Extraits du ''Grand Cirque''
Publié : dim. oct. 27, 2024 3:27 pm
Je me remémore rapidement tous les conseils des instructeurs.
Comme les gaz d'échappement, à haute teneur de carbone, qui s'infiltrent dans le cockpit sont dangereux, il faut inhaler de l'oxygène en permanence ; aussi je m'empresse d'ajuster mon masque et d'ouvrir la valve régulatrice.
Au décollage, le Typhoon embarque fortement, il faut donc régler les fletners des gouvernes très soigneusement………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
Je règle la manette des gaz – ouverte à cinq huitièmes de pouce (pas un poil de plus, sous peine de noyer les carburateurs et de risquer un retour de flamme).
Je pousse le levier de changement de pas de l'hélice tout en avant quelques centimètres pour éviter un blocage du dispositif de vitesse constante au décollage.
……………………………………………………………………………
Je dévisse les injecteurs ; l'un envoie un mélange d'alcool et d'éther dans les carburateurs, et l'autre un mélange d'huile et d'essence dans les cylindres.
J'introduis une cartouche dans le démarreur. (C'est le système Koffman, qui utilise l'expansion de gaz violemment explosifs pour lancer le moteur ; manquer son démarrage n'est pas une plaisanterie, car, une fois les cylindres plein d'essence, on a quatre-vingts chances sur cent de prendre feu.)
Un doigt sur le contact de la magnéto de départ, et un autre sur la mise à feu, je déclenche le moteur, qui démarre dans un vacarme épouvantable………………………
………………………………………………………………….
Je commence à rouler – un peu trop vite. Attention, n'abusons pas des freins qui chauffent vite. Un frein chaud perd toute action.
Ce moteur ! On roule à l'aveuglette, en repérant son chemin comme un crabe, avec un coup de frein à droite, un autre à gauche, alternativement, pour dégager la vue.
Debout sur les freins, en bordure de piste, avant de m'engager, je nettoie les quarante-huit bougies, suivant les instructions. Je dégorge mon moteur en ouvrant les gaz jusqu'à
3 000 tours et aussitôt un nuage d'huile s'étale sur mon pare-brise……………………………………………..
!....................................................................
Bien. Je resserre mes straps (bretelles), je lâche les freins, je m'aligne soigneusement sur la ligne blanche qui marque le milieu de la piste de ciment et j'ouvre lentement les gaz, pied gauche à fond sur le palonnier.
– On m'avait bien prévenu que le Typhoon embarquait, mais à ce point-là… Et cet animal accélère, accélère… !
Je corrige tant que je peux, avec le frein, mais je suis quand même déporté dangereusement à droite…
A mi-piste, ma roue droite frôle l'herbe. Avec cet engin mieux vaut ne pas sortir du ciment.
Tant pis, je l'arrache du sol. Cet avion est d'une instabilité latérale effarante. Je continue quand même à dériver, et je n'ose pas trop baisser mon aile gauche, avec ces ailerons de malheur qui ne mordent qu'au-dessus de 150 km/h.
Heureusement qu'à la suite d'une série d'accidents dus à la même cause ils ont flanqué le hangar F par terre. Je passe quand même inconfortablement près du hangar E.
On se plaint du Spitfire mais il semblerait que Typhoon était encore plus capricieux . On retrouve des problèmes semblables à ceux rencontrés avec le Spit dans DCS
Comme les gaz d'échappement, à haute teneur de carbone, qui s'infiltrent dans le cockpit sont dangereux, il faut inhaler de l'oxygène en permanence ; aussi je m'empresse d'ajuster mon masque et d'ouvrir la valve régulatrice.
Au décollage, le Typhoon embarque fortement, il faut donc régler les fletners des gouvernes très soigneusement………………………………………………………………………………………
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Je règle la manette des gaz – ouverte à cinq huitièmes de pouce (pas un poil de plus, sous peine de noyer les carburateurs et de risquer un retour de flamme).
Je pousse le levier de changement de pas de l'hélice tout en avant quelques centimètres pour éviter un blocage du dispositif de vitesse constante au décollage.
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Je dévisse les injecteurs ; l'un envoie un mélange d'alcool et d'éther dans les carburateurs, et l'autre un mélange d'huile et d'essence dans les cylindres.
J'introduis une cartouche dans le démarreur. (C'est le système Koffman, qui utilise l'expansion de gaz violemment explosifs pour lancer le moteur ; manquer son démarrage n'est pas une plaisanterie, car, une fois les cylindres plein d'essence, on a quatre-vingts chances sur cent de prendre feu.)
Un doigt sur le contact de la magnéto de départ, et un autre sur la mise à feu, je déclenche le moteur, qui démarre dans un vacarme épouvantable………………………
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Je commence à rouler – un peu trop vite. Attention, n'abusons pas des freins qui chauffent vite. Un frein chaud perd toute action.
Ce moteur ! On roule à l'aveuglette, en repérant son chemin comme un crabe, avec un coup de frein à droite, un autre à gauche, alternativement, pour dégager la vue.
Debout sur les freins, en bordure de piste, avant de m'engager, je nettoie les quarante-huit bougies, suivant les instructions. Je dégorge mon moteur en ouvrant les gaz jusqu'à
3 000 tours et aussitôt un nuage d'huile s'étale sur mon pare-brise……………………………………………..
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Bien. Je resserre mes straps (bretelles), je lâche les freins, je m'aligne soigneusement sur la ligne blanche qui marque le milieu de la piste de ciment et j'ouvre lentement les gaz, pied gauche à fond sur le palonnier.
– On m'avait bien prévenu que le Typhoon embarquait, mais à ce point-là… Et cet animal accélère, accélère… !
Je corrige tant que je peux, avec le frein, mais je suis quand même déporté dangereusement à droite…
A mi-piste, ma roue droite frôle l'herbe. Avec cet engin mieux vaut ne pas sortir du ciment.
Tant pis, je l'arrache du sol. Cet avion est d'une instabilité latérale effarante. Je continue quand même à dériver, et je n'ose pas trop baisser mon aile gauche, avec ces ailerons de malheur qui ne mordent qu'au-dessus de 150 km/h.
Heureusement qu'à la suite d'une série d'accidents dus à la même cause ils ont flanqué le hangar F par terre. Je passe quand même inconfortablement près du hangar E.
On se plaint du Spitfire mais il semblerait que Typhoon était encore plus capricieux . On retrouve des problèmes semblables à ceux rencontrés avec le Spit dans DCS