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Pour sortir d'une vrille, j'applique une procédure simple et qui est la même pour chaque appareil: gaz réduis (à moins que la vrille soit dans le "bon" sens pour être aidé par le souffle de l'hélice), manche dans la vrille (profondeur poussée et ailerons dans la vrille) et pied contraire.

Seulement elle ne fonctionne pas en SE5. Pas de vrilles à plat, mais j'avais beau essayer avec ou sans gaz, ailerons dans un sens ou dans l'autre, il n'y avait strictement aucunes variations dans le comportement de la vrille (par la gauche la majorité du temps, il me semble que par la droite c'est moins "mortel").

Puis je me suis souvenu de quelqu'un sur le forum qui avait dit "j'arrive à sortir de vrille en tirant sur le manche avec certains avions".
Tirer le manche, donc augmenter l'incidence (déjà énorme du à la vrille), ça me paraissait assez aberrant pour sortir d'une vrille... Mais j'ai essayé: ailerons dans la vrille, gouverne sens opposé et... manche au ventre. Et là, le SE5 m'a fait une sortie de vrille d'une fluidité à en faire baver un voltigeur.

Donc en fait la question est très simple A moins que cela ne soit un bug du MDV, quelle est l'explication physique à cet étrange phénomène?

Au cas ou je poste le track de mes essais (j'ai vu qu'il y a un fichier et un dossier, ne sachant lequel il faut pour lire le track, j'ai tout mis):
http://www.megaupload.com/?d=SXOQRJWJ

Ah bin voila! :D

Pour les vrilles je n'ai que des questions pas de réponses.

Y a t'il une différence entre un biplan et un monoplan en vrille ? en faisant des recherches je n'ai trouvé que des allusions au fait que l'aile inférieur peut décrocher indépendamment de l'aile haute. Quelle incidence sur le comportement ?

Peut on comparer des avions construit de façons empirique comme ceux de 1900 a ceux construit 30 ans plus tard avec quelques règles comprises sur l'aérodynamique ?

centre de gravité, surface et emplacement des contrôles, certain n'ont pas de plan fixe vertical, couple et effet divers des hélices et moteurs parfois bien supérieur aux capacités de l'avion, (c'est Salis qui a écrit que le SPAD XIII embarquait autant qu'un Bearcart, pourtant le Spad ne fait que 200 cv), etc..

Ces avions n'etaient pas conçus pour entrer en vrille et encore moins pour en sortir, du moins ce ne devait pas être dans le cahier des charges. 2ans avant le Nieuport XI, le virage sur l'aile etait une figure de voltige

je crois que le dolphin a le même défaut si s'en est un ou alors je sait pas encore maitriser la bête