Missions Spa 154

[Crickey]

Une escadrille qui en quelques mois c'est fait une spécialité de l'attaque de Drachen.

2 missions pour l'instant (d'autres arriveront je pense) pour le solo et le multi a 2 joueurs en coop
Spa 154

[J.j.]

Miam!
Cachottier, va!

[Crickey]

testéen partant de 3000m, 2000 t/min, radia fermé, on atteint dans une pente a 45° les quasi 300 km/h, sans soucis

[Crickey]

une 3ème mission dans le pack

[EFG_Richy]

Je crois que ton nouveau lien est mal édité.
Je testerai ça plus tard, merci en tout cas!

[Crickey]

Je viens d'essayer et ca marche :(

update avec 4 missions maintenant + quelques corrections dans les briefing

[EFG_Richy]

Je viens de vérifier, en fait ton lien, comme tes images en général, ne fonctionne que sous Firefox, pas avec Internet Explorer?!?
Sous internet explorer on voit le lien souligné, mais le curseur ne change pas pour indiquer un lien valide, il ne se passe rien en cliquant dessus.
J'ai essayé de remettre un lien, mais ça fait la même chose pour moi, Internet explorer ne reconnaît pas ton adresse???
Si quelqu'un pouvait confirmer pour savoir si ça vient de moi ou pas svp.

Tu devrais peut être le mettre dispo ailleurs pour ceux qui n'ont pas Firefox?

Bon en tout cas j'ai les missions, mais je testerai ça l'année prochaine.

[Crickey]

Embetant :(, c'est herbergé sur mon ftp free. d'habitude pas de soucis ou alors un truc que je ne sait pas paramétrer?

update avec une 5ème et quelques menues corrections sur les autres. A priori il m'en reste une a faire et j'aurais fini la série

[Obelix]

Même prob au taf avec IE, en revanche nickel avec IE dernière mouture chez moi ou sous FireFox

[Crickey]

mise a jour des versions multi avec des joueurs dans les 2 camps a présents

[Rickenbacher]

Merci Crickey !!

[Crickey]

Petit récit d'une mission a 4 joueurs (2 dans chaque camps)

1 aout 1918.

08h30 briefing, Un ballon Près de Sommepy est signalé et dirige le tir de plusieurs batteries d'artillerie boches. Un autre plus loin du front est peut etre en place du Hauvine.
Gris et moi sommes désignés pour cette mission.

08h50 décollage, les Spad tournent du tonnerre.

09h05 nous franchissons la Marnes a 3400 m, quant un trait de fusain défile en sens inverse de notre vol a quelques mètres de mon plan droit. Par reflexe je vire dessus, je reconnait un Biplaces Allemand. Un coup d'oeil Gris a suivit.

Je me dit que la ou il est il ne peut nous échapper et il est seul, je prend mon temps pour monter au dessus de lui en le contournant alors qu'il vire vers l'Allemagne. Je voit gris qui s'approche par les 6 bas de l'intrus, je prie qu'il n'attaque pas, car le pilote a stabilisé son vol et le mitrailleur doit etre l'oeil vissé a sa mire, le doigt sur la détente.

Gris revient vers moi, alors depuis 200 m de mieux je pique par le travers, droit sur l'aviatik. Le poste du pilote va défiler dans mon viseur, je calcule le dépointage et lache une rafale d'une demi seconde, 5/6 cartouches au mieux.

Je pique encore pour m'éloigner, Gris est la, je commence a ressourcer au loin pour me replacer en vue d'une seconde attaque, quand 2 Spad surgissent et engagent copieusement le biplaces. Il part en morceaux et tombe éparpillé.

Nous reprenons notre route a 3500 m. Nous survolons la ligne de nos ballons, tout a l'air calme.

09h20, Nous franchissons les tranchées a 3800 m sans encombres. Et je place, pour nous masquer, nos avions en laissant un gros nuage entre nous et le point indiqué ou se trouve la saucisse allemande.

Au détour du nuage je suis descendu a 3000 m et je repère la cible a 600 m de hauteur, un battement d'aile et nous fonçons sans hésitation. Fermer le radiateur, réduire les gaz un poil, je laisse 1900 t/min. Regard en arrière Gris est a peine distancé. On file a plus de 300 l'avion tressaute un peu. Je réduit un millimètre de gaz encore. Le ballon grossit rapidement. Je sait que ca claque du gros calibre autour mais je ne m'en occupe pas, on est trop rapide et le barrage de DCA est vite traversé, les pointeur n'arrivent pas a nous ajuster. Rafale de 200 a 30 m, au moment ou je vire pour eviter la masse de toile et de gaz, je voit le feu prendre.

Et la alors je me rend compte que la DCA est des plus violente, il y a surement de nombreuses pièces, je tire le manche gaz a fond, radia plein ouvert, et le moteur ne répond pas, il est a mi régime au mieux. Et les éclatements d'obus me filent le train. soudain je remet un peu de richesse et le moteur tire d'un bond en avant. Saleté de manette de réglage que j'ai encore oubliée.

Je passe avec Gris a ma droite nous filons bon train sans demander notre reste, a 1000 m en pleine remonté on est une belle cible pour les artilleurs et si la chasse ennemie rode on est cuit.

On repassent dans nos ligne bien a l'abri et le calme revient, nos ballons flottent paisibles.

Gris repasse a coté de moi, il me semble qu'il me fait signe qu'il veut retourner au terrain mais, j'en ai décidé autrement, son avion a l'air de bien tenir je file 1900 tours et il est avec moi.

09h35 Nous repassons les lignes encore, a + de 3000 m, je passe au dessus du terrain de la Jasta du coin, pas un avion sur le terrain, faut faire gaffe ils sont tous en vol alors, surement le coup du ballon de Sommepy. Quand le chat n'est pas la les souris dansent. Et le ballon d'hauvine est a 2 km de leur terrain.

soudain je le voit, mal placé je tente une descente en spirale afin d'éviter un piqué trop rude. Un coup d'oeil en arrière et je vois Gris qui plonge sur le ballon, trop tard pour moi rien a faire il y est presque déja, et le ballon s'embrase. je perd Gris de vue car je suis bien 1500 m au dessus. Mais pas la guirlande de nuages noirs qui le suit. Je pique sur ces petits flocons avec leur éclats de feu. et retrouve le Gris qui leur fait le grand 8 avec ses manoeuvres, je le frole plein pot pour lui indiquer la sortie car j'ai vu la batterie qui lui tire dessus et nous nous en éloignons.

9 h 55 Le temps joue contre nous et nos exploit doivent se voir a des kilomètres, afin de filer au plus vite (je sais puisque le terrain est vide que les Jasta 44 et 77 sont en vol) on ne remonte pas et a 1500 m nous filons a plus de 200 a l'heure vers la France.

loin dans nos ligne on se laisse grimper, je perd un peu ma route en chemin mais pas plus de 5 minutes et on se présente a l'atterro.

Heureusement qu'on a eu du succès, car je casse du bois, belle finale mais j'accroche un tendeur d'une immense tente qui sert de hangard, l'avion se retourne, je n'ai même pas une egratignure mais l'avion est rayé des listes. on a récupérer la montre de bord et les vickers.

Gris dérape a l'atterro et fracasse une aile en finissant sur le nez.... il est 10h15

Juste a ce moment le capitaine reçoit un coup de fil de l'escadrille voisine, les 2 pilotes de Spad croisés lors de la passe sur l'aviatik, me laisse le crédit du biplace, iils disent que lorsqu'ils ont tirés dessus l'avion etait déja perdu, pilote tué apparemment.

[Rama]

Joli récit.

[Crickey]

Merci

[jeanba]

Vraiment très sympa

[phoenix]

Trés beau compte rendu Crickey.

[JackPof]

Vraiment super ce compte rendu et merci beaucoup pour tes missions

[Ost]

Salut,

j'ai modifié le 1er lien - il s'agissait de "crickey@" qui était en trop entre "//" et "crickey.free". Et ça fonctionne

Voili voilou.

Ost

[Crickey]

merci

[Crickey]

bon ben la suite alors

mission a 5 joueurs, 2 coté français et 3 coté allemand

3 aout 1918
Mdl Criquet
SPA 154



Salut mon pote !

J'espère que ce courrier te trouveras en bonne santé et avant que tu revienne a l'escadrille. Profite bien de ton séjour a Paris car ici il n'y a pas trop de distractions, enfin tu connais, on a bougé que de 6 km au nord depuis que tu est partis, je pense pas que la censure coupe cela, mais déménager l'escadrille pour 6 bornes, je te jure...

Enfin, je prend le temps de t'écrire car je sort d'une mission en fin de journée, le temps de rentrer et j'ai loupé les copains qui partaient en maraude, Le rouge avait trouvé un taxi, un vrai, un de la marne, pour aller en virée, mais je suis rentré trop tard.

J'avais pas trop le cœur de toutes façons, le Gris un gaillard du Nord qui est partit avec moi n'est pas revenu, pas de nouvelle depuis des heures, la dernière fois que je l'ai vu c'était dans un barrage d'artillerie boche qu'on traversaient a 1000 m de haut.

On venaient de descendre 2 ballons, un chacun pas de jaloux. Et en même temps. On descend pour un, un 2ème était juste a coté a 700 ou 800 m d'écart. Il me voit partir a droite, il a prit celui de gauche, et 2 saucisses grillées a mettre dans la choucroute pour nos amis d'en face. Mais on a passé un sale moment entre les coups de 77,et j'ai bien attendu le Gris, mais rien vu.

Enfin si j'ai eu chaud, alors que je repère un point a l'horizon au point de rencard (tu connais l'endroit c'est la ou on était allé prendre tes nouvelles bottes) , 2 boches m'arrivent pas la gauche au détour d'un nuage, tout en mitraillant. Mon vieux, ca m'a secoué. Ils ont tirés comme des sagouins mais une balle est venue éclater sur le bord de l'habitacle, j'ai prit un éclat juste sur le cuir chevelu en haut du front. Ca me feras une blessure de guerre pour craner.

Le temps de me retourner sur eux, ils filaient comme des garennes avec leurs monoplaces. J'ouvre tout en grand, l'hispano tire le Spad comme une locomotive et 3 monoplaces me passe par le dessous ! un œil sur mes 3 nouveaux, l'autre sur mes 2 Fokker du début, ben je me suis mit a loucher et tout le monde s'est barré en rien de temps.

Je me suis servit 30 minutes de patrouille a 4000 m histoire d'être sur. Pis j'ai ramener le Spad. Sale journée quand même. Pas de nouvelle du Gris, Je me fait avoir par 2 boches, j'en laisse filer 3 autres peut être bien. Enfin.

Le sait tu ? j'en ai cassé un il y a pas 3 jours. En passant trop près des hangars, je pensait que je ne volerais pas de suite, et en plus le Gris amoche le sien en meme temps, tu parle d'une sacrée paire qu'on fait. Mais j'ai fait un doublé ce jour la et Gris a avoiné avec succès un ballon sous le nez d'une escadrille boches basée a un jet de cailloux, alors on a été félicité comme il se doit, un général, un vrai, un de l'infanterie avec bacchantes règlementaires nous a même envoyé un mot, par chauffeur. On a fait l'aller retour jusqu'au front, champagne et tout.

Du coups comme 3 Kellner neufs sont arrivés, on nous en a filé deux anciens dont le tien que le Gris avait ce soir. La bonne nouvelle c'est que tu en a un tout sortie d'usine pour toi, j'ai vu ton mécano qui le bricolait ce matin. C'est pas un de chez Spad mais il est drôlement joli et il chante clair.

Je te laisse la et vais voir si on a retrouvé le Gris. A bientot et ne t'embête pas a me répondre tu seras revenus avant que le courrier n'arrive.

PS : Ton colis que tu attendais de ta soeur est bien arrivé, je te l'ai mit de coté.

PS : désolé pour le papier a lettre, il est pas très beau mais c'est celui qui se trouvait dans ton colis.

JC

[Rama]

Encore mieux

[13NRV(désactivé)]

rhaa!!!!!! crickey t es doue , supers recits que du bonheur a lire !!!
Merci !!


heu ouais faudrait que je vole un peu moi tiens un de ces jours ....en tout cas ca en donne envie !!!

[Crickey]

Mission jouée a 5

Seul contre 11

un article de notre journaliste spécialiste des choses aéronautiques.

Aujourd'hui nous avons put nous entretenir avec un pilote d'une unité de chasseurs monoplace du service aéronautique Français, qui le 11 aout courant a accomplit un exploit des plus sensationnels.

Un combat seul contre 11 adversaires, eux aussi en monoplace de chasse et en a abattus 2, non sans avant cela avoir mit en flamme un ballon d'observation que les militaires utilisent pour espionner l'ennemi et diriger contre lui des tirs d'artillerie, en augmentant ainsi la précision par le fait que ces ballons élevé parfois a plusieurs centaines de mètres permettent de voir nettement a des dizaines de kilomètres a la ronde.

Tout commence aux alentours de 20 heures lorsqu'une patrouille de 2 avions SPAD XIII, un modèle doté d'un moteur de 200 cv Hispano-Suiza et de 2 mitrailleuses Vickers pouvant tirer 450 coups a la minutes a travers l'hélice, décollent pour une mission de routine, s'il en est, sur le front près de Reims.

Le Mdl Criquet dirige cette patrouille dont fait partis également le Brigadier Gris qui revient de convalescence après avoir subit de sévères blessures aux jambes par des éclats d'obus anti-aériens il n'y a qu'une semaine. c'est d'ailleurs avec des béquilles qu'il rejoint son appareil et on doit le porter afin qu'il s'installe aux commandes. Un fin pilote et bien courageux qui a obtenus une victoire avant d'être atteint a son tour.

Lors du survol sur le front, Le Mdl Criquet aperçoit un observatoire d'artillerie, tirant son câble a quelques 500 m du sol, la faible lumière du jour finissant, met a ce moment nos 2 pilotes a l'abri des regards indiscrets des observateurs allemands qui ne se doute de rien alors.

Mais cette même pénombre masque également un grand danger, plusieurs chasseurs ennemis ont déja pris en chasse nos pilotes sans qu'eux même s'en aperçoivent !

Le Mdl criquet lance une première attaque depuis 4000 m, arrivé a 3000 m selon ses dires " Impossible de retrouver le ballon que pourtant j'avais bien vu au départ du piqué, mais je le perd dans la manœuvre, je scrute alors fouillant chaque replis du terrain en remettant en palier mon avion, a ce moment chaque seconde compte, tout peut arriver et c'est arrivé !"

En effet, au moment ou le Mdl Criquet retrouve sa cible qu'il avait perdue dans l'obscurité et qu'il se lance dans une nouvelle attaque, consistant en un piqué vertigineux depuis des hauteurs de 3 kilomètres ou plus, la vitesse augmentant jusqu'à parcourir 90 mètres en une seule seconde par l'action conjugué de l'attraction terrestre et de l'hélice que le moteur fait tourner alors a plein régime . Voila donc que surgissent une dizaine de Fokker le dernier né des ingénieurs Allemands en matière d'avion de guerre. De la même firme que le tristement célèbre "Eindecker modele 3" qui lors des années 1915/1916 avait donné tant de fils a retordre aux pilotes alliés.

n'écoutant que son devoir le Mdl Criquet sous les tirs maladroit de l'ennemi se défile et continus son attaque, bien déterminé a ne pas se laisser distraire de son but. les chasseurs allemands dont la mission était certainement de protéger leurs entreprise d'espionnage et de coordination d'artillerie, se séparent en 2 groupe, l'un combattant dans les airs le brigadier Gris, l'autre fonçant a toute allure derrière le SPAD XIII du Mdl Criquet qui ajoute :

" sur le moment je pense que cela est le meilleur choix, nos Spad sont bien plus rapide en descente que les Fokker, et je suis alors certain de les distancer et d'atteindre mon but, de plus les artilleurs allemands, me disais-je serais bien coincer car a me tirer dessus il devrait aussi risquer d'atteindre un de leurs avions."

Belle preuve de lucidité que nous avons la. Il reprend

"ma pensée allait toutefois vers mon camarade qui, je l'avais vu, n'a pas doublé ma manœuvre et devait combattre seul 3 adversaires. Mais tout a fonctionné comme je l'avais prévus, j'ai pus tirer le ballon a courte distance, sans toutefois pouvoir en observer la chute tout occupé que j'étais a surveiller les quelques 6 monoplaces qui me poursuivaient toujours, ainsi que les 4 appareils tournoyant a 3000 m au dessus de moi sachant que mon équipier était l'un d'eux".

Grace a la grande vitesse en piqué et aussi en vol a plat, de l'avion des Établissements SPAD, le Mdl criquet distance ces poursuivants, évitant alors un combat des plus mal engagé, en effet toute l'hardiesse et la maitrise du pilotage sont peu quand 6 Fokker vous poursuivent ce qui les place en très bonne position de tir.

Le Mdl se dirige alors vers un point dont les coordonnées étaient convenus a l'avance avec le Brigadier Gris, mais a ce rendez-vous ce n'est pas un Spad qui se présente mais 11 Fokker en formation d'attaque.

Fort heureusement notre pilote a alors l'avantage de la hauteur, nos lecteurs ont maintenant l'habitude de lire dans les récits des exploits de nos As, la grande importance de l'avantage de l'altitude. Et c'est avec cet unique avantage que le Mdl Criquet va combattre durant 20 minutes les 11 Fokker qui se dirigent vers lui. Par des feintes et des attaques éclaires a pleine vitesse, utilisant au mieux ses 200 cv, il va enchainer les passe de tir en évitant celles de ces opposants, plusieurs seront atteints lors de ce combat a 4000 m au dessus de Reims.

De guerre las, les Allemands finiront par se retirer, mais le Mdl criquet n'en reste pas la. Observant que l'un de ses assaillants, s'écarte du groupe il arrive a l'entrainer dans un combat singulier. De monoplace a monoplace. Après quelques manœuvres de voltiges ou les 2 pilotes rivalisent d'adresse, le Mdl Criquet rapporte :

" je combattais tout en observant a l'arrière et en suivant le fokker devant moi, car j'avais été échaudé par l'affaire s'étant dérouler peu avant l'attaque du ballon, bien m'en a pris, car tout cela n'etait qu'une feinte, alors que je combattais un pilote qui n'avait pas l'air si novice que j'aurais pus le penser le gros de la troupe me revenait dessus par l'arrière. Mais cela avait durer quelques secondes de trop et j'ai put dans un tir a courte distance mettre en flamme mon fokker isolé avant que les autres n'arrivent a moi, j'avais alors quelques secondes d'avance sur eux et jamais ils n'auraient put me rejoindre"

Pris a leur propre piège les allemands préfèrent alors en rester la, et ce coups-ci ils retournent en rang dans leurs lignes. Le Mdl Criquet les observe alors de loin s'assurant qu'aucune autres malices ne se cache derrière cela. Ceci lui donne alors l'occasion de trouver un Fokker réellement isolé cette fois ci :

" je l'observe passant a ma porté légèrement dessous, la nuit tombe et j'ai beaucoup de mal a ne pas le perdre, j'anticipe sa trajectoire et me faufile derrière lui, a coups sur il ne m'a pas vu et j'approche jusque 100 m de lui par l'arrière et le dessus, je suis alors bien plus rapide. Soudain il me voit et effectue un virage très serré dont le fokker a le secret. mais il es trop tard a environ 50 mètre je peut tirer une longue rafale et je voit mes balles déchirer la toile entre les 2 plans d'ailes supérieur, s'engouffrer dans le moteur et le poste de pilotage, je n'observe pas sa chute car un second appareil défile juste dans les dernières lueurs du jour a courte distance. étant seul a ce moment je doit m'assurer de parer a toute éventualité. Le ciel semblant s'être vidé de tout ce qui peut voler, je prend le chemin du retour et c'est a la nuit que j'atterris. retrouvant mon équipier le Brigadier Gris qui a pus se sortir d'affaire sans encombre. Il m'attend alors suspendu a ses béquilles"

Le fait est que le ballon du début de ce récit a bien été détruit lors de l'attaque et le feu qui a prit a été vue de Reims ainsi que le Fokker tombant en flamme quelques instant plus tard aux abords de la ville. Sur les tranchés un autre Fokker s'est écrasé tard en fin de journée, il a été attribué au Mdl Criquet, qui obtient ainsi un triplé, le jour même ou il devient officiellement un As car il avait déjà depuis le début du mois abattus 2 ballons et un biplace d'observation. Ceci étant reporté au Journal Officiel. Le contenus de cette citation, qui lui vaut la médaille militaire est le suivant :


A l'ordre de la division :
" Lors d'un combat seul contre 11 adversaires, a obtenus ses 5ème et 6ème victoires, ayant abattus sa 4 ème lors de la même mission quelques minutes auparavant. "

Un peu gonfleur de cheville, mais j'ai voulut garder le style journalistique, ceci dit c'est a peine si j'ai lut 2/3 article de presse d'époque.