Désigné Bruno 3, nous montons dans nos Me110, chargé raz la G…., plein à 100%, deux bombes de 500kg, nous allons donc décoller avec plus d’une tonne de surcharge.
Le soleil se lève et ses rayons commencent à éclairer la scène de notre base. Mise en place progressive au seuil de piste. Les 6 Messerschmitt sont alignés, décollage en 2 par 2, avec 10s d’écart. Il faut rester vigilant, les pneus sont fragiles et éclatent vers 180~200 km/h, bizarrement, c’est aussi la vitesse de rotation du Me avec cette surcharge. Aucun problème pour les 5 premiers, notre Bruno 6 jette l’éponge après quelques éclatements et mise en pylône, il préfère se jeter dans les bras des premières infirmière venues (remarque, pourquoi pas
). Nous tournons un petit moment, attendant notre protection des 109 qui a eu un problème similaire. Pendant notre rotation, nous avons tout le loisir d’admirer la levée majestueuse de notre Astre solaire, Bruno 2 n’en finira pas d’en pleurer tout au long de la mission, c’est qu’il est émotif notre Bruno 2 Pendant ce temps, Bruno 3 et 5 testent les robinets de transfert carburant dont les mécanos ont tenté de nous expliquer le fonctionnement. Ce système à l’air de fonctionner et nous manipulons ces nouveaux jouets comme des gosses.
Rejoins par les 109, nous prenons enfin le cap de Calais, première étape pour que les chasseurs ravitaillent. Sur ce trajet, notre chef adoré tente de nous inculquer quelques bases de navigation…. Et nous en profitons pour faire de la géographie (quelle rivière passe à Arras ???? etc… ). La protection met plein gaz pour arriver premier sur Calais, atterrir, refaire le plein (d’avion
) et redécoller.A l’annonce « pied humide » nous armons les bombes (faut pas oublier ça
).Ça y est, maintenant on ne rigole plus et on plonge TBA, raz des vagues pour ne pas réveiller l’opérateur RADAR Briton. On ressert la formation, il fait de plus en plus jour, on se concentre pour ne pas taper la mer et au bout de 10mn, je me rend compte que personne ne parle à la radio, contrairement à l’heure précédente. La tension, palpable est donc bien là. La côte Anglaise approche, premier flocon de DCA, on passe le littoral, gaffe aux premières collines, le chief gère sa nav, un coup à droite, à gauche : nickel, on tombe sur la rivière ( ???) qu’il faut suivre. Personne n’en parle mais des obus à traçante bleu nous éclairent régulièrement, « heureusement » elles n’ont pas l’air bien méchantes… Attention 2 chasseurs Anglais annoncés par nos mitrailleurs, la protection va s’en occuper, on continue seul. Fin de la rivière, on saute une colline et nous cherchons la base de Canterbury : trouvé, on va l’attaquer par le SUD . Les cibles ayant été assigné lors du briefing on s’y dirige automatiquement pour larguer une seule bombe, on fera un deuxième passage pour la deuxième. Pas d’Anglais au décollage, notre approche aura été « éventé »… dommage… largage effectué. Mais une boule de feu à la place de Bruno 5 nous confirme sa perte (moins 1) on continue sur notre lancer cap au Nord, je rassemble sur le lead et là, Bruno 4 demande s’il y avait une infirmerie, car il semblerait qu’il ait largué sur une croix rouge plutôt que sur le dépôt à essence (fou rire générale
, à sa décharge, la chute de FPS ne lui à pas laissé le choix). On arrive sur la mer, remise en formation des 4 Me110 restant et demande de statut de la protection, elle n’est pas bonne, ils sont toujours engagés. Tant qu’ils occupent la chasse adverse, on à une chance de (re)passer inaperçu d’autant qu’au large, la DCA nous plombe copieusement, allez : GO, on y retourne pour le deuxième passage, cap au Sud. Distribution des cibles restantes, je vise un hangar camouflé, virage à gauche TBA toujours, on rentre à la maison.Les 109 nous informent être OUT, il n’en reste plus qu’un.
TBA sur la campagne Anglaise, la DCA nous allume toujours régulièrement mais sans grande conviction, nous approchons de la côte et en même temps qu’un juron balancé dans la radio, le Lead break à droite, on a évité la Base de Hawkinge et sa concentration de DCA. Enfin sur la mer salvatrice, nous nous sentons en sécurité mais le Lead perd de la vitesse, on le check et on constate une fuite de carb à droite et un pb moteur. Nous nous collons à lui pour mieux le surveiller et boom, les Hurri nous tombent dessus sans prévenir. Le Lead est tué (moins 2, plus que 3 Me110), je prend une rafale également mais les collègues, intactes, les occupent. Je m’extrais de la zone dangereuse, gère ma panne moteur. Mikmak passe mitrailleur dans mon taxi, encore 5mn et boum, un hurri m’achève.
- Et bien Mike ?
- Ha désolé, j’avais changé de taxi … :D
Le quatrième tombera un peu plus tard (parachute) et c’est seul que Bruno 4 se faufile en France pour se poser, 20 litre restant dans ses réservoirs (réserve avant, parce que derrière…
)Aux résultats :
- 4 Me110 tombés, 3 équipages MIA
- 2 Bf 109 tombés, 2 pilotes MIA
- La base de Canterbury détruite à 75%
- Victoires aérienne : 0 (à confirmer)
Des pertes sévères mais le résultat est là : mission accompli
D’un point de vue du « missionneur »
J’ai voulu tester plusieurs choses :
- Le décollage à l’aurore
- Le décollage pleine charge du Me110 pour ajouter du piquant.
- Le transfert carburant sur Me 110 nécessitant un vol long, trèèèèèèèès long
- Le vol TBA à l’aurore avec les traçantes bleus des Bofors déchirant l’air. Pas de bol, pour arriver à cela, il faudrait décoller en plein nuit, mais ce n’est que partie remise
- Les couleurs chaudes et les ombres basses de l’aurore, chères à Mikmak (j’aime bien, de temps en temps, faire plaisir à mon chief
[MOD lèche-bote OFF]- Le Scramble des Rouges
- Miner tout le Kent de DCA pour que mon chief adoré ne semble pas se promener comme un tourisme
(en plus de plusieurs groupes de DCA sérieux, chaque ponts du KENT avait son propre Bofors, et je peux vous dire qu’il y a un paquet de ponts, dans le Kent ) dommage que les Bofors ne soient pas très efficace Pour éviter que les rouges n’attendent trop longtemps (le scramble, c’est long, hein Togno ?
), je les fait décoller de LondresPour permettre aux rouges de se mettre en place (selon notre expérience, je tablais sur 45mn), j’ai fait décoller les Bleus de bases bien au Sud, de plus, cela leur faisait de la nav, car le vol Calais<->Hawkinge, on connait sur ATAG
Pour inciter les 109 à se poser, il fallait qu’ils bouffent un max de pétrole, pour qu’ils bouffent un max de pétrole, il fallait qu’ils décollent encore plus au sud que les 110
Et grâce à tout ceci, je me suis gourré de, facile, 30mn, désolé pour l’attente excédentaire
Mais je rigolais intérieurement quand, dans le chat, on voyait tous les rouges se poser (question des copains : c’est normal ????, ils ont des procédures particulières ???), re-rigolade interne lorsque ces rouges tentaient de ravitailler avec la commande interne à ATAG (<rr , script que je n’ai toujours pas demandé, mais je ne me fait pas d’illusion….
)Interrogation légitime lorsqu’ont voyait dans le chat les 109 atterrir et « casser » du bois pour éviter que les IA ne les (re)prennent. Il est vrai qu’au bout d’une heure de jeux, les Anglais pouvaient penser que les Bleus avaient fini leur vol et donc, la mission …
Ce qui n’a pas fonctionné :
- Le timing, trop de timing tue le timing
- Les Trains, au bout du compte, on ne les a pas trop survolé lors de leur déplacement
- Désolé Emile, mais tu pouvais prendre un 109 si tu voulais. Au moins, ça prouve que ce n’était pas si facile que ça, ce décollage. Et plus on tente, plus on se met la pression. Je comprends.
- Je ne pensais pas que les Britons « poursuivraient » les Me110 jusqu’en France, faites gaffe, la prochaine fois : une horde de 109E4 IA niveau THE Killer vous tomberont sur la caouane …
- L’équilibrage des chasseurs rouge/bleu, mais une fois passé le briefing, je ne pouvais plus trop « équilibrer » les forces, sorry.
A tester :
- Le décollage de nuit mais en plaçant les avions sur la piste, moteur tournant. Cela évitera les collisions de taxiing. Pour que cela fonctionne, dans le mission/editeur d’objet, il faut décocher « apparaitre statique » ou un truc du genre, sur la Base.
Questions :
- Pour les rouges, comment c’est passé le SRAMBLE, vous étiez tous en l’air lors de l’alerte au décollage ou bien ?
- Comment avez-vous géré le maintient du moteur chaud ? Il refroidissait vite au sol ou pas du tout ?
- Les 109 ? Il vous restait combien de pétrole lors de votre vol de transit « Rosière<->Calais » ?
Merci à tous pour votre patience
:sweatdropMerci hÔ host
