Caractéristiques:
Moteur V8 Hispano- Suiza 8BA
Puissance (ch): - 220
Hauteur (mm): 2600
Longueur (mm): 6250
Envergure (mm): 8080
Surface alaire (m²): 20.02
Poids à vide (kg): 565
Masse au décollage (kg): 820
Capacité de carburant (l): 113.5
Capacité d'huile (l): 17
Performance:
Taux de monté:
1000 m - 02 min. 38 sec.
2000 m - 05 min. 28 sec.
3000 m - 08 min. 57 sec.
4000 m - 13 min. 24 sec.
5000 m - 19 min. 30 sec.
Vitesse maximum (IAS: km/h):
niveau de la mer - 220
..............1000 m - 208
..............2000 m - 195
..............3000 m - 181
..............4000 m - 167
..............5000 m - 153
Avant décrochage:100 km/h
Avant casse.........: 350 km/h
Plafond (m): 5486 / 6800
Endurance à 1000m (h.min):
En combat - 1 h. 30 min.
En croisière - 3 h. 00 min.
Gestion moteur:
- Zone rouge à 2100 tr/mn
- manette de gaz
- manette de richesse
- refroidissement par liquide avec gestion du radiateur
- Couple gyroscopique à droite
- Le décollage:
[BBvideo 800,600][/BBvideo]
- L'atterrissage:
[BBvideo 800,600][/BBvideo]
Armement:
Armement de base:
- Deux Vickers MK.I sur capot moteur de calibre 7.69 mm avec bande de 200 balles par arme soit un total de 400 munitions.
- Charge de bombe 18 kg
Armement supplémentaires:
- Deux mitrailleuse Vickers de calibre 11.43 mm (Spécial Ballon) avec bande de 150 balles par armes soit un total de 300 munitions
Attention:Poids supplémentaires 50 kg
Instrument de bord supplémentaire:
- Viseur Français Le Chrétien
- Viseur Anglais Aldis
- Lampe
Procédure de démarrage
1- Mettre les gaz à zéro
2- Mettre la richesse au maximum
3- Fermer les volets du radiateur
4- Démarrer le moteur
Sensation sur un Spad XIII qui vole pour de vrai et qui est d'origine
http://memorial.flight.free.fr/press/aviasport/av1.html
Questions :
Y a t-il un trim sur l'avion qui a tendance à monter ?
Non.
Où se cache la manette de radiateur ?
Sous la console gauche, elle est trés dure à voir sans Track IR.
Quelle est la position du radiateur ouvert ?
La manette doit être poussée, touche Ctrl )
Missions Dédiés
Par Crickey:
Mission de crickey solo et multi 01
Mission solo et multi 02
Par EFG-Erekiel :
Mission de chasse solo
Par EFG-Richy :
Mission roulette russe solo
Par Phoenix
Mission de navigation solo autours de Reims
Par lefuneste
Mission d'entrainement au bonbardement
Un bon gros topo fait par Crickey :
Dans les généralités et la présentation succincte de l'avion nous avons :
- un avion robuste capable de grandes vitesses, inégalées en piqué.
- un moteur puissant qui permet d'atteindre les vitesses les plus élevées en palier, des prises d'altitudes dans des temps records. Maintenir les hauts régime fort longtemps.
- un avion sophistiqué qui demande a être étudier avant de l'utiliser a plein (régimes moteur, températures, volets de radiateur, réglage du mélange)
- la conception est entièrement tournée vers la vitesse et l'interception, sacrifiant toutes capacités de combat tournoyant.
- les 2 mitrailleuses renforcent le principe de la passe rapide
- il dispose d'une grande autonomie ce qui permet de chasser a sa guise et loin chez l'ennemi si on le souhaite.
- l'instrumentation est complète.
- stable au tir, la visé est aisée.
- permet de chasser aux plus hautes altitudes. Polyvalent il excelle dans les combats a basse altitude également.
- la visibilité, surtout vers l'avant (haut et bas) est très mauvaise, obligeant a chasser en zig zag, la poursuite de cibles est peu aisé, il y a bcp d'angles morts vers l'avant.
- il est lourd
- ce n'est pas un avion "instinctif", son bon fonctionnement et les bonnes manœuvres doivent être longuement étudiés par le pilote. Toutefois son pilotage pose peu de difficultés.
- il peut subir aisément des dégâts mineures par sa sophistication, circuit d'eau, moteur, mais ramène presque toujours son pilote dans nos lignes.
- ses qualités de vol se dégradent au basses vitesses, mais tout autant que pour les avions ennemis.
Au combat :
Les tactiques de l'aéronautique française lui vont a perfection. Elles sont taillées pour lui et son prédécesseur le SPAD VII ( a ce jour pas dispo dans RoF)
- formations réduite, 3 a 5 avions maximum.
- Chasse en solitaire
- attaques foudroyantes, en utilisant la surprise et l'altitude.
- choisir l'engagement ou la manœuvre
- division de la formation en 2 groupes au combat.
- se laisser suivre pour donner des occasions a ses équipiers.
Il permet de rattraper toutes cibles aperçues, de dégager a sa guise.
Il aurait le défaut d'être trop supérieur aux avions allemands. Ce qui en jeu peut se révéler frustrant pour les pilotes de Fokker ou Albatros. Il n'a qu'un seul adversaire le Fokker DVIIf. Les allemands n'ayant pas eu mieux, encore une fois un SPAD VII, moins puissant, moins armé, serait un atout permettant d'équilibrer un peu les rencontres entre jasta et escadrilles françaises virtuelles.
Pour les attaques de biplaces (observations, réglages de tirs) il a de bons atouts.
- Par sa vitesse en palier, en monté, en piqué. il permet de les rejoindre lorsqu'ils sont aperçus quelques soit leurs altitudes et leurs manœuvres d'évitement. Ils ne peuvent s'échapper qu'en se réfugiant au plus vite dans leurs lignes si ils ont aperçus assez tôt le SPAD qui les attaque.
- Par les mêmes avantages il permet au pilote de SPAD de prendre son temps et de se placer de façons avantageuses avant l'attaque. Celui-ci peut choisir de monter au dessus de sa cible, la contourner, lui couper la retraite.
- Il permet des attaques en piqué a grande vitesse, pour prendre le mitrailleur a défaut par une attaque verticale hors du champ de tir de la mitrailleuse. de répéter des passes rapides se mettant hors de porté de toutes riposte rapidement et de recommencer.
- même si le biplace est escorté par des monoplaces, le SPAD permet de se jouer de l'escorte, par sa vitesse encore.
- sa puissance de feu et sa stabilité a toutes les vitesses et sous tous les angles permet des résultats dans toutes formes d'attaque, comme les passes rapides sous des angles complexes (attaques par 3/4 avant etc..) en restant hors de porté de la riposte.
Pour les attaques de monoplaces le principes reste dans de nombreux cas le même que pour le biplace. N'oublions pas que toutes les manœuvres seront verticales.
il y a 4 façons d'abattre un monoplace de chasse, toutes testées et approuvées online :
1/ l'attaque surprise.
sur des IA "triggés", mais aussi sur ceux qui le sont moins, très efficaces sur les avions pilotés par des joueurs. Par sa capacité a monter haut et a piquer, le meilleur angle est possible, c'est a dire a la verticale de l'ennemi, la ou les joueurs regardent le moins. Avec un peu de patience et d'expérience ont peut se placer avantageusement, en repérant la cible de loin, se poster toujours au-dessus des altitudes habituelles de l'eni, sur des endroit propices (proches d'objectifs alliés par exemple).
Même les IA non "triggés" se feront prendre pour peu qu'ils ne vous attaquent pas en premier (et encore avec l'avantage de l'altitude vous avez toujours un angle possible) car en piquant a bonne vitesse, lorsque vous entrez dans la bulle de détection (variable selon le niveau de l'IA, as, vétéran etc..) cela lui laisse peu de temps pour effectuer une évasives. Et quand bien même celle-ci est entamée, souvent vous aurez le temps de faire un tir quand même.
Les difficultés sont,
la détection d'avions volant plus bas,
de suivre sa cible sans la perdre de visuel,
d'ajuster sa vitesse (essayer de ne pas être trop rapide relativement a sa cible. C'est l'erreur classique, on risque la collision ou que le temps de tirs soit trop court),
de tirer a la bonne distance (une cible relativement fixe et calée dans la mire est très tentante pour la détente et on a envie de tirer, le plus dur est de se retenir, mais comme avec votre dame, le résultat seras plus probant si vous savez attendre avant de lâcher le tout ) tant que la cible ne bouge pas, c'est qu'il n'a rien vu. Avec de l'expérience vous verrez qu'il est possible d'attendre d'être a 20 m et même de réduire sa vitesse pour se caler sur sa cible a bout portant en quasi formation.
Bien soigner la pente de son piqué pour ne pas arriver trop loin en arrière en palier de sa cible et finir sur une poursuite a plat qui prend trop de temps avec risque d'être découvert. Dans ce cas piquez sous la cible pour accélérer encore et être caché par l'empennage et redressez qu'a courte distance.
Et de dégager si l'attaque n'est pas concluante (se forcer a ne pas poursuivre si l'ennemi a fait une bonne manœuvre et semble se préparer a une riposte) l'instinct porte a poursuivre et virer en dégradant, on se met ainsi a porté et dans l'enveloppe de vol de l'adversaire.
La surprise est efficace sur un pilote isolé, mais ceux-ci en zone de combat on tendance a manœuvrer en tout sens, comme des papillons, ils cherchent des cibles et veillent a ne pas être surpris, mais souvent ils ne voient pas ce qui vient d'en haut.
En formation c'est souvent plus simple, le chef de la patrouille ennemie vol a peu près droit et lentement, il est stabilisé. il navigue et a l'œil sur la carte, ses équipiers sont occupés a rester en formation, et chacun pense que l'autre surveille le ciel, ces formations sont peu éveillées et volent en aveugle. les appareils de queue sont de bonnes cibles, si l'un semble écarté des autres prendre celui-la, c'est soit un guetteur qui surveille et tient mal sa formation, mais personne ne le surveille lui. Soit un "bleu" qui a du mal a voler droit et est en retard, il ne regarde rien d'autre que son chef de patrouille. Les plus aguerris des pilote de SPAD feront un doublé en passant ensuite sur le chef de patrouille, il est souvent le plus lent a réagir car il était occupé a autre chose, il est souvent le plus surpris d'être attaqué.
2/ l'ennemi est occupé a autre chose.
Le plus souvent il poursuit une cible, un avion ami ou il fonce sur un ballon.
Il y a 2 cas de figure,
l'ennemi ignore votre présence, vous arrivez alors qu'il poursuit un isolé ou se dirige sur un ballon. Tout se déroule comme pour l'attaque surprise, mais on est encore plus sur de son coup, car un pilote qui est "hypnotisé" par sa cible ne regarde plus en arrière. En cas ou l'ennemi est en formation cela change peu, les équipiers en arrière sont encore les meilleurs cibles.
l'ennemi connait votre présence, vous êtes dans un combat engagé a partir de 2 alliés contre 1 allemand jusque autant d'appareils que possible, cela est peu important, quelques soit le nombre d'alliés et d'ennemis, ce qui compte c'est que vous n'êtes pas seul. Il faudra souvent manœuvrer. Boucles et renversements seront de mise. Dans cette mêlée, ou se trouve en général vos équipiers, il faudra saisir l'adversaire qui va prendre en chasse un ami, et lui tomber dessus au moment ou il est fixé sur sa cible. Mais la il vous attend, il surveille. Toutefois les moins aguerris surveille peu ou mal. Vous avez toutes vos chances. D'autres ennemis sont la et ils se couvrent mutuellement, ouvre l'œil, ayez bien conscience de la situation, soyez rapide et plus que jamais ne ralentissez pas. Lors de chandelle faites très attention, un adversaire que vous ne surveilliez pas ou dont vous avez mal jugé l'énergie relative, peut vous tirer en bout de chandelle, lorsque vous restez fixé en l'air accroché a votre hélice en perte de vitesse.
Dans cette mêlée les occasions sont nombreuses, mais souvent non fructueuses. l'ennemi est alerte et il y a bcp de manœuvres. Les cibles sont très mobiles, les angles, les vitesses varient sans cesse. Mais si vos équipiers respectent les tactiques prévues, il vous seras possible a un moment ou a un autre d'attraper l'adversaire qui poursuit votre équipier qui vous a vu vous placer et fait en sorte d'être bien suivit par l'adversaire qui perd de vigilance. pensez a vous cacher lors de l'approche, en volant plus bas par exemple sous l'ennemi et dans ses angles morts. Et surveillez qu'on est pas en train de vous monter la même combine du coté de l'ennemi.
Dans ces moments soyez toujours très rapide, changez de direction,surveillez bien les environs, tout va très vite.
Soyez très patient, le temps joue pour vous, votre SPAD peut rester en vol très longtemps. Ne prenez pas de risque et soyez certain qu'un adversaire feras une erreur dont vous allez profiter. Ne prenez pas de risque dès le début, gardez votre énergie, l'ennemi ne peut pas de sauver vous êtes plus rapide. Cela dure trop ? tant mieux! plus ca dureras plus l'ennemi se fatigue, se déconcentre et prend des risques, votre occasion arrive!
3/ Vous engagez un combat en tournoyant contre 1 ou plusieurs adversaires :
Cela peut être la suite d'une attaque surprise ou un choix. Ici tout change car vous êtes vu en permanence de vos adversaires. Vous avez comme arme les performances de votre avion, votre sens tactique, votre aptitude a calculer l'énergie relative de l'ennemi et la position de chacun si ils sont plusieurs, mais surtout une infaillible confiance en vous et la certitude de l'issue du combat. Vous commencez le combat avec un avantage de hauteur cela est fortement recommandé.
Vos manœuvres seront toujours faites a grandes vitesses, au maximum. Les piqués les plus prononcés, les chandelles les plus tendues, vous poussez la mécanique. Si vous avez engagé ce combat c'est que vous n'avez nul besoin de conseil, vous êtes adroit au tirs. Connaissez parfaitement les capacités de l'ennemi, les vôtres. Vous savez ou sont vos lignes, vous avez un plan de retraite. Vous êtes grand manœuvrier, connaissez toutes les figures de voltiges nécessaires. Votre avion puissant et rapide vous permet de tenir les adversaires a distance, de monter au dessus d'eux, les poursuivre, et de piquer fortement si il prend l'avantage.
Si vous ne savez rien de cela vous êtes mort!
C'est le combat le plus difficile, le plus dangereux, le plus prestigieux. Mais ne l'engagez que si vous êtes sur de vous.
4/ l'attaque de front
vous et votre adversaire vous foncez dessus chacun voulant détruire l'autre. C'est presque un suicide, du moins cela ressemble a la roulette russe, les risques d'être touché sont égaux pour les 2 avions, le risque de collision est des plus grand.
A réserver en désespoir de cause, vous êtes atteint par exemple et votre avion ne vous permet plus de fuir. Comme nous sommes en virtuel, vous ne ferez pas grand peur a l'ennemi.
quelques uns en font une spécialité et connaissent quelques ficelles :
- tirer de loin, cela impressionne toujours, déconcentre l'ennemi, peut le forcer a esquiver
- arriver par le travers, ne pas être réellement face a l'adversaire. mais être en glissade et corriger son tir au palonnier, l'idée est d'avoir une ligne de tir sur l'autre alors que celui-ci n'a pas ses armes vers vous.
- par le dessus en verticale, celui qui descend a souvent plus de stabilité pour la visée que celui qui monte.
Enfin je déconseille fortement, le SPAD a bien des façons d'attaquer sans prendre de risque, alors cela n'a que peu d'intérêt.
les 2 première façons sont les plus complexes car demande de la méthode, des équipiers avec une bonne cohésion, mais aussi les plus facile pour le tir et s'approcher de près de l'adversaire avec un angle de dépointage restreint voir nul, les moins dangereuses. Ce sont celle ou vous aurez le plus de succès en SPAD, et vous rentrerez de mission a chaque fois.
la 3 ème est réservée a ceux qui sont certain de leurs talents. Mais le combat tournoyant horizontal étant le plus instinctif des combats aériens, les pilotes novices s'y laisse aller et se feront surprendre par les qualités des pilotes adverses qui possèdent de plus des avions excellent dans ce domaines. seul les meilleurs pilotes de SPAD sauront rester en combat verticale et hors de porté d'un tir de riposte.
Dans ces méthodes les qualités du SPAD vous permettrons d'avoir l'avantage en toutes circonstances, de diriger le combat, de combattre un adversaire qui vous surpasse en nombre,de revenir au terrain. Votre seul ennemi est le Fokker DVIIf, surtout a partir de 2500/3000 m et il vous surpasse de plus en plus lorsque l'altitude augmente. Si il se tourne vers vous dans ces altitudes, fuyez sans réserve.
l'autre adversaire c'est vous et vos mauvais choix.
la 4 ème ne mérite pas de commentaire, soyez sur de votre coups a 200%, sinon rompez.
Ce qu'en disent les pilotes d'époque :
Commandant Armand Viguier (1893 - 1985), dans : "Une vie avec le ciel comme horizon".
Les Spad XIII
Un nouveau moteur 220 CV Hispano-Suiza allait remplacer le 180 CV. C'était une version dont l'Ingénieur Birkigt, déjà père du 180 CV, avait légèrement augmenté la cylindrée et portée le régime de rotation à 2100 t/mn au lieu de 1400. A ce moment, il n'y avait pas d'hélices capables de tourner à ces régimes. Birkigt dut ajouter un réducteur. Celui-ci, conçu trop rapidement pour accélérer la sortie de l'appareil, était fait d'un carter ajouté à l'avant et monté avec des engrenages à taille droite. Les vibrations engendraient par ce dernier cisaillaient les goujons qui le maintenaient
Plusieurs camarades perdirent ainsi leur hélice et leur vie. Par contre, ces 40 CV en plus furent appréciés, sauf par les voisins d'en face. J'ajoute que ce Spad XIII termina la guerre et dura jusqu'en 1921, date à laquelle, il fut remplacé par le Nieuport 29.
Toujours du commandant Viguier aprés une casse moteur à 5000 m :
Ces ruptures de bielles se produisaitent fréquemment sur les moteurs construits par Fives-Lilles. Par contre, ceux d'Hispano-Suisa résistaient bien mieux. Le même incident au décollage ou en arrière des lignes allemandes, auraient eu des suites tragiques