Je vous fait part de mon rapport de mission sur la coop H vs H de se soir sur le serveur de la Jasta 18
Une superbe mission très intense de la Jasta 18 en compagnie de la Spa-23 et de la 352 Gladiateur.
27 Mai 1918, front de l'AISNE
Cette nuit j'ai pas dormit, l'ordre de mission est tombé.
A 1h30 du matin, plus de 40 bombardiers lourds décollant de plusieurs bases iront rasé la gare et le centre ville de Reims, l'assaut serra décomposé en 10 raids, nous somme le 9ème raid de la nuit, un des dernier donc.
Le but de ses raid et de paralyser la gare et le centre ville de Reims pour gêner les renfort durant notre offensive.
Pour se raid nous somme 4 pilote, moi même Hautpmann Polia, avec moi j'aurais les Lieutnant Henrich Graser et le Feldwebel Cromagnon.
Nos Gotha sont en préparation depuis 1h du matin, l'ordre est tombé, nous décollons à 3h10 du matin.
Les bombes sont chargé.
A 2h du matin, soudain la terre gronde, nous somme à prés de 40km du front mais on entend le rugissement des canons qui viennent déchirer le silence de la nuit, sa n'en arrête pas, à 3h du matin sa gronde toujours, et de plus belle.
C'est bon tout le monde est prêt, comme mitrailleurs j'ai Hanz et Volti en navigateur principale à l'avant de mon Gotha. Mon appareil, un monstre de plusieurs tonnes que j'ai nommé MRTA, en souvenir d'une rencontre sur Lille.
A 3h05, tout le monde est en piste, des Bi-places doivent nous devancer pour occuper la DCA et servir d’appât (j'aimerais pas être à leurs place)
Je suis concentré, nous délirons un peu avec Volti, mais sa peine à cacher mon stress, comme si c'était mon premier vol avec se monstre, Reims je connait bien, c'est pas ma première livraison dans se bled.
Mais à chaque vol la même angoisse et si c'était le dernier.
De plus les enjeux ne sont pas les même, aujourd'hui la grande offensive a débuter, à 3h30 nos soldats vont se lancer à l'assaut des lignes, nous seront surement au dessus d'eux à se moment.
Je regarde la montre du cockpit, il est 3h10, je lance le signal, les moteur se mette à cracher tout la puissance.
2 moteur de 260cv, sa fait du bruit, j'entend pus Volti me crier que tout est ok et dégagé.
Le monstre s'arrache du sol:
Maintenant je suis dans le ciel, certes noir, mais le stress est retombé, je rigole avec mon équipage, nous étudions la nav. Je vois pus les autres Gotha dans se noire, pas grave, ils connaissent leurs job.
Je finis tout de même par retrouver un de mes camarade, je me met en formation avec.
Dans la pénombre, j'arrive à voire des torches venue du front, surement nos vaillant soldats se préparant à l'assaut.
C'est bon, nous entrons en territoire ennemie, le stress commence à remonter, je demande à mon navigateur de m'indiquer Reims, difficile à voire.
Mais, mon navigateur m'indique de nombreux tires venant de Reims, surement le Raid no8 qui est encore sur Reims, apparemment c'est pas facile pour eux.
Nous croisons deux Gotha poursuivis par un ou deux chasseurs, sa tire, Voltigeur me conseil d'éteindre la lumière, chose faite, pas très rassurant mais au moins nous sommes moins voyant.
Tout l'équipage a les yeux rivé sur les pauvres Gotha en proie aux chasseurs, une pensée nous obséde, pourvut qu'ils nous voient pas.
Ouf, pas vue, mais j'ai du coup dévié de la route et du coup manqué l'objectif.
Je concerte mon navigateur, que faisons nous, soit on rentre avec nos oeufs, ou soit on prend le risque de re-faire un tour pour re-prendre l'objectif.
Surtout que le jour se lève et que la DCA est très présente.
Après une longue hésitation, décision est prise de re-faire un tour, nous faisons donc un tour, je m'aligne et Bingo la gare est dans ma ligne de mire.
Bombe loss, bombe loss, bombe loss ...
Objectif touché, la gare est éventré pour la énième fois cette nuit, on peut voire du ciel de nombreux feu déclaré dans la ville meurtrie par la guerre.
Mais les projos nous éclaire et la DCA nous entoure, un vrai feu d'artifice autours de l'avion.
Heureusement, les projos lâche vite prise, et nous prenons un cap retour sans soucis. Le chemin est tranquille.
En plus le soleil se lève et la nav est bien plus aisé.
La peur fait place maintenant à l'émerveillement.
Bon finis de rigoler, une nouvelle épreuve est à venir, poser ma grosse dame.
Je dépasse la base parallèlement, puis demie tours pour m'aligner.
Volti s'inquiète et m'hurle "TROP HAUT"
Je le résonne en lui disant que j'avait l'habitude, pas de panique.
C'est sans soucis et tranquillement que le posé se fait, les feux sont encore allumé.
Bon, pus qu'à rejoindre mes camarades sur le tarmac.
On va aller boire un coup au mess surement, mais pas trop longtemps, la bataille ne fait que commencer et elle s'annonce très rude.
