège... montré sur une boule de Patafix (très pratique pour tenir en place une petite pièce), avec ses éléments de photo-découpe déjà mis en place (collés à la super-glue) et mis en forme pour paraître plus naturels...
Notez le petit bout de tige Evergreen (pourrait être remplacé par du plastique étiré) pour remplacer une attache supérieure du siège qui était cassée et absente dans la boîte Aires :( ).
Le plancher du cockpit... Pas grand chose à en dire, on peut remarquer le palonnier (photodécoupe plus tige de plastique Evergreen).
Les différents éléments constituant le cockpit, on notera les différentes poignées et leviers collés dans les deux parois latérales...
C'est tout pour aujourd'hui ! Prochaine étape, mise en peinture (aérographe) avec du Gunze Interior Green avant Lavis et DryBrush... au prochain épisode...
PS : si vous avez des questions, n'hésitez pas (et merci au modérateur m'ayant placé en Post-It :P ).
Première étape : le cockpit : j'ai acheté un kit Aires (résine + photodécoupe) qui détaille encore un peu plus le cockpit (celui inclus dans la boîte étant déjà très correct), et les photos ci-dessous montrent les pièces principales du kit, déjà ébarbées/poncées et incluant les pièces en photo-découpe déjà collées (cyanoacrylate) en place : manettes, palonnier, ceinture du siège, etc.
Les éléments en résine ont été séparés de leur base à l'aide d'une scie de modélisme et de pas mal de patience pour éviter de tout casser...
Le siège... montré sur une boule de Patafix (très pratique pour tenir en place une petite pièce), avec ses éléments de photo-découpe déjà mis en place (collés à la super-glue) et mis en forme pour paraître plus naturels...
Notez le petit bout de tige Evergreen (pourrait être remplacé par du plastique étiré) pour remplacer une attache supérieure du siège qui était cassée et absente dans la boîte Aires :( ).
Le plancher du cockpit... Pas grand chose à en dire, on peut remarquer le palonnier (photodécoupe plus tige de plastique Evergreen).
Les différents éléments constituant le cockpit, on notera les différentes poignées et leviers collés dans les deux parois latérales...
C'est tout pour aujourd'hui ! Prochaine étape, mise en peinture (aérographe) avec du Gunze Interior Green avant Lavis et DryBrush... au prochain épisode...
PS : si vous avez des questions, n'hésitez pas (et merci au modérateur m'ayant placé en Post-It :P ).
#2
Deuxième étape : les pièces du cockpit ont été peintes avec de l'acrylique Gunze Interior Green à l'aérographe...
En fait cette peinture a été réalisée en deux étapes : premièrement la teinte brute a été utilisée, et ensuite une deuxième couche a été appliquée avec 10% de peinture blanche mélangée au vert, et diluée avec 30% de diluant (j'utilise de l'alcool à 90), mais sans trop insister pour cette deuxième couche. L'intérêt de cette deuxième couche est d'éclaircir globalement les pièces (pour tenir compte de la perte de luminosité propre à toute réduction d'échelle, mais aussi parce que le cockpit du Wildcat est ETROIT et donc très sombre, et si vous voulez faire admirez le 'pit, il vaut mieux jouer un peu sur la teinte de base...)
D'autre part, cette deuxième 'couche' renforce le relief, la teinte plus sombre initiale restant visible dans les recoins moins accessibles (on n'insiste pas sur la deuxième couche)... Bien sûr l'effet global est à peine visible mais participe à l'effet final recherché...
Enfin, et en préparation des lavis et drybrush qui vont suivre, on vernit l'ensemble des pièces peintes avec un vernis acrylique brillant. Acrylique pour résister aux diluants type peinture à l'huile qui vont suivre, et Brillant car les lavis glisseront mieux dans les creux qu'avec un vernis mat... Pour ma part j'utilise du produit pour sols (si!) Klir de Johnson (appelé Future aux US), qui est un vernis acrylique brillant de très bonne qualité et dont la bouteille d'un litre ne vaut guère plus cher qu'un pot de vernis Tamiya ou Gunze de 10 ml :lol: On peut l'appliquer à l'aéro ou même au pinceau sans problème...
Le résultat de cette étape, encore très loin du but, est montré dans la photo ci-dessous...
Prochaine étape, lavis sombre dans les recoins, au prochain épisode 8)
En fait cette peinture a été réalisée en deux étapes : premièrement la teinte brute a été utilisée, et ensuite une deuxième couche a été appliquée avec 10% de peinture blanche mélangée au vert, et diluée avec 30% de diluant (j'utilise de l'alcool à 90), mais sans trop insister pour cette deuxième couche. L'intérêt de cette deuxième couche est d'éclaircir globalement les pièces (pour tenir compte de la perte de luminosité propre à toute réduction d'échelle, mais aussi parce que le cockpit du Wildcat est ETROIT et donc très sombre, et si vous voulez faire admirez le 'pit, il vaut mieux jouer un peu sur la teinte de base...)
D'autre part, cette deuxième 'couche' renforce le relief, la teinte plus sombre initiale restant visible dans les recoins moins accessibles (on n'insiste pas sur la deuxième couche)... Bien sûr l'effet global est à peine visible mais participe à l'effet final recherché...
Enfin, et en préparation des lavis et drybrush qui vont suivre, on vernit l'ensemble des pièces peintes avec un vernis acrylique brillant. Acrylique pour résister aux diluants type peinture à l'huile qui vont suivre, et Brillant car les lavis glisseront mieux dans les creux qu'avec un vernis mat... Pour ma part j'utilise du produit pour sols (si!) Klir de Johnson (appelé Future aux US), qui est un vernis acrylique brillant de très bonne qualité et dont la bouteille d'un litre ne vaut guère plus cher qu'un pot de vernis Tamiya ou Gunze de 10 ml :lol: On peut l'appliquer à l'aéro ou même au pinceau sans problème...
Le résultat de cette étape, encore très loin du but, est montré dans la photo ci-dessous...
Prochaine étape, lavis sombre dans les recoins, au prochain épisode 8)
#4
Suite des opérations : une fois la couche de vernis bien sêche (minimum 24 heures pour être sur de ne pas causer de catastrophe lors de l'opération suivante), on peut passer à l'application d'un lavis (ou 'jus') sur les pièces du cockpit...
Qu'est-ce qu'un lavis ? c'est un mélange de peinture sombre, TRES dilué, que l'on va appliquer dans les recoins des pièces afin de renforcer le contraste de celles-ci... Le choix de la teinte dépend en général de la teinte initiale et de l'effet recherché : noir pour les teintes de base déjà sombres, gris moyen ou foncé pour un effet neutre, marron pour intégrer l'effet de saleté, de crasse ou de boue.
J'ai pour ma part choisi un mélange 50/50 de noir et de terre de sienne (marron). Il est fortement conseillé d'utiliser des peintures à l'huile (celles utilisées par les artistes pour les tableaux), pour leur qualités et leur fluidité, et pour leur LONG temps de séchage qui est un effet nécessaire pour cette étape. Au pire, on peut prendre de la peinture de type Enamel (Humbrol pour maquettes). Le diluant doit être approprié pour le type de peinture utilisé, sachant que beaucoup de maquettistes utilisent de l'essence de térébenthine ou équivalent pour les huiles. Pour ma part j'utilise de l'essence à briquet (achetable dans les bureaux de tabac, par exemple) qui est un bon diluant pour la peinture à l'huile, mais qui est très fluide (meilleur effet de lavis) et s'évapore très vite, ce qui accélère l'ensemble de l'opération (la térébenthine est très longue à sécher et l'odeur n'est pas appréciée par tout le monde...).
Donc : dans un mélangeur (j'utilise des bouchons de bouteille d'eau minérale), mélanger la teinte voulue (pour le cas présent 50% de noir, 50% de Terre de Sienne, en très petite quantité) avec l'essence à briquet (dans une proportion de 90% d'essence, 10% de peinture). Le mélange doit être TRES dilué et peu couvrant...
Utiliser ensuite un pinceau de petite taille et de bonne qualité, POINTU. Absorber une petite goutte de peinture avec le pinceau et toucher très légèrement un recoin de la pièce à traiter : la peinture très diluée va immédiatement 'couler' par capillarité dans les creux et recoins adjacents. L'idée est de traiter l'ensemble des angles, lignes de structures, etc. de chaque pièce afin de simuler l'ombrage de chaque détail...
Remettre très régulièrement de la peinture sur le pinceau, et régler le mélange (plus d'essence ou plus de peinture) afin d'obtenir un bon effet. Rappelez-vous, l'idée n'est pas de PEINDRE avec le pinceau, mais de faire couler le liquide coloré dans les creux et recoins de la pièce.
En cas de débordement sur un relief ou une zone plate (et ça arrive assez souvent, attendre quelques minutes avant de prendre un autre pinceau (une forme brosse est préférable), propre, légèrement imbibé de diluant, pour enlever précautionneusement la peinture en trop (ça part très bien même après plus de 30 minutes, grâce aux propriétés de la peinture à l'huile).
Traiter toutes les pièces du cockpit avec ce traitement. Avec un peu d'entraînement (le mieux est d'essayer d'abord sur une pièce non utilisée pour se faire la main), l'opération n'est pas difficile mais prend du temps pour traiter toutes les pièces (2 heures en ce qui me concerne pour tout le cockpit).
Rappelez-vous la nécessité absolue de passer avant cette étape de lavis une couche de vernis acrylique sur vos pièces. Sinon l'application de peinture à l'huile et de diluant approprié risque d'attaquer la peinture sous-jacente, et ça oblige à tout recommencer après décapage...
L'effet est démontré sur l'image suivante, regardez les creux de chaque pièce.
Il est ensuite nécessaire de LAISSER SECHER longuement les pièces, sinon l'étape suivante risque de supprimer la majorité de cet effet... 12 ou 24 heures est un minimum (pour être sûr, essayer d'essuyer légèrement un recoin contenant le lavis avec la pointe d'un pinceau sec, au bout de 12 heures. Si ça part pas, ça doit être bon. Sinon, attendre plus longtemps !).
Qu'est-ce qu'un lavis ? c'est un mélange de peinture sombre, TRES dilué, que l'on va appliquer dans les recoins des pièces afin de renforcer le contraste de celles-ci... Le choix de la teinte dépend en général de la teinte initiale et de l'effet recherché : noir pour les teintes de base déjà sombres, gris moyen ou foncé pour un effet neutre, marron pour intégrer l'effet de saleté, de crasse ou de boue.
J'ai pour ma part choisi un mélange 50/50 de noir et de terre de sienne (marron). Il est fortement conseillé d'utiliser des peintures à l'huile (celles utilisées par les artistes pour les tableaux), pour leur qualités et leur fluidité, et pour leur LONG temps de séchage qui est un effet nécessaire pour cette étape. Au pire, on peut prendre de la peinture de type Enamel (Humbrol pour maquettes). Le diluant doit être approprié pour le type de peinture utilisé, sachant que beaucoup de maquettistes utilisent de l'essence de térébenthine ou équivalent pour les huiles. Pour ma part j'utilise de l'essence à briquet (achetable dans les bureaux de tabac, par exemple) qui est un bon diluant pour la peinture à l'huile, mais qui est très fluide (meilleur effet de lavis) et s'évapore très vite, ce qui accélère l'ensemble de l'opération (la térébenthine est très longue à sécher et l'odeur n'est pas appréciée par tout le monde...).
Donc : dans un mélangeur (j'utilise des bouchons de bouteille d'eau minérale), mélanger la teinte voulue (pour le cas présent 50% de noir, 50% de Terre de Sienne, en très petite quantité) avec l'essence à briquet (dans une proportion de 90% d'essence, 10% de peinture). Le mélange doit être TRES dilué et peu couvrant...
Utiliser ensuite un pinceau de petite taille et de bonne qualité, POINTU. Absorber une petite goutte de peinture avec le pinceau et toucher très légèrement un recoin de la pièce à traiter : la peinture très diluée va immédiatement 'couler' par capillarité dans les creux et recoins adjacents. L'idée est de traiter l'ensemble des angles, lignes de structures, etc. de chaque pièce afin de simuler l'ombrage de chaque détail...
Remettre très régulièrement de la peinture sur le pinceau, et régler le mélange (plus d'essence ou plus de peinture) afin d'obtenir un bon effet. Rappelez-vous, l'idée n'est pas de PEINDRE avec le pinceau, mais de faire couler le liquide coloré dans les creux et recoins de la pièce.
En cas de débordement sur un relief ou une zone plate (et ça arrive assez souvent, attendre quelques minutes avant de prendre un autre pinceau (une forme brosse est préférable), propre, légèrement imbibé de diluant, pour enlever précautionneusement la peinture en trop (ça part très bien même après plus de 30 minutes, grâce aux propriétés de la peinture à l'huile).
Traiter toutes les pièces du cockpit avec ce traitement. Avec un peu d'entraînement (le mieux est d'essayer d'abord sur une pièce non utilisée pour se faire la main), l'opération n'est pas difficile mais prend du temps pour traiter toutes les pièces (2 heures en ce qui me concerne pour tout le cockpit).
Rappelez-vous la nécessité absolue de passer avant cette étape de lavis une couche de vernis acrylique sur vos pièces. Sinon l'application de peinture à l'huile et de diluant approprié risque d'attaquer la peinture sous-jacente, et ça oblige à tout recommencer après décapage...
L'effet est démontré sur l'image suivante, regardez les creux de chaque pièce.
Il est ensuite nécessaire de LAISSER SECHER longuement les pièces, sinon l'étape suivante risque de supprimer la majorité de cet effet... 12 ou 24 heures est un minimum (pour être sûr, essayer d'essuyer légèrement un recoin contenant le lavis avec la pointe d'un pinceau sec, au bout de 12 heures. Si ça part pas, ça doit être bon. Sinon, attendre plus longtemps !).
#5
L'étape d'aujourd'hui s'appelle le DryBrush (brossage à sec) : c'est l'étape complémentaire du lavis : le drybrush consiste à faire ressortir les reliefs des pièces en les coloriant en couleur plus claire que la teinte de base. Le procédé teinte de base + lavis sombre + drybrush clair renforce de façon spectaculaire le relief des détails, ce qui élimine la perte de luminosité inhérente à la réduction d'échelle...
Pour le drybrush, choisir un petit pinceau de type brosse (plat) en bon état et de bonne qualité, et choisir une teinte dérivée de la teinte de base : pour un cockpit comme celui du Wildcat dont la teinte de base est Interior Green, un jaune est adapté. J'ai utilisé un Zinc Chromate Humbrol (l'acrylique est la aussi déconseillée). Le blanc, conseillé par certains, me paraît trop contrasté sauf sur une teinte de base très claire. L'aluminium est à réserver aux pièces en métal naturel ou pour simuler un effet de peinture eraillée.
Mélanger le pot et recueillir sur le pinceau la partie la plus épaisse de la peinture (le fond non liquide des pots contenant le plus de pigments), puis essuyer le pinceau plusieurs fois sur une feuille de papier puis un chiffon jusqu'à ce que la trace du pinceau soit presque inexistante : il reste des pigements sur le pinceau mais un trait sans appuyer ne doit pas laisser de trace...
Ensuite, passer le pinceau sur l'ensemble des reliefs des pièces à traiter : miracle, les arêtes et reliefs apparaissent dans la couleur du pinceau. L'opération oblige à rajouter des pigments de peinture sur le pinceau assez fréquemment, et toute la difficulté de l'opération consiste à bien doser l'état de la peinture sur le pinceau : trop de peinture pas assez sèche va 'peindre' le plastique et produira un effet de tâche désastreux, il faut seulement que le peu de peinture s'accroche sur les reliefs sans jamais s'appliquer sur les creux ou les zones plates...
Il vaut mieux répéter plusieurs fois l'opération en cas de besoin pour renforcer l'effet graduellement plutôt que d'essayer d'obtenir directement l'effet final, les risques seront ainsi limités.
J'ai ensuite renforcé l'effet légèrement par application d'un drybrush légèrement plus clair (Humbrol ZincChromate + 30% de Blanc Mat) sur les zones les plus en relief.
Voici le rendu obtenu sur les pièces montrées dans l'étape précédente :
L'opération complète permet de plus d'éclaircir notablement les pièces. On peut également remarquer à ce stade la mise en place du manche à balai, non encore peint. Il est intéressant de savoir que l'effet final peut être fignolé à volonté en effectuant quelques passages supplémentaires de drybrush et/ou de lavis sombre dans les creux... Le tout est d'avoir la main légère, et de savoir s'arréter avant un effet trop marqué et peu agréable à l'oeil !
La prochaine étape consistera à peindre les détails du cockpit (panneaux, leviers, boutons, etc...).
Pour le drybrush, choisir un petit pinceau de type brosse (plat) en bon état et de bonne qualité, et choisir une teinte dérivée de la teinte de base : pour un cockpit comme celui du Wildcat dont la teinte de base est Interior Green, un jaune est adapté. J'ai utilisé un Zinc Chromate Humbrol (l'acrylique est la aussi déconseillée). Le blanc, conseillé par certains, me paraît trop contrasté sauf sur une teinte de base très claire. L'aluminium est à réserver aux pièces en métal naturel ou pour simuler un effet de peinture eraillée.
Mélanger le pot et recueillir sur le pinceau la partie la plus épaisse de la peinture (le fond non liquide des pots contenant le plus de pigments), puis essuyer le pinceau plusieurs fois sur une feuille de papier puis un chiffon jusqu'à ce que la trace du pinceau soit presque inexistante : il reste des pigements sur le pinceau mais un trait sans appuyer ne doit pas laisser de trace...
Ensuite, passer le pinceau sur l'ensemble des reliefs des pièces à traiter : miracle, les arêtes et reliefs apparaissent dans la couleur du pinceau. L'opération oblige à rajouter des pigments de peinture sur le pinceau assez fréquemment, et toute la difficulté de l'opération consiste à bien doser l'état de la peinture sur le pinceau : trop de peinture pas assez sèche va 'peindre' le plastique et produira un effet de tâche désastreux, il faut seulement que le peu de peinture s'accroche sur les reliefs sans jamais s'appliquer sur les creux ou les zones plates...
Il vaut mieux répéter plusieurs fois l'opération en cas de besoin pour renforcer l'effet graduellement plutôt que d'essayer d'obtenir directement l'effet final, les risques seront ainsi limités.
J'ai ensuite renforcé l'effet légèrement par application d'un drybrush légèrement plus clair (Humbrol ZincChromate + 30% de Blanc Mat) sur les zones les plus en relief.
Voici le rendu obtenu sur les pièces montrées dans l'étape précédente :
L'opération complète permet de plus d'éclaircir notablement les pièces. On peut également remarquer à ce stade la mise en place du manche à balai, non encore peint. Il est intéressant de savoir que l'effet final peut être fignolé à volonté en effectuant quelques passages supplémentaires de drybrush et/ou de lavis sombre dans les creux... Le tout est d'avoir la main légère, et de savoir s'arréter avant un effet trop marqué et peu agréable à l'oeil !
La prochaine étape consistera à peindre les détails du cockpit (panneaux, leviers, boutons, etc...).
#6
PEINTURE DES DETAILS DU COCKPIT :
Cette étape est déterminante pour l'apparence définitive du cockpit, mais ne présente pas de difficultés particulières, à condition de ne pas trembler ! Voilà les résultats de cette opération, accompagnés par certaines des peintures utilisées :
Précaution indispensable pour détailler son cockpit avec un minimum de réalisme, de la documentation appropriée ! Celle-ci peut se trouver dans des ouvrages spécialisés, des magazines de maquettisme, ou sur le Web... Le tout est d'arriver à trouver l'appareil réalisé, dans le même sous-type (ici F4F-4) (les appareils peuvent être très différents d'un sous-type à l'autre), et su possible avec des photos d'époque : beaucoup d'appareils restaurés ne sont pas très fidèles sur les détails, et certains arborent un cockpit quasi contemporain (horreur et sacrilège :x )... Les détails (couleurs, ajout éventuel de pièces en scratch) seront puisés dans ces documentations.
Le détaillage s'effectue avec un pinceau très fin de bonne qualité, il est donc nécessaire d'utiliser des peintures s'appliquant au pinceau (les acryliques Gunze ou Tamiya, ou certaines autres marques dédiées à l'aérographe, ne sont donc pas conseillées). J'utilise des acryliques Prince August (voir première photo de cette étape), et complète éventuellement avec des peintures Humbrol.
Le travail consiste 'simplement' à peindre les panneaux, cadrans, tuyaux, coussins, ceintures, etc. dans la couleur appropriée. Il est possible, et même conseillé, d'appliquer les techniques de lavis et drybrush expliquées précédemment sur les couleurs appliquées, afin de faire mieux ressortir les détails et les couleurs... On s'abstiendra toutefois d'appliquer lavis et drybrush sur les détails minuscules tels que boutons, voyants et inscriptions, pour lequel un micro-point de peinture suffira généralement...
Il est important de 'casser' les teintes trop franches et appliquées sur de 'grandes' surfaces afin d'améliorer le rendu. C'est notamment le cas pour les boîtes et panneaux noirs sur les flanc du cockpit : les peindre simplement en noir ne donnera pas un bon rendu (impression de trou sombre) : il est préférable d'appliquer un léger drybrush en gris moyen une fois le noir appliqué, qui fera ressortir les arêtes de façon intéressante.
Enfin, j'effectue la peinture des micro-détails (boutons, interrupteurs, voyants, simulation d'inscriptions sur les boîtiers d'instruments) avec la pointe (taillée pour encore plus de précision) d'un cure-dent très légèrement trempé dans une goutte d'acrylique de couleur adéquate (même le pinceau le plus fin est souvent peu pratique, tout au moins à mon avis).
Voilà le rendu final, suite à l'application après séchage d'une couche de vernis mat Gunze :
Remarque : il est en général conseillé de 'forcer' un peu sur les couleurs et les contrastes afin d'attirer l'attention sur le cockpit, qui à cette échelle, s'il est 100% fidèle à la réalité, risque de paraître terne et plat... Tout est affaire de goût... d'essais et d'expérience... et de modération... Voici un détail, avec le baquet du pilote, notez les ceintures en photodécoupe, mise en forme et mise en évidence par les techniques habituelles du lavis et du drybrush...
Prochain épisode, la mise en place des instruments du tableau de bord... A très bientôt 8)
Cette étape est déterminante pour l'apparence définitive du cockpit, mais ne présente pas de difficultés particulières, à condition de ne pas trembler ! Voilà les résultats de cette opération, accompagnés par certaines des peintures utilisées :
Précaution indispensable pour détailler son cockpit avec un minimum de réalisme, de la documentation appropriée ! Celle-ci peut se trouver dans des ouvrages spécialisés, des magazines de maquettisme, ou sur le Web... Le tout est d'arriver à trouver l'appareil réalisé, dans le même sous-type (ici F4F-4) (les appareils peuvent être très différents d'un sous-type à l'autre), et su possible avec des photos d'époque : beaucoup d'appareils restaurés ne sont pas très fidèles sur les détails, et certains arborent un cockpit quasi contemporain (horreur et sacrilège :x )... Les détails (couleurs, ajout éventuel de pièces en scratch) seront puisés dans ces documentations.
Le détaillage s'effectue avec un pinceau très fin de bonne qualité, il est donc nécessaire d'utiliser des peintures s'appliquant au pinceau (les acryliques Gunze ou Tamiya, ou certaines autres marques dédiées à l'aérographe, ne sont donc pas conseillées). J'utilise des acryliques Prince August (voir première photo de cette étape), et complète éventuellement avec des peintures Humbrol.
Le travail consiste 'simplement' à peindre les panneaux, cadrans, tuyaux, coussins, ceintures, etc. dans la couleur appropriée. Il est possible, et même conseillé, d'appliquer les techniques de lavis et drybrush expliquées précédemment sur les couleurs appliquées, afin de faire mieux ressortir les détails et les couleurs... On s'abstiendra toutefois d'appliquer lavis et drybrush sur les détails minuscules tels que boutons, voyants et inscriptions, pour lequel un micro-point de peinture suffira généralement...
Il est important de 'casser' les teintes trop franches et appliquées sur de 'grandes' surfaces afin d'améliorer le rendu. C'est notamment le cas pour les boîtes et panneaux noirs sur les flanc du cockpit : les peindre simplement en noir ne donnera pas un bon rendu (impression de trou sombre) : il est préférable d'appliquer un léger drybrush en gris moyen une fois le noir appliqué, qui fera ressortir les arêtes de façon intéressante.
Enfin, j'effectue la peinture des micro-détails (boutons, interrupteurs, voyants, simulation d'inscriptions sur les boîtiers d'instruments) avec la pointe (taillée pour encore plus de précision) d'un cure-dent très légèrement trempé dans une goutte d'acrylique de couleur adéquate (même le pinceau le plus fin est souvent peu pratique, tout au moins à mon avis).
Voilà le rendu final, suite à l'application après séchage d'une couche de vernis mat Gunze :
Remarque : il est en général conseillé de 'forcer' un peu sur les couleurs et les contrastes afin d'attirer l'attention sur le cockpit, qui à cette échelle, s'il est 100% fidèle à la réalité, risque de paraître terne et plat... Tout est affaire de goût... d'essais et d'expérience... et de modération... Voici un détail, avec le baquet du pilote, notez les ceintures en photodécoupe, mise en forme et mise en évidence par les techniques habituelles du lavis et du drybrush...
Prochain épisode, la mise en place des instruments du tableau de bord... A très bientôt 8)
#7
La réalisation du tableau de bord dépend de votre modèle et du type de pièces fournies : dans notre exemple, le kit de détaillage Aires pour le Wildcat fournit le tableau de bord en résine, une planche d'instruments imprimée sur un film transparent, et un panneau frontal en photo-découpe. Je vais donc expliciter cette technique. Les autres possibilités sont une micro-peinture des cadrans directement sur le tableau de bord en plastique (avec les mêmes techniques que celles décrites dans l'étape précédente pour le détaillag du cockpit), ou la pose de décals découpés à l'emporte-pièce dans le décal fourni avec la maquette et figurant le tableau de bord (jamais tout le décal !!! il faut découper chaque instrument et le poser dans son réceptacle sur le panneau, pour un effet très largement supérieur...).
La photo suivante montre les 3 pièces qui vont constituer le tableau de bord. De haut en bas :
1. le tableau de bord en résine, ici déjà peint (la couleur blanche est appliquée sommairement et permettra au film d'instruments d'apparaitre une fois mis en place.
2. le film d'instruments, découpé soigneusement avec une pointe X-Acto.
3. le panneau d'instruments en photo-découpe, ici peint et détaillé avec quelques voyants et interrupteurs (via la technique du cure-dent).
A ce stade, le seul travail restant consiste à coller le fim d'instruments sous le panneau en photo-découpe, puis une fois l'ensemble sec (être patient), coller l'ensemble sur le tableau de bord...
Cette étape peut être délicate suivant le procédé utilisé : toutes les colles ne permettent pas d'assembler ces matériaux, et la colle la plus appropriée (cyano-acrylate ou super-glue) aura un effet désastreux et définitif sur le fim d'instruments si la colle déborde sur un cadran visible... donc, si vous n'êtes pas sûr de vous pour appliquer des micro-gouttes de super-glue sur le fim ENTRE les instruments, avant d'assembler le film et le panneau (pas de droit à l'erreur !!), mieux vaut utiliser de la bête colle à bois (colle blanche), dont une quantité minuscule (via pointe taillée d'un cure-dents) sera appliquée sur le fim d'instruments qui sera ensuite collé sous le panneau en photo-découpe... La colle à bois présente l'avantage de sécher lentement, permettant de positionner finement les pièces (important pour que les dessins coincident avec les trous des cadrans), et de devenir transparente en séchant, ce qui élimine quasiment les problèmes des autres colles... Par contre, attention, ça colle beaucoup moins bien, donc être prudent durant les manipulations !
Voici le résultat du premier assemblage, tenu en place sur un ruban cache Tamiya, et figurant à coté de la pointe du cure-dents ayant servi à dessiner les voyants rouge, gris et blanc du panneau, et également à appliquer la colle :
La photo suivante montre les 3 pièces qui vont constituer le tableau de bord. De haut en bas :
1. le tableau de bord en résine, ici déjà peint (la couleur blanche est appliquée sommairement et permettra au film d'instruments d'apparaitre une fois mis en place.
2. le film d'instruments, découpé soigneusement avec une pointe X-Acto.
3. le panneau d'instruments en photo-découpe, ici peint et détaillé avec quelques voyants et interrupteurs (via la technique du cure-dent).
A ce stade, le seul travail restant consiste à coller le fim d'instruments sous le panneau en photo-découpe, puis une fois l'ensemble sec (être patient), coller l'ensemble sur le tableau de bord...
Cette étape peut être délicate suivant le procédé utilisé : toutes les colles ne permettent pas d'assembler ces matériaux, et la colle la plus appropriée (cyano-acrylate ou super-glue) aura un effet désastreux et définitif sur le fim d'instruments si la colle déborde sur un cadran visible... donc, si vous n'êtes pas sûr de vous pour appliquer des micro-gouttes de super-glue sur le fim ENTRE les instruments, avant d'assembler le film et le panneau (pas de droit à l'erreur !!), mieux vaut utiliser de la bête colle à bois (colle blanche), dont une quantité minuscule (via pointe taillée d'un cure-dents) sera appliquée sur le fim d'instruments qui sera ensuite collé sous le panneau en photo-découpe... La colle à bois présente l'avantage de sécher lentement, permettant de positionner finement les pièces (important pour que les dessins coincident avec les trous des cadrans), et de devenir transparente en séchant, ce qui élimine quasiment les problèmes des autres colles... Par contre, attention, ça colle beaucoup moins bien, donc être prudent durant les manipulations !
Voici le résultat du premier assemblage, tenu en place sur un ruban cache Tamiya, et figurant à coté de la pointe du cure-dents ayant servi à dessiner les voyants rouge, gris et blanc du panneau, et également à appliquer la colle :
#8
Juste une photo de l'état actuel : la paroi droite a été collée en place à la cyano-acrylate (non sans quelques difficultés, les différentes pièces (siège, paroi derrière le pilote, paroi de droite) ne s'ajustant pas correctement au premier essai... La résine étant un matériau non flexible et TRES fragile, il a fallu jouer de la lame X-acto et de la lime pour arriver à un ajustage correct... Rien de bien méchant, mais manipuler des pièces de résine déjà peintes n'est pas vraiment mon sport préféré... Ouf !
Ce qui commence à me désespérer sérieusement, c'est que le cockpit du Wildcat est réellement étroit :shock: :shock: Une fois la paroi gauche en place, on ne verra absolument plus la plupart des détails du cockpit, en particulier sur les parois (qui ont un rebord proéminent) et derrière le siège du pilote (regardez bien les photos précédentes, et notamment la bouteille verte (oxygène) derrière le siège, on ne la verra plus :x
Mais bon, disons que c'est une part de l'orgueil maniaque des maquettistes : "si si je t'assure, on ne le voie pas, mais tout est reproduit à l'intérieur, ça ne m'a pris que 3 mois de boulot de toutes façons" (dernière parole avant que votre épouse ou copine appelle l'asile psychiatrique en urgence :lol: )...
Ce qui commence à me désespérer sérieusement, c'est que le cockpit du Wildcat est réellement étroit :shock: :shock: Une fois la paroi gauche en place, on ne verra absolument plus la plupart des détails du cockpit, en particulier sur les parois (qui ont un rebord proéminent) et derrière le siège du pilote (regardez bien les photos précédentes, et notamment la bouteille verte (oxygène) derrière le siège, on ne la verra plus :x
Mais bon, disons que c'est une part de l'orgueil maniaque des maquettistes : "si si je t'assure, on ne le voie pas, mais tout est reproduit à l'intérieur, ça ne m'a pris que 3 mois de boulot de toutes façons" (dernière parole avant que votre épouse ou copine appelle l'asile psychiatrique en urgence :lol: )...
#9
Merci :D 8) :P :lol:je v pas faire un long post pour pas faire tâche ici
bon boulot et vivement le prochain épisode :D
Et au fait, les remarques, commentaires ou questions sur la réalisation sont les bienvenues... Si vous ne voulez pas 'interrompre' le thread, vous pouvez toujours en démarrer un du genre 'questions sur Montage pas à pas Wildcat' ou quelque chose du genre...
A+
#10
L'ensemble des pièces du cockpit est à présent assemblé. Il est temps de vérifier l'adaptation de cet ensemble dans le fuselage, opération obligatoire avant le collage définitif, d'autant plus que ce cockpit est un kit complémentaire et pas les pièces de la boîte Tamiya...
Petite opération initiale, il faut supprimer la 'casquette' du tableau de bord qui est moulée avec les moitiés du fuselage et qui font double emploi avec la casquette du kit Aires... Un petit travail à la scie, à la lame X-Acto et un ponçage soigneux permet de supprimer ce plastique superflu (sachant que le fignolage ne peut se faire qu'avec le dry-fit, donc attention à ne pas enlever trop de matière, ce qui serait difficilement rattrapable.
Il faut également poncer les quelques instruments du cockpit gravés sur les faces intérieures des fuselages (pochettes de cuir, boitiers), qui géneraient le bon positionnement du kit Aires.
Pour effectuer un 'dry-fit' (assemblage à sec - sans colle) de ce type, il suffit d'assembler les deux parties du fuselage avec du scotch (ici de la bande cache Tamiya), puis de positionner le cockpit à son emplacement...
C'est bien ce que je pensais le cockpit ne jointe pas à 100%... Il reste un espace d'environ 1mm entre le bord supérieur des parois latérales du cockpit et le bord équivalent des moitiés de fuselage. Ce problème est montré par les zones rouges sur la photographie suivante (la partie verte montre la zone 'casquette' supprimée du plastique avant positionnement du cockpit.
Pour arranger ce problème, pas de miracles : INTERDIT DE FORCER !!! (c'est vrai pour tous les assemblages). Il faut essayer de trouver le problème, et par un délicat et parcimonieux ponçage de la zone incrimineux, arriver à un emboîtage parfait... Bien sûr certains assemblages ne peuvent être corrigés par un simple ponçage et dans ce cas l'ajout de matière (mastic ou carte plastique) peut s'avérer nécessaire... Ce n'est pas a priori le cas ici et un simple ponçage des parois internes du fuselage et des extérieurs de montants du cockpit devraient pouvoir corriger l'ajustement...
Petite opération initiale, il faut supprimer la 'casquette' du tableau de bord qui est moulée avec les moitiés du fuselage et qui font double emploi avec la casquette du kit Aires... Un petit travail à la scie, à la lame X-Acto et un ponçage soigneux permet de supprimer ce plastique superflu (sachant que le fignolage ne peut se faire qu'avec le dry-fit, donc attention à ne pas enlever trop de matière, ce qui serait difficilement rattrapable.
Il faut également poncer les quelques instruments du cockpit gravés sur les faces intérieures des fuselages (pochettes de cuir, boitiers), qui géneraient le bon positionnement du kit Aires.
Pour effectuer un 'dry-fit' (assemblage à sec - sans colle) de ce type, il suffit d'assembler les deux parties du fuselage avec du scotch (ici de la bande cache Tamiya), puis de positionner le cockpit à son emplacement...
C'est bien ce que je pensais le cockpit ne jointe pas à 100%... Il reste un espace d'environ 1mm entre le bord supérieur des parois latérales du cockpit et le bord équivalent des moitiés de fuselage. Ce problème est montré par les zones rouges sur la photographie suivante (la partie verte montre la zone 'casquette' supprimée du plastique avant positionnement du cockpit.
Pour arranger ce problème, pas de miracles : INTERDIT DE FORCER !!! (c'est vrai pour tous les assemblages). Il faut essayer de trouver le problème, et par un délicat et parcimonieux ponçage de la zone incrimineux, arriver à un emboîtage parfait... Bien sûr certains assemblages ne peuvent être corrigés par un simple ponçage et dans ce cas l'ajout de matière (mastic ou carte plastique) peut s'avérer nécessaire... Ce n'est pas a priori le cas ici et un simple ponçage des parois internes du fuselage et des extérieurs de montants du cockpit devraient pouvoir corriger l'ajustement...
#12
Juste un petit encouragement!!!
Je suit le montage avec délectation!!! Superbe!!!
Je suit le montage avec délectation!!! Superbe!!!
All those moments will be lost in time..... like tears in rain...
Allé, bois un coup tu diras moins de conneries!
J'vais t'en foutre moi du Grand Canyon!
Et tombent les anges en feu. La foudre les entoure de ses éclairs, brûlants dans les flammes ardentes d’Orc.
Galerie photo
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#13
Un seul mot : EPATANT ! Mais une question: les doses de patience tu les achètes en bonbonne de 50 litres ?
Papy
#14
Merci pour vos encouragements 8)
En ce qui concerne la patience.... Ben oui, il en faut, mais à partir du moment où on se met dans la tête que le modèle sera fini à son rythme, et que l'on ne cherche pas à en faire 'encore un peu plus', pour terminer plus vite, on n'a plus de problèmes... Le secret est là.
Les étapes décrites ont du me prendre environ 12 heures de travail... Mais voir le modèle prendre forme petit à petit, et enfin contempler le résultat au bout de quelques semaines, est réellement gratifiant
Je préfère faire une maquette pour laquelle je me dis : "là, je n'aurais pas su faire mieux" que trois ou quatres dans le même temps en me disant : "tiens, c'est dommage, là j'aurais du faire ça... ou ça... etc..."...
Et ce qui est encore plus jouissif, c'est que le niveau maximal de savoir-faire progresse à chaque fois !!! donc on peut progresser à chaque nouveau modèle :P
En ce qui concerne la patience.... Ben oui, il en faut, mais à partir du moment où on se met dans la tête que le modèle sera fini à son rythme, et que l'on ne cherche pas à en faire 'encore un peu plus', pour terminer plus vite, on n'a plus de problèmes... Le secret est là.
Les étapes décrites ont du me prendre environ 12 heures de travail... Mais voir le modèle prendre forme petit à petit, et enfin contempler le résultat au bout de quelques semaines, est réellement gratifiant
Je préfère faire une maquette pour laquelle je me dis : "là, je n'aurais pas su faire mieux" que trois ou quatres dans le même temps en me disant : "tiens, c'est dommage, là j'aurais du faire ça... ou ça... etc..."...
Et ce qui est encore plus jouissif, c'est que le niveau maximal de savoir-faire progresse à chaque fois !!! donc on peut progresser à chaque nouveau modèle :P
#15
Suite des opérations : en fait, après de très nombreux dry-fits entrecoupés de légers ponçages, destinés à faire coincider au mieux le cockpit et le fuselage, je dois me rendre à l'évidence : il n'est pas possible d'insérer correctement le bloc cockpit dans le fuselage sans ajout de matière entre les bords du cockpit et ceux du fuselage (voir image de l'article précédent) : sans cela, les bords laissent irrémédiablement entrevoir un léger jour De plus, ayant eu la main un peu trop lourde lors du ponçage de la casquette du collimateur, un jour très léger est également visible entre l'avant du cockpit et le bord correspondant du fuselage.
Bref, je décide de coller à ces endroits du cockpit 3 fines languettes de plasticarte, collées à la cyano puis poncées de façon très méticuleuse avec de très nombreux assemblages... Je n'ai pas compté mais je pense que ces opérations de ponçage et de dry-fit m'ont pris entre une et deux heures... La photo ci-dessous présente les languettes de plasticarte en position :
On notera également que les parois extérieures latérales du bloc cockpit ont été fortement poncées pour s'adapter correctement à l'intérieur du fuselage, à un point tel que certaines portions ne sont désormais pas plus épaisses que du papier et laissent transparaître de façon parfois très marquée la peinture intérieure de la pièce...
Bref, je décide de coller à ces endroits du cockpit 3 fines languettes de plasticarte, collées à la cyano puis poncées de façon très méticuleuse avec de très nombreux assemblages... Je n'ai pas compté mais je pense que ces opérations de ponçage et de dry-fit m'ont pris entre une et deux heures... La photo ci-dessous présente les languettes de plasticarte en position :
On notera également que les parois extérieures latérales du bloc cockpit ont été fortement poncées pour s'adapter correctement à l'intérieur du fuselage, à un point tel que certaines portions ne sont désormais pas plus épaisses que du papier et laissent transparaître de façon parfois très marquée la peinture intérieure de la pièce...
#16
Après des heures (je n'exagère pas :shock: ) de ponçages et ajustages divers, le cockpit est enfin collé en place dans la partie supérieure du fuselage. Une fois la colle totalement sèche, on procède à des ajustements très précautionneux par ponçage supplémentaire des joints, ceux-ci étant mastiqués si nécessaire à la colle super-glue (très pratique pour remplir les fentes minuscules, plutôt que les divers mastics peu pratiques à manipuler).
Le dossier du siège en particulier, ainsi que la casquette du collimateur subissent un mastiquage/ponçage approfondi. On remarquera sur la photo que quelques micro-fissures subsistent, principalement à la base du rebord droit du dossier arborant le repose-tête (sera comblé par la technique décrite plus haut : SuperGlue + ponçage).
La vue ci-dessous montre le dessous du fuselage supérieur et le block cockpit, fortement poncé pour s'insérer correctement dans les deux demi-fuselages. L'assemblage des deux coques a été testé plus d'une dizaine de fois entre les opérations de ponçage, jusqu'à obtenir un jointage parfait (les modèles Tamiya sont le plus souvent exempts de reproches sur les assemblages, le problème vient ici du cockpit Aires qui joue les troubles-fêtes).
D'autre part, on n'oubliera pas à ce stade de peindre en blanc Tamiya (ou autre) l'intérieur des coques de fuselage correspondant au puit de train principal, ainsi que les pièces associées (jambes principales de train, radiateur, cloison cockpit/puit de train), ceci étant très difficile une fois le fuselage refermé (ce n'est pas systématique mais particulièrement vrai pour le Wildcat). On déroge ainsi à la règle de base qui consiste à peindre généralement une surface après assemblage, collage et ponçage mais cela serait très peu pratique dans le cas présent... Il sera toujours possible de retoucher la peinture par la suite.
Le dossier du siège en particulier, ainsi que la casquette du collimateur subissent un mastiquage/ponçage approfondi. On remarquera sur la photo que quelques micro-fissures subsistent, principalement à la base du rebord droit du dossier arborant le repose-tête (sera comblé par la technique décrite plus haut : SuperGlue + ponçage).
La vue ci-dessous montre le dessous du fuselage supérieur et le block cockpit, fortement poncé pour s'insérer correctement dans les deux demi-fuselages. L'assemblage des deux coques a été testé plus d'une dizaine de fois entre les opérations de ponçage, jusqu'à obtenir un jointage parfait (les modèles Tamiya sont le plus souvent exempts de reproches sur les assemblages, le problème vient ici du cockpit Aires qui joue les troubles-fêtes).
D'autre part, on n'oubliera pas à ce stade de peindre en blanc Tamiya (ou autre) l'intérieur des coques de fuselage correspondant au puit de train principal, ainsi que les pièces associées (jambes principales de train, radiateur, cloison cockpit/puit de train), ceci étant très difficile une fois le fuselage refermé (ce n'est pas systématique mais particulièrement vrai pour le Wildcat). On déroge ainsi à la règle de base qui consiste à peindre généralement une surface après assemblage, collage et ponçage mais cela serait très peu pratique dans le cas présent... Il sera toujours possible de retoucher la peinture par la suite.
#17
Miracle... Après avoir poncé pendant des heures et également supprimé à la lame X-Acto la majorité des protubérances internes du fuselage inférieur, qui génaient l'assemblage, j'ai fini par obtenir un assemblage fuselage+cockpit qui s'assemble sans forcer et sans jour malheureux... :x :x C'est pas l'étape la plus intéressante du montage !
Enfin bon, tout est prêt pour l'étape suivante. La cloison pare-feu entre le cockpit et le compartiment moteur est peinte en blanc et les détails apparents sont détaillés à l'acrylique : tubulures, chaînes (incroyable mais vrai : le Wildcat disposait d'un train d'atterrissage dont le mécanisme était actionné à la main par le pilote à l'aide d'une manivelle - bien visible dans le cockpit Aires - et qui était relié au train par un ensemble de chaînes bien reproduit par Tamiya). Comme d'habitude, ces détails sont ensuite mis en valeur par un drybrush adéquat (cf étapes précédentes). Enfin, la cloison est vernie (Klir) pour la protéger, avant passage d'un lavis/jus (peinture à l'huile grise + alcool à briquet) dans les creux. Ne pas hésiter sur ce lavis, les puits de train sont relativement sales en conditions opérationnelles et cela peut être simulé correctement par un lavis suffisant.
Enfin, on prend soin des deux petites fenêtres présentes sous le ventre de l'appareil, sous le cockpit : celles-ci permettaient au pilote de regarder littéralement "sous ses pieds" et les puits reliant ces ouvertures au cockpit sont bien reproduits par le kit Aires (le cockpit Tamiya est faux sur ce plan, le plancher du cockpit n'étant pas ouvert et masquant donc ces ouvertures).
On prend soin de peindre le pourtour des fenêtres en blanc, puis de prélever délicatement les deux vitres (plastique transparent), de les ébarber et poncer finement sur les pourtours, puis de les coller sur les ouvertures prévues dans le fuselage, à l'aide de colle à bois classique, étalée avec parcimonie sur les rebords à l'aide d'un cure-dents taillé (la colle à bois devient transparente en séchant et n'obscurcit pas les plastiques transparents, à la différence de la Super-Glue ou de la colle plastique, à éviter pour les surfaces vitrées). Par contre on fera attention à l'assemblage, qui est plus fragile, la colle à bois n'étant pas prévue pour des assemblages très forts à base de plastique.
Sur cette photo on notera la peinture à l'aéro du pourtour des hublots ventraux (j'aurais pu les peindre au pinceau...). Cette peinture a un rendu trop granuleux (Gunze Blanc Mat, malgré dilution) et je vais devoir effectuer un ponçage au papier 2000 à l'eau et avec un chiffon doux pour être sûr d'éliminer tout relief qui pourrait apparaître lors de la peinture complète du ventre de l'appareil... Ca m'apprendra à peindre malgré l'apparition de points dans la peinture :?
On aperçoit d'autre part la cloison pare-feu mise en place et collée dans le fuselage inférieur (plutôt que dans le fuselage supérieur comme indiqué dans la notice de montage, car cette pièce laisse apparaître un jour d'un demi-millimètre (encore ! je suis maudit), totalement invisible en haut (contre le fuselage supérieur), mais qui serait bien visible en bas : l'assemblage dans cet ordre garantit un assemblage parfait du bas de la cloison qui est la partie la plus visible une fois la maquette terminée...
Enfin bon, tout est prêt pour l'étape suivante. La cloison pare-feu entre le cockpit et le compartiment moteur est peinte en blanc et les détails apparents sont détaillés à l'acrylique : tubulures, chaînes (incroyable mais vrai : le Wildcat disposait d'un train d'atterrissage dont le mécanisme était actionné à la main par le pilote à l'aide d'une manivelle - bien visible dans le cockpit Aires - et qui était relié au train par un ensemble de chaînes bien reproduit par Tamiya). Comme d'habitude, ces détails sont ensuite mis en valeur par un drybrush adéquat (cf étapes précédentes). Enfin, la cloison est vernie (Klir) pour la protéger, avant passage d'un lavis/jus (peinture à l'huile grise + alcool à briquet) dans les creux. Ne pas hésiter sur ce lavis, les puits de train sont relativement sales en conditions opérationnelles et cela peut être simulé correctement par un lavis suffisant.
Enfin, on prend soin des deux petites fenêtres présentes sous le ventre de l'appareil, sous le cockpit : celles-ci permettaient au pilote de regarder littéralement "sous ses pieds" et les puits reliant ces ouvertures au cockpit sont bien reproduits par le kit Aires (le cockpit Tamiya est faux sur ce plan, le plancher du cockpit n'étant pas ouvert et masquant donc ces ouvertures).
On prend soin de peindre le pourtour des fenêtres en blanc, puis de prélever délicatement les deux vitres (plastique transparent), de les ébarber et poncer finement sur les pourtours, puis de les coller sur les ouvertures prévues dans le fuselage, à l'aide de colle à bois classique, étalée avec parcimonie sur les rebords à l'aide d'un cure-dents taillé (la colle à bois devient transparente en séchant et n'obscurcit pas les plastiques transparents, à la différence de la Super-Glue ou de la colle plastique, à éviter pour les surfaces vitrées). Par contre on fera attention à l'assemblage, qui est plus fragile, la colle à bois n'étant pas prévue pour des assemblages très forts à base de plastique.
Sur cette photo on notera la peinture à l'aéro du pourtour des hublots ventraux (j'aurais pu les peindre au pinceau...). Cette peinture a un rendu trop granuleux (Gunze Blanc Mat, malgré dilution) et je vais devoir effectuer un ponçage au papier 2000 à l'eau et avec un chiffon doux pour être sûr d'éliminer tout relief qui pourrait apparaître lors de la peinture complète du ventre de l'appareil... Ca m'apprendra à peindre malgré l'apparition de points dans la peinture :?
On aperçoit d'autre part la cloison pare-feu mise en place et collée dans le fuselage inférieur (plutôt que dans le fuselage supérieur comme indiqué dans la notice de montage, car cette pièce laisse apparaître un jour d'un demi-millimètre (encore ! je suis maudit), totalement invisible en haut (contre le fuselage supérieur), mais qui serait bien visible en bas : l'assemblage dans cet ordre garantit un assemblage parfait du bas de la cloison qui est la partie la plus visible une fois la maquette terminée...
#18
Très beau montage BlackDog !
Les cockpits résines Aires c'est bien mais chiant à mettre.
Nismogtr
Les cockpits résines Aires c'est bien mais chiant à mettre.
Nismogtr
Sate, nante kaiteiruka wakaranai hito-ha nihongo-wo manabimasyo.
#19
Tu as raison, c'est TRES pénible (j'essaie de rester poli )...Très beau montage BlackDog !
Les cockpits résines Aires c'est bien mais chiant à mettre.
Nismogtr
Bon, la suite du montage va passer sur un autre thread, parce que je vais parler d'autre chose à présent (montage général)... A suivre très bientôt !
#20
Au fait : dernier conseil lié au cockpit : lors des dernières opérations de ponçage intensif du cockpit en résine avant collage dans le fuselage, il est impossible d'empêcher des poussières de résine de s'insinuer partout dans les recoins internes du cockpit, du siège, des instruments, etc...
Pas de panique ! pour ôter ces poussières, deux techniques complémentaires :
- si vous disposez d'un aérographe, dirigez simplement celui-ci dans les recoins du cockpit et insufflez de l'air à pression maximale (soyez certains d'avoir bien collé les parties en photodécoupe sinon elles vont s'envoler également ! et pas de gaffe, vérifier que l'aérographe est propre et vide :D )
- utilisez également et pour finir un pinceau PROPRE, SOUPLE et SEC de grande taille et de forme 'boule' (enfin, assez rond, pas pointu), que vous passerez à l'intérieur du cockpit en soufflant régulièrement pour oter toutes les poussières résiduelles...
Ca devrait suffire à retrouver un ensemble à l'état impeccable... Bien sûr, on utilisera dans les étapes suivantes des procédés plus radicaux pour épargner le cockpit lors de la peinture du fuselage.
A bientôt 8)
Pas de panique ! pour ôter ces poussières, deux techniques complémentaires :
- si vous disposez d'un aérographe, dirigez simplement celui-ci dans les recoins du cockpit et insufflez de l'air à pression maximale (soyez certains d'avoir bien collé les parties en photodécoupe sinon elles vont s'envoler également ! et pas de gaffe, vérifier que l'aérographe est propre et vide :D )
- utilisez également et pour finir un pinceau PROPRE, SOUPLE et SEC de grande taille et de forme 'boule' (enfin, assez rond, pas pointu), que vous passerez à l'intérieur du cockpit en soufflant régulièrement pour oter toutes les poussières résiduelles...
Ca devrait suffire à retrouver un ensemble à l'état impeccable... Bien sûr, on utilisera dans les étapes suivantes des procédés plus radicaux pour épargner le cockpit lors de la peinture du fuselage.
A bientôt 8)
#21
BackDog, t'est un malade!!! :shock: :shock:
Attention, ne pas prendre ca du mauvais coté!
Ce que tu fais est tout bonnement superbe! :shock: :shock:
Bonne continuation!
Attention, ne pas prendre ca du mauvais coté!
Ce que tu fais est tout bonnement superbe! :shock: :shock:
Bonne continuation!
#22
Ok, suite au montage du cockpit, nous passons désormais à l'assemblage et peinture du bloc moteur.
On commence par les deux pièces principales intégrant le corps et les cylindres. Ces pièces sont tout d'abord peintes (aérographe) avec du Tamiya X-11 Chrome Silver suffisamment dilué pour affiner le grain.
Après séchage, on confectionne un jus composé de Tamiya Smoke assez dilué (50%) et d'un peu de Tamiya Flat Base afin de réduire l'effet brillant de la mixture (truc initialement montré par Von Richthofen dans un de ses -excellents- posts). Ce jus est ensuite passé sur les pièces à l'aérographe en insistant suffisamment pour que la peinture coule dans les creux, à la manière d'un lavis...
La photo ci-dessous montre le résultat , sachant que la pièce de droite a été légèrement brossée (dry-brush) avec un pinceau imprégné d'Humbrol Silver (pour éliminer le jus Smoke sur les principales arêtes, mais sans forcer)... On remarquera également que l'effet du smoke sur la pièce de gauche est assez réduit (demande une seconde application pour arriver au même effet sur les deux pièces).
D'autre part, les parties lisses (corps principal, fond circulaire) sont peintes par la suite, au pinceau, avec du Tamiya XF-56 Metallic Grey. On peut voir les marques circulaires des points d'éjection des grappes plastiques sur la pièce de droite, mais celles-ci seront totalement masquées par les cylindres de la pièce de gauche qui s'y superpose.
On commence par les deux pièces principales intégrant le corps et les cylindres. Ces pièces sont tout d'abord peintes (aérographe) avec du Tamiya X-11 Chrome Silver suffisamment dilué pour affiner le grain.
Après séchage, on confectionne un jus composé de Tamiya Smoke assez dilué (50%) et d'un peu de Tamiya Flat Base afin de réduire l'effet brillant de la mixture (truc initialement montré par Von Richthofen dans un de ses -excellents- posts). Ce jus est ensuite passé sur les pièces à l'aérographe en insistant suffisamment pour que la peinture coule dans les creux, à la manière d'un lavis...
La photo ci-dessous montre le résultat , sachant que la pièce de droite a été légèrement brossée (dry-brush) avec un pinceau imprégné d'Humbrol Silver (pour éliminer le jus Smoke sur les principales arêtes, mais sans forcer)... On remarquera également que l'effet du smoke sur la pièce de gauche est assez réduit (demande une seconde application pour arriver au même effet sur les deux pièces).
D'autre part, les parties lisses (corps principal, fond circulaire) sont peintes par la suite, au pinceau, avec du Tamiya XF-56 Metallic Grey. On peut voir les marques circulaires des points d'éjection des grappes plastiques sur la pièce de droite, mais celles-ci seront totalement masquées par les cylindres de la pièce de gauche qui s'y superpose.
#23
On assemble ensuite les trois pièces composant le bloc moteur, avant de peindre en X-12 Gold Leaf les différentes durites et câbles moulés sur les cylindres (un puriste aurait pu rajouter des durites en laiton, mais la qualité des pièces standard me paraissait satisfaisante, d'autant plus qu'un surplus de détail serait pratiquement invisible sous le capot moteur). Un respect minutieux de la réalité aurait d'autre part nécessité de peindre en noir certaines des durites : j'ai jugé que l'effet serait moins intéressant et diminuerait la perception des détails, j'ai donc uniquement utilisé la couleur doré... C'est à mon avis une des libertés du maquettiste, que d'interpréter à sa façon la perception de la réalité 8) ).
Mais assez philosophé : les cadres externes des cylindres sont peints en noir Humbrol, et on simule la présence d'attaches et de guides des durites par des minuscules gouttes de peinture blanche (au cure-dent !). Un fois l'ensemble totalement sec, on passe une couche de vernis brillant protecteur (ici, toujours du Klir), avant de passer un lavis noir (peinture à l'huile + alcool à briquet) dans les creux des différentes pièces (sauf les ailettes qui ont été traitées au Smoke Tamiya dans l'étape précédente).
Enfin, on met en évidence les boulons d'attache du corps principal avec des gouttes de cuivre métallisé (Tamiya X-34), toujours à l'aide d'un cure-dents ou autre pointe fine... Un pinceau même petit est trop épais pour cette tâche, rappelez-vous que le diamêtre du moteur est de 2,5 cms.
Le résultat permet de vérifier le rendu des reliefs dû aux lavis successifs en Smoke et Noir. Un passage final de vernis satiné fondra les couleurs dans son rendu définitif (une fois le moteur assemblé, en phase finale avec le reste de la maquette).
Mais assez philosophé : les cadres externes des cylindres sont peints en noir Humbrol, et on simule la présence d'attaches et de guides des durites par des minuscules gouttes de peinture blanche (au cure-dent !). Un fois l'ensemble totalement sec, on passe une couche de vernis brillant protecteur (ici, toujours du Klir), avant de passer un lavis noir (peinture à l'huile + alcool à briquet) dans les creux des différentes pièces (sauf les ailettes qui ont été traitées au Smoke Tamiya dans l'étape précédente).
Enfin, on met en évidence les boulons d'attache du corps principal avec des gouttes de cuivre métallisé (Tamiya X-34), toujours à l'aide d'un cure-dents ou autre pointe fine... Un pinceau même petit est trop épais pour cette tâche, rappelez-vous que le diamêtre du moteur est de 2,5 cms.
Le résultat permet de vérifier le rendu des reliefs dû aux lavis successifs en Smoke et Noir. Un passage final de vernis satiné fondra les couleurs dans son rendu définitif (une fois le moteur assemblé, en phase finale avec le reste de la maquette).
#24
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis : j'ai finalement préféré passer une couche de vernis satiné sur le bloc moteur avant mise en place du capot moteur, craignant que celui-ci empèche une bonne application du vernis par la suite... Après collage de l'intrados des ailes avec le fuselage (assemblage désormais correct suite à mes heures de ponçage du bloc cockpit, cf étapes de montage du cockpit), ainsi que du stabilisateur horizontal et de la dérive (assemblages parfaits de précision et de solidité, merci Tamiya), j'ai confectionné une "serviette" avec de la bande cache et de l'essuie-tout standard, délimitant la zone du moteur afin de protéger les autres parties (plastique brut) du vernis...
Le vernis est ensuite passé à l'aérographe, ce qui termine l'étape de montage du bloc moteur. On peut dès lors coller le capot en place et passer aux étapes suivantes d'assemblage...
On remarquera également l'utilisation de bande cache sur le sommet de la dérive, dans le but de protéger le support d'antenne des manipulations pouvant casser ce fin morceau de plastique (ce qui m'est arrivé sur mon précédent modèle, ce qui m'a fait perdre quelques temps pour assembler une pièce de remplacement).
Le vernis est ensuite passé à l'aérographe, ce qui termine l'étape de montage du bloc moteur. On peut dès lors coller le capot en place et passer aux étapes suivantes d'assemblage...
On remarquera également l'utilisation de bande cache sur le sommet de la dérive, dans le but de protéger le support d'antenne des manipulations pouvant casser ce fin morceau de plastique (ce qui m'est arrivé sur mon précédent modèle, ce qui m'a fait perdre quelques temps pour assembler une pièce de remplacement).
#25
L'appareil commence à prendre forme : les demi-ailes supérieures sont collées en place à la cyano-acrylate, les joints de bord d'attaque étant ensuite poncés au papier 600 puis 1000. Les hublots sous le fuselage sont masqués avec du papier adhésif cache découpé à la taille correcte, afin de protéger les parties transparentes. Les puits de train et l'ouverture frontale du capot moteur sont bourrés de papier essuie-tout découpé en petits morceaux, mis en place avec une pince brusselles. La peinture blanche déjà présente sur le dessous du fuselage est partiellement nettoyée pour éliminer son aspect granuleux - résultat d'une étape précédente - simplement en passant sur la surface un coton-tige imbibé d'alcool à 90°.
Ensuite, l'ensemble de l'appareil est nettoyé avec un gros pinceau imbibé d'alcool à 90°, qui a pour effet de supprimer les poussières résiduelles et d'éliminer les dépots graisseux pouvant exister (doigts, principalement, même si vos mains sont très propres). Ceci afin d'améliorer l'état de la surface et surtout de renforcer l'accroche de la première couche de peinture sur le plastique. A partir de là, il faut s'abstenir d'attraper le modèle à mains nues (des gants de coton ou autre, adaptés au modélisme, ou toute autre technique (adhésif délimitant la zone à saisir, etc.) doit être utilisé).
Le cockpit est d'autre part masqué temporairement avec de la bande cache Tamiya - il sera protégé différemment avant peinture des parties supérieures du fuselage.
Ensuite, l'ensemble de l'appareil est nettoyé avec un gros pinceau imbibé d'alcool à 90°, qui a pour effet de supprimer les poussières résiduelles et d'éliminer les dépots graisseux pouvant exister (doigts, principalement, même si vos mains sont très propres). Ceci afin d'améliorer l'état de la surface et surtout de renforcer l'accroche de la première couche de peinture sur le plastique. A partir de là, il faut s'abstenir d'attraper le modèle à mains nues (des gants de coton ou autre, adaptés au modélisme, ou toute autre technique (adhésif délimitant la zone à saisir, etc.) doit être utilisé).
Le cockpit est d'autre part masqué temporairement avec de la bande cache Tamiya - il sera protégé différemment avant peinture des parties supérieures du fuselage.