+1, c'est même la raison pour laquelle avec les élèves, lorsque nous voyons le TACAN, je les force à ne pas travailler du tout avec le poignard au début. On n'y vient que vers la fin, lorsqu'on a besoin de la précision qu'il offre. Sinon, ça les perturbe, et ils prennent de mauvais réflexes.
Bon, hop, vous devriez faire soigner vos yeux, parce que vous voyez encore en retard le débriefing d'un vol qui a eu lieu plus tôt. A votre place, je m'inquièterais.
Donc:
Date: dimanche 25 mai 2008
Sujet: atterrissage/décollage PS ; utilisation de l'ICP ; première vision du TACAN
Moniteur: Wildcat
Elève: Aquila
Version: Allied Force 1.0.13
Aquila avait besoin de verdir l'ICP et les atterrissages et décollages PS, nous sommes donc allés voir ça.
Question compréhension du fonctionnement global de l'ICP, pas de problème, Aquila a tout pigé. Il sait se servir des principales fonctions utiles à ce moment du cursus. Je lui refile deux-trois tuyaux, et tout roule de ce côté-là, c'est parfait.
Ensuite, nous allons voir un peu cette histoire d'atterrissage en PS. Je donne à Aquila quelques conseils pour ne pas décoller, lui explique comment je dois leader ce genre d'atterrissage, et il se débrouille comme un chef. Il reste collé à moi tout du long, et il va à l'issue chercher sa partie de piste en m'ayant auparavant, comme il se doit, fait entièrement et aveuglément confiance jusqu'à être juste au-dessus, n'ayant jusque-là eu les yeux que sur mon avion.
Ensuite, le décollage en PS ne pose guère de problème. Un chouilla de retard sur le leader, mais l'exercice est effectivement difficile à réaliser absolument parfaitement en simulation, ne serait-ce qu'à cause des lags légers ou bien simplement du décalage de transmission de TS, qu'on essaie de corriger par anticipation mais sans que ce soit toujours bien évident.
Comme finalement nous serons allés assez vite, nous en avons profité pour "dégrossir" le TACAN. On vérifie que la lecture du QDM est comprise (en clair, on le lit en regardant la valeur sur laquelle pointe la flèche sur le pourtour du HSI), que la lecture du QDR l'est aussi (on lit la "queue" de la flèche, aussi simplement), et qu'est compris ce que sont QDM et QDR (avec les QDM, c'est l'avion le centre de la rose des vents, avec les QDR c'est la balise de référence).
A ce stade, j'explique simplement que le poignard au centre du HSI ( le CDI, en anglais, pour Course Deviation Indicator, c'est-à-dire indicateur de déviation de la course) permet d'avoir davantage de précision lorsque nécessaire, à l'approche du QDM ou du QDR qui nous intéresse, mais qu'il n'est que ça: un moyen d'avoir un peu plus de précision à un certain moment précis. Dans 90% de l'utilisation du TACAN, on ne se sert en réalité pas du poignard.
En fait, par temps clair, on peut parfaitement ne jamais se servir du poignard.
En tous les cas, tout ça est tout à fait clair pour Aquila. Je lui donne le conseil de s'entraîner à voler entièrement "tête basse" pour être parfait aux intruments, en commençant par des approches très simples (genre une approche droite et bien longue) jusqu'à petit à petit des choses plus "velues" (genre approche en arc avec descente au DME pour s'épargner de rencontrer le relief), en rappelant bien que le premier, le tout premier des instruments dans cette configuration, c'est la boule!
En attendant, c'est donc du vert pour l'atterrissage et le décollage en PS, du vert pour l'utilisation de l'ICP, et du orange pour l'orientation au TACAN.
PS, pour Aquila: Hop, j'ai retrouvé la mémoire.
Donc, DCS, c'est pour Data Command Switch. Et hop!