Idée de TIPE aéro
#51
Si tu as un vélivole en face de toi, il va te dire l'optimisation en question c'est de savoir combien je mets d'eau...., et oui tu n'as pas parler des décalage de polaire avec la masse avion.
Donc il faut au moins mentionner la question quitet à dire que ce n'est pas le sujet du TIPE et passer aux autres points.
Donc il faut au moins mentionner la question quitet à dire que ce n'est pas le sujet du TIPE et passer aux autres points.
Intel(R) Core(TM) i7-14700KF 3.40 GHz / 32GB RAM
GPU : NVIDIA GeForce RTX 4060 Ti / Win 11
#52
A vrai dire je n'ai pas vraiment pensé a inclure ça, en effet, ma
problématique porte sur la distance maximale, en air calme, en vol plané simple, et non dans un cadre de compétition ou autres, en somme, je me fiche de la vitesse a laquelle je pourrai parcourir cette distance, c'est surtout la distance en elle même qui m'intéresse (et celle ci ne varie pas selon la masse a ce que je sache). Néanmoins ça peut être intéressant a mentionner (voire a demontrer).
Merci Topolo
D'autres conseils ? Votre avis ?
problématique porte sur la distance maximale, en air calme, en vol plané simple, et non dans un cadre de compétition ou autres, en somme, je me fiche de la vitesse a laquelle je pourrai parcourir cette distance, c'est surtout la distance en elle même qui m'intéresse (et celle ci ne varie pas selon la masse a ce que je sache). Néanmoins ça peut être intéressant a mentionner (voire a demontrer).
Merci Topolo
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#53
A vrai dire je n'ai pas vraiment pensé a inclure ça, en effet, ma
problématique porte sur la distance maximale, en air calme, en vol plané simple, et non dans un cadre de compétition ou autres, en somme, je me fiche de la vitesse a laquelle je pourrai parcourir cette distance, c'est surtout la distance en elle même qui m'intéresse (et celle ci ne varie pas selon la masse a ce que je sache). Néanmoins ça peut être intéressant a mentionner (voire a demontrer).
Merci Topolo
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problématique porte sur la distance maximale, en air calme, en vol plané simple, et non dans un cadre de compétition ou autres, en somme, je me fiche de la vitesse a laquelle je pourrai parcourir cette distance, c'est surtout la distance en elle même qui m'intéresse (et celle ci ne varie pas selon la masse a ce que je sache). Néanmoins ça peut être intéressant a mentionner (voire a demontrer).
Merci Topolo
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#54
Pour info, j'ai changé un peu, mon projet est maintenant de comprendre comment utiliser les performances de son planeur de façon optimale grâce à la polaire
Mon projet est de retrouver par expérimentation grandeur nature la polaire d'un pégase, et de retrouver cette même polaire grâce à une simulation numérique. (puis comparer les deux à la polaire constructeur).
Je ne me suis pas encore penché sur la question du modèle numérique, je suis plutôt sur la façon de réaliser ça expérimentalement plutôt.
J'hésite entre deux procédés :
- Mesurer la hauteur parcourue et la distance perdue pour plusieurs vitesses, ainsi j'en déduis l'angle de plané en fonction de la vitesse et par projection je pourrai avoir une polaire aérodynamique
- Mesurer directement la vitesse verticale en fonction de la vitesse horizontale...
Dans les deux cas certains problèmes se posent. Déjà le vario n'est pas précis, ensuite, le badin devient imprécis à haute incidence (le pitot est dans le nez, il y a de la deflexion à haute incidence). Donc mes valeurs à basse vitesse vont être foireuses...
Mesurer la vitesse propre au GPS est impossible (à moins de connaître le vent en temps réel...)...
Il faut être en air parfaitement calme, je me dis que ça peut le faire si je fais les mesures en fin de saison et sur de courtes distances pour éviter de subir trop de turbulences. Pour éviter de subir trop d'erreurs à cause des turbulences ou des bulles qui trainent, je pense m'orienter pour la solution 2, une mesure instantanée au lieu d'une mesure moyenne.
Le problème c'est d'obtenir des mesures précises de vitesse horizontale et verticale.
Je me disais qu'il serait peut être possible de bricoler un pitot girouette (façon pitot prise d'incidence, un pitot avec une ailette qui s'oriente dans le sens de l'écoulement), de mesurer la pression et d'en déduire la vitesse. Pour la vitesse verticale, un bon vario électrique un peu comme ceux qu'ont les parapentistes devrait le faire ?
Mon projet est de retrouver par expérimentation grandeur nature la polaire d'un pégase, et de retrouver cette même polaire grâce à une simulation numérique. (puis comparer les deux à la polaire constructeur).
Je ne me suis pas encore penché sur la question du modèle numérique, je suis plutôt sur la façon de réaliser ça expérimentalement plutôt.
J'hésite entre deux procédés :
- Mesurer la hauteur parcourue et la distance perdue pour plusieurs vitesses, ainsi j'en déduis l'angle de plané en fonction de la vitesse et par projection je pourrai avoir une polaire aérodynamique
- Mesurer directement la vitesse verticale en fonction de la vitesse horizontale...
Dans les deux cas certains problèmes se posent. Déjà le vario n'est pas précis, ensuite, le badin devient imprécis à haute incidence (le pitot est dans le nez, il y a de la deflexion à haute incidence). Donc mes valeurs à basse vitesse vont être foireuses...
Mesurer la vitesse propre au GPS est impossible (à moins de connaître le vent en temps réel...)...
Il faut être en air parfaitement calme, je me dis que ça peut le faire si je fais les mesures en fin de saison et sur de courtes distances pour éviter de subir trop de turbulences. Pour éviter de subir trop d'erreurs à cause des turbulences ou des bulles qui trainent, je pense m'orienter pour la solution 2, une mesure instantanée au lieu d'une mesure moyenne.
Le problème c'est d'obtenir des mesures précises de vitesse horizontale et verticale.
Je me disais qu'il serait peut être possible de bricoler un pitot girouette (façon pitot prise d'incidence, un pitot avec une ailette qui s'oriente dans le sens de l'écoulement), de mesurer la pression et d'en déduire la vitesse. Pour la vitesse verticale, un bon vario électrique un peu comme ceux qu'ont les parapentistes devrait le faire ?
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#56
Je pense que tu devrais utiliser le badin comme indicateur et calculer ta vitesse à partir d'une distance et d'un temps.
De toute façon tu ne seras jamais en air calme. Tu peux t'en approcher en volant sous un gros voile ou en toute fin de journée une fois que le soleil est bien tombé. Cela risque de te couter cher en remorqué...
Ce que je ferais (si tu as un GPS), je programmerais un point de référence dans ton local terrain qui constituerais le point de départ de ta mesure. L'idée est que tu passes ce point de départ à la vitesse que tu veux étudier (en t'aidant du badin pour approcher cette vitesse) et que tu gardes ta vitesse indiquée au badin constante durant toute la mesure. une fois que tu auras perdu quelques centaines de mètre fait une ressource pour marquer la fin de la mesure.
Ainsi en déloggant ton vol, tu pourras à partir de la distance parcourue entre le point d'entrée et ta ressource, remonter à la vitesse moyenne entre ces 2 points en connaissant le temps mis pour les parcourir.
La constance de ta vitesse est garantie par la faible variation de ton badin (utilisé comme indicateur). Une distance parcourue importante permettra de lisser les variations de la masse d'air durant ta mesure. A vue de nez je dirais qu'il faudrait que tu puisses chuter d'environ 500m pour que les dégueulantes annules les pompes.
Ensuite recommence la même chose à une vitesse différente pour construire ta polaire.
De toute façon tu ne seras jamais en air calme. Tu peux t'en approcher en volant sous un gros voile ou en toute fin de journée une fois que le soleil est bien tombé. Cela risque de te couter cher en remorqué...
Ce que je ferais (si tu as un GPS), je programmerais un point de référence dans ton local terrain qui constituerais le point de départ de ta mesure. L'idée est que tu passes ce point de départ à la vitesse que tu veux étudier (en t'aidant du badin pour approcher cette vitesse) et que tu gardes ta vitesse indiquée au badin constante durant toute la mesure. une fois que tu auras perdu quelques centaines de mètre fait une ressource pour marquer la fin de la mesure.
Ainsi en déloggant ton vol, tu pourras à partir de la distance parcourue entre le point d'entrée et ta ressource, remonter à la vitesse moyenne entre ces 2 points en connaissant le temps mis pour les parcourir.
La constance de ta vitesse est garantie par la faible variation de ton badin (utilisé comme indicateur). Une distance parcourue importante permettra de lisser les variations de la masse d'air durant ta mesure. A vue de nez je dirais qu'il faudrait que tu puisses chuter d'environ 500m pour que les dégueulantes annules les pompes.
Ensuite recommence la même chose à une vitesse différente pour construire ta polaire.
Intel 13700KF - RTX4090- 64GO DDR5 - HP Reverb G2
#57
Mesurer une pente, c'est pas si compliqué. Tu cales un clinomètre, un niveau numérique ou un iPhone qqpart dans le cockpit et tu fais des relevés.
Autre tactique, tu cales un appareil photo ou une camera HD quelque part derriere toi pour prendre en photo et le badin et l'horizon. Tu affiches une vitesse, tu stabilises, et tu prends une photo. Après sur la photo, c'est pas compliqué de mesurer l'angle que fait un point fixe du fuselage avec l'horizon. tu peux même "graduer" ta verrière avant le vol
Dans les deux cas ci dessus, tu mesures l'assiette fonction de la vitesse. Pour avoir la pente, il faut corriger de l'incidence. Pour avoir l'incidence en fonction de la vitesse, tu fais un vol en palier et tu te laisses ralentir gentiment, en faisant des mesures régulières. Faire ca un jour en atmosphere calme et sans ascendance. De bon matin quoi.
Un gros conseil toutefois : si tu t'amuses à faire des mesures en vol, prend un biplace (donc pas un Pégase), met un bon pilote à tes ordres à l'avant et fait tes mesures à l'arrière. Toi t'auras la tête bien occupée à faire ce que t'as faire. Un 2e cerveau et une 2e paire d'yeux est fortement recommandée dans ces cas là.
Deuxième conseil qui rejoint le premier : pas la peine d'aller trop titiller les très basses vitesses, c'est casse gueule et sans réel intérêt pour l'étude.
Par contre pour les simus numériques, c'est un peu ambitieux. Sortir une polaire d'un profil 2D, c'est relativement facile, mais sortir une polaire d'une aile 3D et a fortiori d'un avion complet c'est une autre paire de manches.
Autre tactique, tu cales un appareil photo ou une camera HD quelque part derriere toi pour prendre en photo et le badin et l'horizon. Tu affiches une vitesse, tu stabilises, et tu prends une photo. Après sur la photo, c'est pas compliqué de mesurer l'angle que fait un point fixe du fuselage avec l'horizon. tu peux même "graduer" ta verrière avant le vol
Dans les deux cas ci dessus, tu mesures l'assiette fonction de la vitesse. Pour avoir la pente, il faut corriger de l'incidence. Pour avoir l'incidence en fonction de la vitesse, tu fais un vol en palier et tu te laisses ralentir gentiment, en faisant des mesures régulières. Faire ca un jour en atmosphere calme et sans ascendance. De bon matin quoi.
Un gros conseil toutefois : si tu t'amuses à faire des mesures en vol, prend un biplace (donc pas un Pégase), met un bon pilote à tes ordres à l'avant et fait tes mesures à l'arrière. Toi t'auras la tête bien occupée à faire ce que t'as faire. Un 2e cerveau et une 2e paire d'yeux est fortement recommandée dans ces cas là.
Deuxième conseil qui rejoint le premier : pas la peine d'aller trop titiller les très basses vitesses, c'est casse gueule et sans réel intérêt pour l'étude.
Par contre pour les simus numériques, c'est un peu ambitieux. Sortir une polaire d'un profil 2D, c'est relativement facile, mais sortir une polaire d'une aile 3D et a fortiori d'un avion complet c'est une autre paire de manches.
#58
En même temps, cherche pas à faire trop compliquer.
T'a de grandes chances de te retrouver face à un jury agressif, totalement innatentif ( et qui n'aura même pas lu ta fiche synoptique ), qui ne jettera pas un oeuil à tes transparents, et finira par te poser des questions bidon à coter du sujet, sur des points de détails. Quand bien même tu répondrais calmement et avec justesse à ces questions sans intérêt, il pourrait tout aussi bien rester bloquer dessus pendant les 10 min de l'entretient, passant au passage totalement à coté de ce qui fait l'intérêt du travail que tu aura fourni pendant 1 an.
Au final, fait simple, t'aura plus de chance à cette grande lotterie qu'est l'épreuve de tipe...
T'a de grandes chances de te retrouver face à un jury agressif, totalement innatentif ( et qui n'aura même pas lu ta fiche synoptique ), qui ne jettera pas un oeuil à tes transparents, et finira par te poser des questions bidon à coter du sujet, sur des points de détails. Quand bien même tu répondrais calmement et avec justesse à ces questions sans intérêt, il pourrait tout aussi bien rester bloquer dessus pendant les 10 min de l'entretient, passant au passage totalement à coté de ce qui fait l'intérêt du travail que tu aura fourni pendant 1 an.
Au final, fait simple, t'aura plus de chance à cette grande lotterie qu'est l'épreuve de tipe...
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#59
la pente de vol n'a absolument rien à voir avec l'inclinaison de l'appareilHood a écrit :Mesurer une pente, c'est pas si compliqué. Tu cales un clinomètre, un niveau numérique ou un iPhone qqpart dans le cockpit et tu fais des relevés.
Autre tactique, tu cales un appareil photo ou une camera HD quelque part derriere toi pour prendre en photo et le badin et l'horizon. Tu affiches une vitesse, tu stabilises, et tu prends une photo. Après sur la photo, c'est pas compliqué de mesurer l'angle que fait un point fixe du fuselage avec l'horizon. tu peux même "graduer" ta verrière avant le vol
Dans les deux cas ci dessus, tu mesures l'assiette fonction de la vitesse. Pour avoir la pente, il faut corriger de l'incidence. Pour avoir l'incidence en fonction de la vitesse, tu fais un vol en palier et tu te laisses ralentir gentiment, en faisant des mesures régulières. Faire ca un jour en atmosphere calme et sans ascendance. De bon matin quoi.
Un gros conseil toutefois : si tu t'amuses à faire des mesures en vol, prend un biplace (donc pas un Pégase), met un bon pilote à tes ordres à l'avant et fait tes mesures à l'arrière. Toi t'auras la tête bien occupée à faire ce que t'as faire. Un 2e cerveau et une 2e paire d'yeux est fortement recommandée dans ces cas là.
Deuxième conseil qui rejoint le premier : pas la peine d'aller trop titiller les très basses vitesses, c'est casse gueule et sans réel intérêt pour l'étude.
Par contre pour les simus numériques, c'est un peu ambitieux. Sortir une polaire d'un profil 2D, c'est relativement facile, mais sortir une polaire d'une aile 3D et a fortiori d'un avion complet c'est une autre paire de manches.
#60
as tu déjà ta polaire CL vs AOA ? ou tu cherches juste la CD vs CL
ca peut etre intéréssant d'avoir les deux ce qui te permettra de déduire la CD vs AOA
pour la CL vs AOA
je pense qu'il suffit de peser ton avion, avec son pilote , mesurer la pression et température niveau sol et mener toute une batterie de vols en palier à des vitesses différentes.
l'AOA en vol en palier correspond bien sur à ton inclinaison.
tu va obtenir comme ca la courbe CL vs AOA en prenant l'hypothése d'un CL indépendant du Reynolds bien sur, ce qui n'est à mon avis pas déconant vu le peu de plage de vitesse.
Evidemment il faudra faire bcp de test pour obtenir une courbe moyennée crédible
L'erreur de mesure du badin devra en fait etre compensée statistiquement par ta batterie de tests. le GPS c'est mort (déplacement des masses d'air)
en fait, l'idéal puisque tu as un planeur et qu'il t'est impossible de tenir une vitesse constance en palier...c'est de monter une caméra numérique et de filmer badin + inclinometre en t'efforcant de piloter à alti constante
en menant plusieurs runs et videos de haute vitesse jusqu'à décrochage tu auras des résultats.
Enfin evidemment le tout doit se faire vraiment en atmo calme sans pompes
et si tu pouvais éviter de te crasher au passage ca nous arrangerait
ca peut etre intéréssant d'avoir les deux ce qui te permettra de déduire la CD vs AOA
pour la CL vs AOA
je pense qu'il suffit de peser ton avion, avec son pilote , mesurer la pression et température niveau sol et mener toute une batterie de vols en palier à des vitesses différentes.
l'AOA en vol en palier correspond bien sur à ton inclinaison.
tu va obtenir comme ca la courbe CL vs AOA en prenant l'hypothése d'un CL indépendant du Reynolds bien sur, ce qui n'est à mon avis pas déconant vu le peu de plage de vitesse.
Evidemment il faudra faire bcp de test pour obtenir une courbe moyennée crédible
L'erreur de mesure du badin devra en fait etre compensée statistiquement par ta batterie de tests. le GPS c'est mort (déplacement des masses d'air)
en fait, l'idéal puisque tu as un planeur et qu'il t'est impossible de tenir une vitesse constance en palier...c'est de monter une caméra numérique et de filmer badin + inclinometre en t'efforcant de piloter à alti constante
en menant plusieurs runs et videos de haute vitesse jusqu'à décrochage tu auras des résultats.
Enfin evidemment le tout doit se faire vraiment en atmo calme sans pompes
et si tu pouvais éviter de te crasher au passage ca nous arrangerait