cf Deejay et ses services de Rens du Mossad
Les indices de la tension qui a augmenté ce mois dernier, tiennent autant des déclarations officielles de Tel-Aviv et des manœuvres militaires de son armée sur le plateau du Golan, que des craintes de Damas qui voient dans ce scénario un désir israélien de revanche.
En effet, Israël prétend que ses services ont constaté une mobilisation et des mouvements de troupes importants de l’armée syrienne aux alentours de Damas et à porté de canons du Golan. Pour appuyer ces prétentions, le gouvernement hébreu avance la théorie selon laquelle l’Iran, est entrain d’équiper la Syrie et finance ses achats militaires pour la pousser dans une guerre contre Israël. Un grand contrat est évoqué et concerne la commande à la Russie par Damas de 2'000 roquettes antichar, ces mêmes missiles antichars qui ont causé la défaite d’Israël face au Hezbollah libanais.
De son coté Damas dénonce une volonté israélo-américaine, d’élargir le cercle de confrontation pour reprendre de la prestance dans la région. Les américains chercheraient à affaiblir les iraniens en attaquant leur principal allié, pour ces raisons Washington n’a pas cessé d’accuser la Syrie de s’ingérer dans les affaires iraquiennes et de soutenir les rebelles en laissant passer des combattants et des armes par ses frontières.
Les israéliens eux, n’approuvent nullement l’appuie syrien au Hezbollah ou à un autre allié au Liban. Ils accusent également le régime syrien de soutenir le Hamas ainsi que d’autres groupes palestiniens et les terroristes du monde entier à en croire Tel-Aviv.
Il n’est pas évident de pronostiquer si une guerre est en préparation dans ce milieu complexe proche-orientale. Les israéliens ont mené des manœuvres importantes dans la zone occupée du plateau du Golan, mais ce que Tsahal déclare être des manœuvres de préparation défensive, face à une éventuelle attaque syrienne, s’apparente plutôt à une simulation très poussée pour mener une guerre planifiée.
Tout le monde sait qu’Israël ne voudra jamais rester sur la défaite humiliante, subie l’été dernier au sud du Liban. Ehud Olmert et son état-major, pensent qu’une guerre plus classique face à une armée conventionnelle comme l’armée syrienne, sera plus facile à emporter qu’une guerre asymétrique face à une guérilla urbaine ou une Resistance tapie dans le maquis libanais. L’idée courante que l’armée israélienne dispose de la supériorité aérienne dans la région, tend à pousser les dirigeants sionistes à croire que la défaite de la Syrie est inéluctable et par conséquent, une guerre rapide est souhaitable.
Il s’agit aussi de remonter le morale des israéliens et de leurs soldats, car il est au plus bas et comme jamais il ne l’a été...
c'est parti