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Strategie,Tactiques de Combat.....Ka-50

Publié : jeu. janv. 15, 2009 9:36 pm
par hellfrog
traduction

[EDIT] j'ai retoruvé : c'était ça http://www.globalsecurity.org/milita...sv-tactics.htm cité par FUCHS (merci à lui) ici http://www.checksix-forums.com/showthread.php?t=148835

NB : je ne sais pas de quand date l'article

source : globalsecurity.org

D'après le document : Tactiques d'emploi des forces aériennes de l'armée de terre et des aéronefs des forces au sol. Doctrine russe

Les soviétiques ont produit des hélicoptères d'appui-feu en quantité. Ils s'y réfèrent en tant qu'"hélicoptères de combat" et ce sont censés être des armes aussi formidables et non moins efficaces que les avions et, dans des situations tactiques particulières, virtuellement indispensables. En utilisant le terrain à leur avantage pour se cacher, ces hélicoptères peuvent apparaître sans prévenir sur le champ de bataille, et faire pleuvoir sur les ennemis des bombes, des missiles guidés, des rockets non guidées et de la mitraille.

Quelques autorités militaires soviétiques ont cru que c'était un gaspillage que d'utiliser les Mikoyan (MiG) et Sukhoi (Su), avions de combat conçus pour le vol supersonique, essentiellement pour le support aérien raproché. Le Général M. P. Odintsov, commandant l'Air Force dans la région de Moscou, a déclaré dans la presse militaire soviétique que c'était le travail de l'artillerie et des hélicoptères de combat de frapper l'ennmi sur la "FEBA". Une concentration d'avion modernes à hautes performances pour de l'appui au sol "ne peut pas se justifier". Plutôt, il affirme qu'"ils devraient être utilisés pour trouver et détruire des objectifs sur l'arrière de l'ennemi." Il semble qu'il n'y ait pas d'arguments définitif parmi les autorités militaires soviétiques pour dire que les hélicoptères de combat, aient à un certain degré, libéré les avions du support direct des troupes au sol sur le champ de bataille.

Les soviétiques se sont entraînés intensivement à l'utilisation des hélicoptères dans les opérations antichars. Des hélicoptères de combat lourdement armés ont été vus dans tous les exercices militaires soviétiques important. Ce type d'hélicoptère est capable d'attaquer des chars et autres véhicules blindés sur lechamp de bataille et sur les arrières. Il peut aussi être utilisé pour déployer des mines, faire sauter des ponts, et créer des obstacles sur les routes dans le but de ralentir les mouvements des forces au sol. Les modifications récentes des hélicoptères soviétiques pour la lutte antichar incluent le déploiement du missile antichar AT-6/SPIRAL qui a une plus grande portée que l'actuel SWATTER. Les nouveaux hélicoptères soviétiques vont probablement recevoir un équipement de navigation de pointe qui leur permettra un "vol avec suivi du relief la nuit et par conditions de mauvaises visibilité".

Les missions assignées aux hélicoptères de combat incluent la destruction des chars et blindés ennemis, des moyens antichar, des troupes, de l'artillerie, et des missiles. Ils sont aussi considérés comme assez efficaces contre les hélicoptères ennemis au sol et en vol, et contre les avions et les avions VTOL au sol.

L'une des plus importantes missions des hélicoptères de combat est le support aérien des forces amies au début des engagements. Les tendances actuelles dans la littérature soviétique indiquent une préférence pour l'utilisation d'hélicoptères de combat pour restreindre l'espace de manoeuvre de l'ennemi et réaliser une reconnaissance en temps réel et ramener des informations aux commandants des forces au sol. Ils sont aussi appréciés dans la phase de bombardement précédent une offensive. Il peuvent mettre hors de combat des canons antichars blindés et des canons automoteurs, des véhicules de transport blindés armés de rockets antichars, et des chars.

L'emploi des hélicoptères de combat, en général, est comparable à celui des chasseurs bombardiers. Ils frappent des cibles prédéfinies, opèrent sur demande des commandements au sol, entreprennent des reconnaissances armées (okhot missions), et sont contrairement aux bombardiers, particulièrement adaptés pour réliser des embuscades.
Ils sont utilisés en appui feu conjointement à l'artillerie ou encore réalisent des opérations tactiques purement héliportées. Dans ce cas ils escortent des hélicoptères de transport de troupes et sont chargés de détruire les menances rencontrées pendant le transfert, l'approche, et à destination.
Quand ils opèrent sur réquisition des commandements au sol, les hélicoptères de combat apportent un appui aérien aux troupes au sol sur le champ de bataille et détruisent les cibles nouvelles découvertes. Ils peuvent répondre à un appel, tant en vol lors d'une patrouille qu'au sol en alerte. Ils peuvent aussi être appelés pour réaliser des frappes sur une contre-attaque de blindés ennemis, pour renforcer la puissance de feu de l'artillerie, ou pour assurer un appui aérien direct lors des engagements et pour poursuivre l'ennemi.
La reconnaissance armée est plutôt réalisée lors de mauvaises conditions de visibilité, quand l'information sur les objectifs est insuffisante, et quand les flancs ennemis ne sont pas protégés. Les objectifs recherchés par les hélicoptères "en chasse" derrière les lignes ennemies sont d'abord les lanceurs de missiles en déplacement et en position de tir, les radars, les centres de contrôle et de communications, les armes antichar, et les hélicoptères ennemis au sol ou en vol. Les hélicoptères de combat peuvent aussi apporter un appui aux unités amies de reconnaissance et sabotage. On pense qu'une formation de 2 ou 4 hélicoptères est la plus efficace pour le combat et la reconnaissance armée. Dans ces missions, le leader a le pouvoir de décision pour attaquer ou non les objectifs.
Pour les ambuscades, les hélicoptères sont placés dans des clairières en forêt, dans un terrain au relief important, dans des zones très peuplées, et dans les deltas des rivières. Les spécialistes de l'aviation sovietique considèrent ce qui suit comme une méthode efficace d'embuscade pour les hélicoptères de combat. Les hélicoptères devraient approcher la cible, cachés derrière le relief, monter rapidemnt pendant 20 à 30 secondes, viser, frapper, et dégager rapidement. Après avoir tiré, une descente rapide par glissement latéral est recommandée, suivie d'un repli vers une zone sûre. Les pilotes soviétiques sont entraînés à attaquer des cibles depuis le vol stabilisé horizontal, depuis une descente douce, depuis une montée rapide, depuis un vol stationnaire, et au sol. Dans ces tactiques d'embuscade, plusieurs positions de lancement peuvent être étudiées pendant l'attente de l'objectif depuis la zone de planque. Les hélicoptères devront sortir de lors cachette sur ordre du commandement interarmes, identifier les cibles, les engager, et ensuite retourner se cacher. Le HIND-E equipé du missile AT-6/SPIRAL a apporté pluse de souplesse d'emploi aux pilotes soviétiques grâce à se plus grande portée à et son système de guidage plus sophistiqué qui permet à l'hélicoptère de manoeuvrer pendant que le missile vole vers sa cible.

L'arrivée des hélicoptères de combat comme système d'armes d'appui direct a compliqué l'organisation de la coordination tactique entre les forces aériennes et terrestres. Hélicoptères, avions, et artillerie ne sont habituellement pas pas utilisés en même temps dans la même zone de feu ; pour ce faire il faut une coordination très stricte. Les attaques des avions bombardiers et de l'artillerie peuvent parfois coïncider dans le temps, mais portent sur des zones différentes. Les hélicoptères de combat sont en principe employés après la fin de la frappe d'artillerie. Il est possible, malgré tout, d'utiliser l'artillerie et les hélicoptères en même temps. Dans cette situation, une coordination précise, prudente et rapprochée est nécessaire. Les plans sont fait en sorte qu'il n'y ait pas de pause dans me barrage d'artillerie pendant que les hélicoptères réalisent leur mission.

commentaire sur forces armées russes à Grozny

Publié : jeu. janv. 15, 2009 10:03 pm
par hellfrog
[EDIT] merci FUCHS pour le lien http://fmso.leavenworth.army.mil/documents/grozny.htm
(trad + tard si le temps)
[EDIT 03/02/09 ] trad en fichier txt en bas
[Re EDIT 30/07/09 de Marc] Je me permet de copié ta traduction a partir de ton fichier texte Hellfrog Merci
Ps: je laisse le fichier attache a dispo pour ceux qui voudraient une sauvegarde sur leur Pc
[size=-1] WARNING!

The views expressed in FMSO publications and reports are those of the authors and
do not necessarily represent the official policy or position of the Department of the Army, Department of Defense, or the U.S. Government.
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CHANGING RUSSIAN URBAN TACTICS: THE AFTERMATH OF THE BATTLE FOR GROZNY

[size=-1] Mr. Lester W. Grau
Foreign Military Studies Office, Fort Leavenworth, KS.
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This article first appeared in the INSS Strategic Forum, number 38, July 1995.CHANGING RUSSIAN URBAN TACTICS: THE AFTERMATH OF THE BATTLE FOR GROZNY
Mr. Lester W. Grau
Foreign Military Studies Office, Fort Leavenworth, KS.

Changer les tactiques russes en ville : la conclusion de la bataille de Grozny
Bureau des Etudes Militaires à l'Etranger.
Première parution : INSS Strategic Forum, n°38, 07/1995.

Le combat urbain n'est jamais chose facile pour une armée et il implique des besoins accrus en logistique et en ressources humaines. Les tactiques de combat urbain Soviétiques ont été conçues dans le cadre des opérations offensives menées à grande échelle et à rythme soutenu à l'étranger. Les villes ennemies sans défenses devaient être capturées pendant l'offensive. Les villes défendues devaient être évitées. L'ennemi était un soldat professionnel qui n'avait pas envie de participer à la destruction de ses propres villes et aurait préféré les laisser ouvertes que de les voir rasées. La réalité politique et militaire d'aujourd'hui ne s'accorde plus avec les hypothèses soviétiques sous jacentes à cette doctrine. De nos jours, des forces non régulières, dont le poids politique est renforcé par les destructions de villes, combattent les forces russes sur le territoire même de l'ex Union Soviétique. La bataille récente de Grozny, capitale de la Tchétchénie, a conduit à la révision des tactiques urbaines russes. Alors que l'assaut initial russe tournait à la débâcle, l'armée russe résussit à tirer son épingle du jeu et même à capturer la ville. Depuis lors, l'Armée russe a lentement amélioré ses performances, reconstitué ses forces et s'est concentrée sur la fin des combats. Comme beaucoup de choses sont allées de travers, les Russes tirent les leçons de ces combats et mettent à jour leurs tactiques.

A la différence du conflit Afghan, la presse russe a divulgué beaucoup d'information sur les combats et leurs déroulement. L'auteur a utilisé ces articles et des conversations avec des soldats et des journalistes en trame de fond, mais cet article est avant tout basé sur les ouvrages suivant : Aleksandr Frolov, " Soldaty na peredovoy i polkovodtsy v Mozdoke" [Les soldats sur le front et les commandants du front à Mozdok], Izvestia [News], 11 January 1995, 4; A. Kavashin, [les troupes ont acquis la maturité au combat dans de graves épreuves], Krasnaya zvezda [Red star], 2 March 1995, 3; and Sergey Leonenko, "Ovladenie gorodom" [Prendre une ville], Armeyskiy sbornik [Army digest], March 1995, 31-35.

Ce qui n'a pas marché au départ.
L'Armée Russe n'avait pas d'argent et peu d'assistance. L'armée n'avait pas réalisé d'exercice d'entraînement au champ de bataille à l'échelle du régiment ou de la division depuis deux ans et la plupart des bataillons avaient de la chance s'ils faisaient des manœuvres une fois par an. La plupart des bataillons n'avaient un effectif que de 55% au plus. Environ 85% des jeunes russes étaient exemptés ou reportaient leur conscription à plus tard, obligeant l'armée a accepter d'engager des condamnés de droit commun, des malades, et des déficients mentaux. L'armée russe manquait de logements pour ses officiers et avait du mal à nourrir et payer ses soldats. L'armée russe a envahit la Tchétchènie avec un ramassis d'unités diverses, sans aucun soutien logistique. Quand les Tchétchènes ont défendu leur terre, l'état de décrépitude de l'armée russe devint apparent au monde entier.

Avant l'invasion russe, les forces rebelles Tchétchènes, hostiles au gouvernement tchétchène régulier, étaient entraînées, approvisionnées et assistées par les russes. Une force de 5000 hommes tchétchènes (et 85 soldats russes) et 170 tanks russes a tenté de renverser le gouvernement Tchétchène en faisant le coup de feu pour capturer Grozny dans une marche victorieuse comme à Prague et à Kaboul. Ils ont échoué et perdu 67 tanks dans les combats de rue. Au lieu de se regrouper et d'attendre pour avoir un nouvel effet de surprise, l'ordre a été donné à l'Armée russe d'entrer en Tchétchènie. Comme aucune division russe n'était complètement opérationnelle, de petites unités furent rassemblées en groupes disparates et envoyées au combat. Les véhicules de combat de l'infanterie avaient leurs équipages, mais pratiquement pas ou aucune troupe à bord. Dans certains cas, c'étaient des officiers qui conduisaient puisqu'il n'y avait pas de soldats disponibles. La reconnaissance de la situation à Grozny manquait, seulement quelques cartes à grande échelle étaient disponibles et les commandants tactiques n'en avaient pas. La ville n'était pas encerclée ni isolée. Le gouvernement tchétchène pouvait recevoir des renforts pendant la bataille.

La première fois que les Russes ont essayé de capturer Grozny (début 1994), ils ont essayé avec des tanks et des transports de troupes blindés mais sans un appui d'infanterie suffisant. Le peu d'infanterie disponible avait été rassemblé et la plupart des hommes ne connaissaient pas le prénom de leur équipier. On leur a dit qu'ils participaient à une opération de police. Certains n'avaient pas d'armes. La plupart dormaient dans les transports quand les colonnes roulaient dans Grozny. Les équipages des Tanks n'avaient pas reçu de munitions pour les mitrailleuses. Le manque de préparation pour cet assaut reflète l'arrogance du Ministre de la Défense, le Général Pavel Grachev, qui avait clamé plus tôt dans le mois qu'il pourrait prendre Grozny en deux heures avec un seul régiment de parachutistes. Les Russes sont entrés dans Grozny en espérant capturer le centre ville et s'asseoir au gouvernement dans la foulée - Une technique Soviétique et Russe qui n'est employée que quand l'ennemi est faible, n'a pas eu le temps de préparer des défenses et est complètement pris par surprise. Aucune de ces conditions ne s'appliquait.

Les chars et transports de troupes en ville non précédés par une couverture d'infanterie étaient des cibles faciles pour les armes antichars qui les tiraient depuis les côté ou par dessus. La colonne blindée russe initiale s'est dispersée dans les rues et fut détruite par les tireurs tchétchènes. Les russes ont perdu 105 blindés sur 120 et ont du se replier pour mener une longue bataille, immeuble par immeuble.

Organisation du combat urbain.
Les services de renseignement russes n'ont pas décelé la construction rapide de défenses solides par les tchétchènes dans Grozny. Les tchétchènes ont forcé les colonnes russes à se séparer, à se déplacer sur des axes parallèles sans couvertures, puis les ont détruites. Les Russes en concluent maintenant que les offensives éclairs d'envergure pour capturer les villes sont des stratégies obsolètes et que le combat urbain contemporain nécessite une approche plus fine. D'abord les villes doivent être isolées en verrouillant toutes les voies d'accès, et en même temps une reconnaissance précise doit être réalisée. Ensuite, les installations clés et les buildings de la périphérie de la ville doivent être pris d'assaut et occupés après une préparation d'artillerie. Troisièmement, les quartiers résidentiels, industriels et le centre doivent êtres pris les un après les autres. Quatrièmement, Les unités ennemies cachées doivent être éliminées, les mines nettoyées, les armes collectées et le contrôle militaire et le couvre-feu établis. S'ils ne sont jamais un problème majeur lors de combats sur un sol étranger, les dommages collatéraux posent un problème auquel il faut être particulièrement attentif lors de batailles dans les villes où vit notre propre peuple.

Reconnaissance du champ de bataille et préparatifs.
Les russes ont établit leur plans initiaux sur des cartes au 1:50.000ème et au 1:100.000ème. Il manquaient de cartes à plus grande échelles, détaillées, au 1:25.000ème ou au 1:12.500ème. Des photographies aériennes et des renseignements valides sont essentiels pour la planification, mais les satellites russes avaient été désaffectés pour faire des économies et peu de missions de reconnaissance aérienne furent réalisées. Les commandants sur le terrain avaient besoin de photographies aériennes et de cartes à grande échelle, mais ils n'en ont jamais reçu. Bien que les images des services de renseignement furent très imprécises, les planificateurs n'ont pas pris la moindre précaution et n'ont pas cherché à savoir comment les Tchétchènes allaient défendre leur ville. Alors que les colonnes russes avançaient sur Grozny, elles se sont heurtées à des Snipers, des barricades et autres signes de la détermination des Tchétchènes à défendre leur ville, pourtant elles ne se sont pas préparées à un combat sérieux. Maintenant, les Russes ont planifié que le premier objectif aurait du être les complexes industriels situés dans les banlieues et couvrant les axes vers la ville. Ces usines, avec leurs murs de pierre ou de béton et leurs souterrains sont idéales pour s'abriter et livrer une défense acharnée. Dans l'enceinte de la ville, les Russes auraient du s'attendent à trouver des chars et des canons à tir direct cachés aux coins des immeubles ou derrière des brèches dans les murs, tandis que l'infanterie à pied occupait les bâtiments. Les Snipers et les observateurs de l'artillerie étaient normalement placés au faite des immeubles les plus hauts, dans les tours, et les greniers.

Détachements et groupes de choc.
La méthode soviétique russe recommande d'organiser des groupes et des détachements de choc pour le combat urbain. Un groupe de choc est composé habituellement d'une compagnie de fusiliers motorisés, renforcée d'un peloton de char, une batterie d'artillerie, un peloton de mortier, un peloton de lanceur automatique de grenades AGS-17, avec des ingénieurs et des troupes protégées contre les agents chimiques. Ce groupe avance avec un autre groupe en renfort et couverture (un peloton de fusiliers motorisés renforcé par des canons antichars, des lanceurs de grenades et des mortiers de 82mm) et un groupe chargé de s'occuper des obstacles (ingénieurs du génie et blindés démineurs). Un détachement de choc est composé habituellement d'un bataillon de fusiliers motorisés renforcé avec au moins un bataillon d'artillerie, une compagnie de blindés, une compagnie du génie, un peloton de DCA et des escadrons équipés de lance-flammes et de générateur de fumée. Du support aérien et de l'artillerie est disponible au niveau de la division. Bien que des groupes et des détachements de choc aient été créés pour les combats qui suivirent la défaite du nouvel an, l'expérience montre que leur constitution fut souvent contre-productive. Créer ces groupes spéciaux a détruit l'unité qui préexistait dans les pelotons, les compagnies et les bataillons, et a donné aux commandants plus de ressources que ce qu'ils pouvaient facilement contrôler et déployer. Il eut été préférable d'utiliser les unités tactiques TO&E et de les renforcer ensuite avec les systèmes d'armes adéquats si besoin. Par exemple, un peloton de fusiliers motorisés aurait pu alimenter des escouades de choc et couvrir et aider les escouades, pelotons et compagnies de fusiliers motorisés. Les unités en couverture et appui auraient du réaliser un tir de couverture pour protéger les unités de choc pendant leur avancée. Après l'attaque, ces unités auraient rejoint la réserve.

Les russes ont appris que les troupes devaient porter un signe distinctif (et facile à changer) pendant les assauts pour éviter les tirs fratricides. Ils ont utilisé des canons à tir direct, des lance-roquettes RPGs, des lanceurs de grenades automatiques et des mitrailleuses pour fixer les Tchétchènes pendant que l'assaut mené pour s'emparer d'un immeuble était masqué par de la fumée. Ils lançaient des grenades à travers les vitres et les portes avant d'entrer. Le génie faisait sauter des murs pour créer des passages. Des équipes de combat de 2 à 3 hommes nettoyaient chaque pièce. Une fois qu'un immeuble était capturé, il était préparé pour organiser sa défense et défendu. Les accès par les égouts étaient minés et des mines et des objets piégés étaient placés sur le chemin que l'ennemi était censé emprunter.

Comme la bataille pour une ville continue sans interruption, les Russes avaient besoin de troupes fraîches et de réserves. Les Soviétiques appréciaient d'avoir un ratio à leur avantage de 4 hommes contre 1 pour mener un combat urbain. Environ 60.000 Russes et 12.000 Tchétchènes furent impliqués dans la bataille de Grozny, pourtant l'avantage de 5 contre 1 pour les russes ne fut parfois pas suffisant, parce qu'ils devaient défendre et garder chaque bâtiment qu'ils prenaient.

Tactiques, techniques et procédures.
La tactique Soviétique Russe spécifiait que les chars devaient mener l'assaut en ville suivi par les véhicules blindés légers de l'infanterie et enfin par les troupes à pied. Les colonnes de chars devaient initialement se déplacer dans les rues en formation en chevron. Cela se révéla totalement inapproprié pour la bataille de Grozny où la forte densité d'armes antichar menaça les véhicules blindés, tandis que les canons des chars ne purent pas s'orienter suffisamment pour tirer sur les cibles situées à la base ou au sommet des immeubles. Les canons de DCA, comme les ZSU23-4 et 2S6 furent par contre efficaces contre ces cibles. Les hélicoptères d'assaut furent aussi utilisés contre les snipers et les armes situées aux derniers étages. Les hélicoptères exécutaient leur vol d'approche en se cachant derrière les immeubles hauts déjà capturés et surgissaient pour engager ces cibles. Dans Grozny, les chars et les transports de troupes furent rassemblés en groupes blindés [bronegruppa] puis utilisés pour verrouiller les zones capturées, servir de force de contre-attaque, sécuriser les arrières et apporter un appui feu à l'infanterie en restant hors de portée des menaces antichars.

Les russes prirent des mesures particulières pour protéger leurs chars et leurs transports de troupes. En plus de les laisser derrière l'infanterie, ils en équipèrent plusieurs avec une cage de treillis métallique espacée de la coque blindée d'environ 25 à 30 centimètres. Ces cages pouvaient arrêter les munitions des lanceurs de grenade antichar RPG-7, et protégeaient le véhicule d'un cocktail Molotov ou d'un lot de grenades antichar. Les Tchétchènes constituèrent des équipes de chasseurs-tueurs de chars qui avançaient en direction des bruits de moteur pour détruire les véhicules blindés avec des rafales de RPG-7 antichar tirées du dessus, des flancs et de l'arrière. Les russes apprirent à les contrer en établissant des embuscades sur toutes les voies d'approche et en lançant des véhicules dans des endroits précis comme appât.

La bataille pour Grozny a nécessité de bien plus grands stocks que prévu en grenades, fumigènes, explosifs de démolition et détonateurs, lanceurs de grenades antichars à usage unique (similaire au LAW des U.S.A.). Chaque soldat de l'infanterie eu besoin d'une corde avec un grappin pour entrer dans les immeubles. Les échelles légères furent aussi très appréciées pour les assauts d'infanterie. Des snipers entraînés étaient essentiels, mais peu furent disponibles.

Les projecteurs de recherche portables et montés sur chars furent (comme les obus éclairant) très utiles pour les assauts de nuit. Ils aveuglaient temporairement les systèmes de vision nocturne et neutralisaient les tireurs ennemis. Ils produisaient un effet psychologique sur l'ennemi, et aidaient à éviter les tirs fratricides pendant l'assaut.

Artillerie.
Les russes ont appris à utilise les tirs d'artillerie conventionnelle pendant l'approche de la ville et pendant la capture des banlieues. Ensuite, les Russes ont déployé le gros de leur artillerie motorisée en appui feu direct pour les chars et l'infanterie. Comme un tir de barrage d'artillerie crée beaucoup de décombres dans toutes les zones à travers lesquelles vont progresser les unités d'assaut, un tir direct est préférable. Il est réalisé par des canons, des obusiers, des lance-roquettes multiples et le mortier automatique de 82mm Vasilek. Quand les forces russes sont arrivées à Grozny, elles avaient peu de coordinateur de tir d'appui et peu de contrôleurs aériens. Les officiers des fusiliers motorisés n'étaient pas formés à ajuster les tirs d'artillerie, mais savaient facilement régler un tir direct.

Puissance aérienne
Les Russes ont utilisé beaucoup d'avions, mais ils n'eurent que peu d'intérêt tactique à Grozny. Ils furent utilisés pour apporter un appui en attendant l'arrivée de l'artillerie à portée de tir. Comme ils ne pouvaient pas être pris pour cible facilement, les chasseurs bombardiers ont été concentrés dans des grandes "zones de tir libre". Les avions furent meilleurs pour attaquer des cibles en dehors de la ville. Les hélicoptères d'attaque furent encore plus intéressant, mais ils devaient atteindre les zones de combat et en repartir en se cachant derrière l'abri des immeubles capturés.

Fumées et gaz lacrymogènes.
Les fumées et les obus au phosphore blanc furent très utiles à Grozny. Le phosphore blanc, qui brûle lorsqu'il explose, crée un écran de fumée, et comme les écrans de fumée sont essentiels pour les déplacements en combat urbain, un quart ou un cinquième des obus d'artillerie ou de mortier tirés étaient fumigènes ou au phosphore blanc. Les Russes soulignent un bénéfice accessoire du phosphore blanc, sa fumée est toxique et pénètre facilement les filtres des masques à gaz. Le phosphore blanc n'est banni par aucun traité. Les grenades lacrymogènes furent aussi très utiles à Grozny.

Conclusion.
La réalité du combat urbain à Grozny ne fut pas ce à quoi s'attendaient les Russes. Le terrain, les circonstances et l'ennemi furent différent. Grozny ne pouvaient être contourné. Les Russes durent faire face au dilemme d'avoir à détruire Grozny pour la sauver. L'Armée Russe du faire face au même problème que 136 ans plus tôt quand elle a combattu pour conquérir la Tchétchénie. Les Tchétchènes transformèrent chaque ville, village et hameau en forteresse et infligèrent de sérieuses pertes aux colonnes russes. Dans les deux occasions, l'Armée Russe a eu de piètres résultats au début, mais c'est adaptée et finalement a triomphé du combat urbain. Ces leçons récentes font maintenant partie des tactiques urbaines russes.



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Publié : ven. janv. 16, 2009 9:27 pm
par Marc"Phoenix"
[Private joke on] Je te dis pas merci pour cette article (en autreS) ;) [off]

:Jumpy:
:cowboy:

Publié : ven. janv. 16, 2009 10:53 pm
par hellfrog
un lien sur l'organisation des forces, peut être utile pour créer des missions

http://www.globalsecurity.org/military/ ... 100-60.pdf

Publié : ven. janv. 16, 2009 11:01 pm
par Marc"Phoenix"
he hop sauvegarde sur mon PC :Jumpy:

:cowboy:

SAMs, DCA, tactiques, BS...

Publié : sam. janv. 17, 2009 6:27 pm
par hellfrog
Traduction et synthèse de discussions sur le forum DCS

source : http://forums.eagle.ru/showthread.php?t=36743 manuel expérience personnelle

FLARES :


- Les SAM IR sont assez facilement leurrés par les Flares SI on les DETECTE A TEMPS.
- Tout le problème est la détection précoce des lancements. Il faut absolument VISUALISER le missile ou le lanceur de manière à avoir une réponse appropriée : Radar / IR. Il ne faut se laisser distraire trop longtemps par les tâches dans le cockpit. Surveillez l'extérieur en permanence. Placez votre ailier à un endroit sûr à l'abri, et d'où il peut vous avertir des lancements qu'il détecte.
- Dès que votre ailier signale un départ missile :
1- flares
2- Diminuer le pas collectif et le pitch
3- Inclinaison vers le bas 60-90 degres et virage à 90° en direction du missile
4- Recherche d'un abri
En général ça marche

- "GGTharos" Moderateur/ED et membre des beta testeurs a dit : Tout ceci est vrai et marche bien dans BS.
- Mais dans quelques temps, le code de programmation de toutes les têtes chercheuses des MANPADS (et de tous les missiles IR du jeu) sera revu. Dès lors, il se passera la même chose qu'en réalité : une fois accroché, vous aurez beau lâcher des flares, le missile ne vous lâchera plus. C'est pourquoi il faut larguer les flares préventivement, car ils gênent le verrouillage du missile sur vous et empêchent le tir. Larguer des flares après le départ du missile sera toujours utile, mais nettement moins efficace que dans la version 10 de BS. C'est donc pourquoi il vaud mieux s'entraîner dès maintenant à larguer les flares de manière préventive.
- Aucun problème pour larguer les flares préventivement quand l'ennemi sait que l'on est là. Maisne risque-t-on pas d'attirer l'attention en larguant préventivement alors que l'on n'a pas été repéré ?
- Dans la réalité, oui, mais pas dans BS : comme il n'y a pratiquement pas d'intéraction avec l'IA dans BS, et que les unités ennmies ne tiennent pas compte du fait qu'elles sont prises pour cible ou non, il peut être intelligent de s'adapter à la mécanique du simulateur BS et de ne pas faire comme en vrai, donc on peut dispenser les flares préventivement même si l'on n'a pas été repéré.
- Dans l'armée russe les unités SAMs sont organisées ainsi : 1 homme porte un lanceur Igla chargé, un autre un missile de plus, il ya 3 équipes de 2 hommes dans un véhicule blindé BMP/BTR et 5 missiles de plus pour chaque équipe (15 missiles au total).

- Il faudrait aussi corriger les MANPADS eux-même dans BS. Un homme seul ne peut pas porter tirer plus de 3 missiles sans support véhicule. Il faudrait donc limiter le nombre de tirs que peuvent réaliser ces unités.
- Réponse ED : les unités sol ont une limite en munitions, mais pas forcément exacte.

- UV26 programmes :
- Programmez l'UV26 pour qu'il éjecte par cycles le plus de Flares possible pendant la durée la plus courte possible. Il vaut mieux rentrer sans Flares que de se faire descendre avec un plein stock de Flares à bord.
- 7-1-8 bilatéral : signalé efficace. C'est parce que l'IA tire toujours à portée maximale.
- Mais de plus près il faudrait un programme qui largue encore plus de leurres.

- Inutile d'espérer leurrer un SAM radar avec des flares. De toute manière, les SAM radar ont tendance à vous engager de très loin, et ces missiles sont si rapides qu'en général vous n'avez pas le temps d'éviter.


BEAM contre les SAM Radar:

- c'est quoi ?
manoeuvrer à vitesse maximale (Modulation en avion entre vitesse angulaire maxi et vitesse maxi et rayon de virage), maintenir le missile en plein travers de vous = à 3 heures ou 9 heures.
objectifs : allonger le temps de vol du missile en allongeant sa trajectoire d'interception, diminuer son énergie (limitée), maintenir notre énergie, et donc finalement diminuer la probabilité d'impact.

- Un radar de conduite de tir peut-il poursuivre un hélico près du sol ? (les SAMs sont dirigés depuis le sol)
- réponse : En citant la source :ISBN: 0-87942-629-2, Los Angeles, CA, USA, INSPEC Accession Number: 3977071, Digital Object Identifier: 10.1109/NRC.1991.114751 ; Publication Date: 12-13 Mar 1991, pp 160-163, Meeting Date: 03/12/1991 - 03/13/1991, Current Version Published: 2002-08-06
Des études montrent que des radars de dernière génération pourraient être capables d'identifier et classer les appareils à voilure tournante en fonction de leur signature Doppler.
- "GGTharos" Moderateur/ED et membre des beta testeurs a dit :
Cela n'est pas encore modélisé dans BS et tous les radars n'en sont pas capables.
Le Beam est une technique de défense efficace en AVION à réaction (haute vitesse) (LOCKON FALCON etc...) ; MAIS inutile sur un hélicoptère car il est beaucoup trop LENT par rapport au missile TRES RAPIDE. De plus le Beam accroît la surface échogène de l'appareil visible par le radar du missile.
Il n'y a aucun moyen de leurrer un SAM à guidage RADAR : si on est tiré par un SAM radar c'est que l'on est trop près et trop haut et non masqué : il ne faut pas se mettre dans cette situation : c'est une erreur tactique, ou le résultat d'une reconnaissance mal faite ou insuffisante.

DESCENDRE très bas au ras du sol :

- ainsi la signature radar et thermique se confond avec les retours du sol (échos radar et chaleur) et leurre le missile et son guidage.
- la probabilité de placer un obstacle entre nous et le radar du missile augmente aussi fortement.
- "GGTharos" Moderateur/ED et membre des beta testeurs a dit : c'est la bonne manière de faire pour un hélico.
- Il faut se cacher derrière un abri : maison, immeuble, montagne (pas les arbres, ça ne marche pas dans BS version 1.0)

- Pour éviter les SAM radar : voler bas, couvert par le relief (pas les arbres), même en terrain relativement plat, une petite coline peut faire la différence en obstruant la ligne de mire du radar. Voler bas diminue aussi la distance à laquelle un SAM vous engagera (la consommation du missile en carburant est supérieure en air dense, au sol, et cela dimnue sa portée). Ce qui libère de l'espace pour manoeuvrer sur le champ de bataille.

- Accélérez et plongez vers le sol, perpendiculairement au missile. Conservez une bonne perception de la situation tactique (obstacles, menaces, missile en approche, ailiers, objectifs)

- Stratégie :

* EMBUSCADE


- Choisir une position pour un stationnaire, d'où l'on peut rapidement se CACHER, soit en diminuant l'altitude, soit en glissant sur le côté.
- Il NE faut PAS passer en stationnaire uniquement parce que l'on a l'ennemi en ligne de mire !!! C'est déjà une faute.

* TRANSIT

- Vous devez en permanence être sur vos gardes et scruter les endroits propices où l'ennemi peut se cacher. Et quoi qu'il ait été dit en terme de tactiques et armements, vos adversaires ont de toute manière des armes sophistiquées et efficaces ; vous avez choisi Black Shark, il faut l'assumer.
- Soyez le plus souvent possible couverts : laissez entre vous et l'ennemi un immeuble, montagne, rivage, pont afin de ne pas leur laisser la possibilité de tirer sur vous.
- Volez suffisamment vite, un appareil immobile est une cible facile pour les SAM manpad.

* RECONNAISSANCE

- Observez la carte dans l'éditeur de mission, regardez le relief, les constructions, les points de repères visuels pour la NAV, lisez le briefing,: dans les réalité le spilotes ne partent pas "à l'aventure" "comme ça" sans préparation.
- Recherchez des couvertures : endroits propices pour un bop-up. Allez-y, faies une montée rapide, observez, vérouillez les cibles et tirez ou cachez vous, puis repliez vous vers un autre endroit immédiatement. Ne restez pas 2 minutes de suite au même endroit.
- Une fois détecté, l'AI enverra un avion ou de la DCA contre vous.



MISSIONS SEAD :

Les SAM font partie intégrante du champ de bataille moderne, ne pas les affronter équivaudrait à ne pas décoller. Les forces de l'OTAN ont souvent des HAWK, les allemands et français des ROLAND...

Les hélicos en mission SEAD (Suppress Enemy Air Defense : suppression des défenses antiaériennes) :

- question : ils sont accompagnés d'avions et n'y vont pas seuls sans avertisseurs de menace radar ?
- Mon commentaire : La doctrine russe n'est pas d'employer les hélicos avec une couverture avion systématique.
- réponse : pas forcément, et de toute manières ces avions sont déjà occupés à éviter les SAM et doivent aussi avions les avions ennemis ce qui peut les empêcher de'accomplir leur mission. La supression totale de toutes les défenses anti aériennes est un objectif, mais difficilement réalisable, et au prix de lourdes pertes. Des simulations du pentagone estimaient au minimum à 30% les pertes en A-10 le premier jour de la guerre du golfe s'il n'y avait pas auparavant un affaiblissement de la DCA par les bombardements.
- réponse : c'est un mythe que les hélicos ne peuvent pas mener de missions SEAD : il suffit de lire les compte rendus d'opérations récentes : première guerre du golfe, campagne irakienne, interventions en amérique centrale... Dans le simulateur Longbow 80% des missions étaient SEAD.
- Pendant l'opération Tempête du Desert, les AH64 A (non radar) ont été utilisés en SEAD pour détruire les SAMs, radars d'alertes et centres de commandement car les SAMs ne pouvaient pas vérouiller les hélicoptères. Ils étaient parfois aidés par des désignations laser par des troupes au sol. Pendant l'offensive de la campagne d'Irak, ils ont détruit le gros de la DCA 8 h avant le début des offensives aériennes. Pendant le rush sur Bagdag, les premiers envoyés furent des F117 furtifs et des AH64A, les avions venaient après, une fois la voie dégagée.
- AlphaOneSix - ED Testers Team répond : Les Apaches qui ont débuté la campagne en Irak n'étaient que 8 et ils n'ont détruit que deux radar d'alerte avancée. Ils n'ont rien attaqué d'autre avant le début de la campagne. Ensuite les AH64 ont attaqué tout type de cibles, sans préférence pour les sites SAMs. Et pour être complet, la DCA irakienne en 1990-1991 était une plaisanterie.
- réponse : La plupart des conflits récents ne sont pas un exemple de ce qui se serait passé sur un champ de bataille européen, ce que veut modéliser BS. Il n'y aurait pas eu de bombardier furtif européen et les forces de l'OTAN auraient du faire face à un équipement de qualité bien supérieure à ce qui persistait en Irak. Il est encore plus incertain que les B2s et F117s auraient eu autant de succès dans un scénario de WW3. On ne peut pas tirer de conclusions pour BS d'un affrontement comme l'Irak où les forces étaient autant déséquilibrées.
- réponse Alpha16 : La doctrine reste d'utiliser les Apaches pour faire barrage aux blindés. Ils ne sont utilisés en SEAD que s'ils n'ont rien de mieux à faire. Les B2s et F117 ont été conçus pour la WW3 : le B2 doit larguer des charges nucléaires en profondeur dans le camp enemi, le F117 doit frapper des centres de commandements loin derrière les lignes de front.
- Arneh (EECH dev team) a dit : Dans le cadre de la meilleure utilisation des Hellfire pour détruire la menance blindée, le A10 est aussi/plus efficace que l'Apache, mais il est plus vulnérable aux SAMs : donc il est judicieux d'utiliser l'Apache en SEAD en complément du A10 en antitank.
- CGTharos DCS Team répond : Dans les compte-rendus d'exercices que l'on a lu, les A10 ET les Apaches sont utilisés en antitank, le SEAD est confié aux avions Wild Weasel ; et dans les exercices SEAD, les SAMs gagnent contre les hélicos.
- sources :
http://www.ausairpower.net/iw.html
http://www.ausairpower.net/isr-ncw.html
- Si un Apache fait face à des SAMs, notamment Shilkas, SA-9/13 et SA-8, il les classe en cibles prioritaires, mais cela n'en fait pas une mission SEAD dans laquelle toute la DCA doit terminer hors d'état de nuire.
- mission SEAD : succès = pas de tir : peut s'obtenir aussi par brouillage ou missiles HARM qui obligent les opérateurs radar à éteindre les radars d'acquisition sous peine de destruction... très employé en Yougoslavie et Irak.
- mission DEAD = Destruction = frappe directe sur les blindés lanceurs.

- Tactiques ATTAQUE site de SAM :
détruire d'abord le radar principal d'acquisition et de conduite de tir. Ensuite les lanceurs ont moins de chance de vous toucher. Avoir un plan d'action et utiliser judicieusement les ailiers augmente les chances de succès :
- Reconnaissance prudente et minutieuse = trouver les cibles
- S'approcher à portée de tir mais pas trop près et rester protégé derrière un abri.
- Se découvrir et vérouiller la cible
- Flares
- Tir
- Si détection tir missile enemi : Flares et glissade latérale en descente pour se cacher
- difficile en terrain découvert et en mer.

Publié : sam. janv. 17, 2009 7:40 pm
par Barback
Merci :notworthy

Publié : sam. janv. 17, 2009 7:47 pm
par chataz
Trés interessant...:detective

Publié : sam. janv. 17, 2009 8:32 pm
par jorjio
super interressant merci
lien mis chez les Werewolf:technolog

Publié : sam. janv. 17, 2009 9:57 pm
par hellfrog
reprendre ce post : meme sujet / retrouvé après
http://www.checksix-forums.com/showthread.php?t=148835


A l'origine (j'ai mis un peu d'ordre :innocent:et classé toutes mes sauvegardes de pages HTML, c'était le bord...!:sweatdrop) http://forums.eagle.ru/showthread.php?t=36993

Publié : lun. janv. 19, 2009 2:18 pm
par Barnabe
Merci beaucoup pour ce thread! Sticky?

Publié : lun. janv. 19, 2009 11:20 pm
par hellfrog
Phoenix216 a écrit :[Private joke on] Je te dis pas merci pour cette article (en autreS) ;) [off]

:Jumpy:
:cowboy:
arrfff... je viens de comprendre en retrouvant ça
http://www.checksix-forums.com/showthread.php?t=144880
en cherchant autre chose...

désolé j'avais pas vu ton post... j'ai trouvé tout seul ailleurs...

et j'ai pas lancer une recherche pour vérifier que ça avait pas déjà été fait...

c'est pas bien ! je vais méditer... (mais j'ai une excuse, je suis revenu sur c6 que depuis aout 2008, le post est + ancien)
:exit:

Publié : mar. janv. 20, 2009 12:53 am
par hellfrog

Publié : mar. janv. 20, 2009 1:45 am
par Muse
merci hellfrog ! relayé sur 16th Black Reapers et The Silver Falcons !! :king:

Publié : mar. janv. 20, 2009 2:12 pm
par Marc"Phoenix"
Moi meme ne retrouvais plus cette discution donc..... :sweatdroplol:exit:

Pour ton info le private joke, c'etais réelement un vrai merci ==> rapport a ce que tu m'a dis sur les merci repété donc j'ai dis merci a "l'envers" :rolleyes::clown::biggrin:

Ps: si il y avait eu un "probleme" comme convenu je t'aurai envoye un MPlol :cowboy:

Publié : mar. janv. 20, 2009 2:41 pm
par Marc"Phoenix"
Arff comme quoi on est "con" par moment (j'ai retrouve via mes abonnement aux tread :innocent::exit:) une discussion sur le helico vs chasseur/bombardier

http://www.checksix-forums.com/showthread.php?t=128097

:cowboy:

Publié : jeu. janv. 22, 2009 7:36 pm
par Marc"Phoenix"
Barnabe a écrit :Merci beaucoup pour ce thread! Sticky?
Fait :cowboy:

Publié : jeu. janv. 22, 2009 11:48 pm
par Django
Pour les embuscades, les hélicoptères sont placés dans des clairières en forêt, dans un terrain au relief important, dans des zones très peuplées, et dans les deltas des rivières. Les spécialistes de l'aviation soviétique considèrent ce qui suit comme une méthode efficace d'embuscade pour les hélicoptères de combat. Les hélicoptères devraient approcher la cible, cachés derrière le relief, monter rapidement pendant 20 à 30 secondes, viser, frapper, et dégager rapidement.
Petite suggestion tactique (et de bon sens) : lors de l'attaque (de type embuscade) d'un convoi de véhicules (blindés ou non) en colonne sur un itinéraire donné, il faudrait - si possible - d'abord détruire le véhicule de tête puis celui de queue de manière à entraver ou à ralentir la progression des autres véhicules ainsi pris dans la nasse. Ce procédé fonctionne d'autant mieux si la route est escarpée (en montagne par exemple).

Publié : ven. févr. 06, 2009 12:50 am
par hellfrog
Grozny traduit en français dans le post #2