Préparation au niveau 4 avec Shogun
Publié : sam. juil. 21, 2007 12:13 am
Sujet: Préparer le terrain pour le test SCP
Date: le mercredi 18 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hop, à l'instar de Clavier dernièrement, Shogun a décidé à la suite de son niveau 3 acquis avec brio d'en profiter pour continuer sur sa lancée, et tâcher d'aller encore apprendre des trucs en tâtant du niveau 4, c'est-à-dire de la conduite d'une Patrouille Légère.
Comme il ne s'agit pas du test proprement dit, mais d'une initiation, c'est un peu plus cool, c'est-à-dire que j'assiste Shogun au fur et à mesure si je vois une "grosse" faute se profiler, mais cependant sur le même principe: Shogun, directement dans le TE (et non en édition, de telle manière qu'il a un accès limité aux infos sur l'ennemi, tout comme en campagne, "fog of war" oblige") doit créer depuis Osan une mission pour deux F-16C Block 50 CCIP, dont le but est de détruire le radar de veille de Soktam-ni en Corée du Nord. L'armement et le plan de vol sont à son entière convenance, avec pour seule contrainte de devoir décoller obligatoirement entre 09h25 et 09h30 (ben ouais, sinon comment que je peux préparer de belles menaces si je laisse tout le monde décoller quand il veut, hein? ).
Comme toujours pour des vols pour le niveau 4, la difficulté est très moyenne, volontairement modérée, avec un petit "plus" seulement pour rendre le vol un peu plus intéressant, et surtout voir comment l'élève s'en débrouille. Pour ce coup-ci, le petit "plus" c'est que l'attaque va devoir se dérouler entre une grosse concentration de SAM à l'ouest, sur la capitale nord-coréenne, et à l'est un SA-3 qui protège Koksan.
Shogun nous prépare un vol TTBA aux petits oignons, qui nous évitera d'aller chercher le plomb ennemi pour rien. Pour la cible, il choisit deux Mark-84 par appareil. Un bon choix de prendre un armement puissant, et non guidé (à basse altitude, pas besoin du tout, au contraire devoir guider une GBU serait inutilement contraignant), d'autant que nous savons la cible elle-même non défendue, mais je lui conseille tout de même de prendre plutôt la version freinée des Mark-84, les BSU-50, afin d'éviter de se prendre des éclats: l'attaque est prévue pour 2000ft, tandis que l'altitude minimale avec des bombes de 2000 livres est de 1500ft. La différence est faible, mieux vaut utiliser des bombes qui nous permettront d'être bien éloignés lorsqu'elles exploseront.
De la même manière, je rappelle l'utilité d'un bon réglage des temps d'armement: trop court et on ne profite pas de la possibilité que la bombe ne puisse nous exploser à la figure si par mégarde on la largue trop bas, tandis que trop long la bombe risque au contraire de ne pas exploser tel qu'on le désire.
Qui plus est, avec certaines cible le choix du premier ou du second détonateur peut se révéler très important, mais pour notre cible nous pouvons y aller tranquille, elle devrait se ratatiner sans souci avec un réglage NSTL, quoi qu'il en soit.
Après un briefing ma foi assez bon, bien que peut-être un peu restreint quant aux tactiques air-air que nous mettrons éventuellement en oeuvre durant la mission, nous voilà donc dans le monde 3D. Shogun nous conduit avec sûreté au décollage, et le rassemblement ne pose pas de problème.
J'observe qu'il prend le temps de regarder à l'extérieur, et ne reste pas le nez collé au cockpit. Voilà qui est pas mal. De même, il reste attentif à ce que fait son ailier, et donne des consignes claires. Ca roule de ce côté-ci.
Là où, en revanche, les choses pêcheront davantage, ce sera lorsque nous recontrerons deux MiG-23MLD sur notre route (j'aime bien ces MiG-23 dans AF: Fox One pour pas être trop méchants, mais avec une IA bien hargneuse, c'est un plaisir pour les tests ).
En effet, Shogun, à force de voler aux côtés des habiles Rapaces, a pris quelques bonnes habitudes, et nous fait manoeuvrer de manière adroite pour bien nous placer avant que d'être à portée de combat des hostiles, s'aidant des indications de l'AWACS de nos radars.
Toutefois, une fois à portée de combat, Shogun peine à trouver les hostiles au radar, on sent un peu de flottement de ce côté-là, qui fera que je serai finalement le seul à les repérer au radar pendant tout l'engagement.
C'est donc l'occasion de répéter les quelques conseils que j'ai souvent donnés, et qui à mon sens permettent de favoriser une rapide détection en BVR :
***Si l'azimuth de la menace est connue (c'était le cas ici, grâce à l'E-3 qui nous chaperonnait gentiment), réduire tout de suite l'écartement en recherche du radar à 60° (un appui sur [F11], ou bien simplement porter les curseurs complètement sur le côté sur l'écran radar): c'est tout de suite deux fois moins de temps pour trouver la cible
***Dès que l'on monte ou que l'on descend, à tout moment dans le vol, songer à modifier l'élévation de l'antenne radar en conséquence, cela doit devenir un réflexe un peu comme le compensateur sur d'autres appareils, afin qu'au moment où les menaces se pointent l'antenne soit déjà à peu près réglée. Sinon, l'on perd aisément deux à trois secondes le temps de reprendre la bonne élévation, au moment crucial.
***Etre par défaut en RWS plutôt qu'en TWS: le temps d'affichage des contacts en RWS est plus réduit qu'en TWS, ce qui permet encore là de gagner deux à trois secondes au moins. Au pire, une fois les cibles trouvées en RWS, on peut ensuite passer en TWS si besoin est (à mon avis, ce n'est pas très utile dans AF, mais chacun ses goûts, naturellement).
***Bien écouter l'AWACS, et placer les curseurs à la distance qu'il donne pour les menaces, puis s'assurer que les limites d'élévations de l'antenne telles qu'elles sont affichées à côté des curseurs sur l'écran radar encadrent bien l'altitude supposée de la cible (tant qu'à faire avec à peu près la même marge vers le haut et vers le bas, pour minimiser les chances de perdre la cible si elle manoeuvre). Si on règle l'élévation sans que les curseurs soient bien à la distance de la cible, on risque de se planter. Il faut donc bien s'assurer, avant de régler ou parfaire cette élévation, que les curseurs soient à la distance indiquée de la cible.
***Si jamais l'ailier a trouvé les ennemis, et que leur position s'affiche donc sur le HSD via la liaison de données (c'était le cas ici), il faut jongler entre le HSD et le radar. En effet, si la position des contacts s'affiche donc sur le HSD, il faut sur celui-ci bouger les curseurs pour les superposer au contact, et ensuite se reporter à l'écran radar: comme les curseurs bougent toujours au même endroit et en même temps sur l'écran radar et le HSD, alors les curseurs sur l'écran radar seront bien sur la position où devraient s'afficher des contacts. Sur le HSD, on avait pris soin de noter l'altitude de la cible, et il ne reste donc plus sur l'écran radar qu'à régler l'élévation pour encadrer l'altitude connue de la cible, et les contacts vont alors forcément s'afficher.
***Enfin, dès lors que l'on se trouve de manière à peu près certaine à moins de dix nautiques de la cible, il faut absolument porter les yeux dehors, le radar étant alors peu fiable ou pas assez rapide, et tâcher d'acquérir visuellement l'ennemi (en s'aidant éventuellement du padlock).
Nantis de tout ça, avec un peu d'expérience, on trouve ses cibles à tous les coups, et rapidement.
Donc, Shogun n'ayant de SA que par son RWR, nous nous approchons trop des cibles, et si je parviens à avoir le premier MiG-23, le second le prend rageusement en chasse. Je m'élance au secours de Shogun, dans la queue de son poursuivant qui, alerté, finit par se retourner vers moi. Hélas, n'ayant pas reçu de consigne claire à ce sujet auparavant, j'hésite à larguer mes bombes, et ne manoeuvre donc pas assez sèchement pour me placer hors portée (je n'ai plus de missiles à ce moment-là, et c'est pourquoi n'ai que l'échappatoire pour recours), et en fin de vol le deuxième missile IR que décoche le 23 a le temps de m'atteindre, je termine le vol de manière parachutiste (c'est bien aussi, mais c'est pas le même plaisir ).
Bon, pour conclure: Shogun, en dépit de ses préventions initiales, a montré à mon avis qu'il possédait toutes les bonnes bases pour réussir à acquérir le niveau 4. Il n'y a pas de gros manque, seule un peu d'aisance en BVR est peut-être à acquérir. Vraiment rien de bien grave, je crois.
Date: le mercredi 18 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hop, à l'instar de Clavier dernièrement, Shogun a décidé à la suite de son niveau 3 acquis avec brio d'en profiter pour continuer sur sa lancée, et tâcher d'aller encore apprendre des trucs en tâtant du niveau 4, c'est-à-dire de la conduite d'une Patrouille Légère.
Comme il ne s'agit pas du test proprement dit, mais d'une initiation, c'est un peu plus cool, c'est-à-dire que j'assiste Shogun au fur et à mesure si je vois une "grosse" faute se profiler, mais cependant sur le même principe: Shogun, directement dans le TE (et non en édition, de telle manière qu'il a un accès limité aux infos sur l'ennemi, tout comme en campagne, "fog of war" oblige") doit créer depuis Osan une mission pour deux F-16C Block 50 CCIP, dont le but est de détruire le radar de veille de Soktam-ni en Corée du Nord. L'armement et le plan de vol sont à son entière convenance, avec pour seule contrainte de devoir décoller obligatoirement entre 09h25 et 09h30 (ben ouais, sinon comment que je peux préparer de belles menaces si je laisse tout le monde décoller quand il veut, hein? ).
Comme toujours pour des vols pour le niveau 4, la difficulté est très moyenne, volontairement modérée, avec un petit "plus" seulement pour rendre le vol un peu plus intéressant, et surtout voir comment l'élève s'en débrouille. Pour ce coup-ci, le petit "plus" c'est que l'attaque va devoir se dérouler entre une grosse concentration de SAM à l'ouest, sur la capitale nord-coréenne, et à l'est un SA-3 qui protège Koksan.
Shogun nous prépare un vol TTBA aux petits oignons, qui nous évitera d'aller chercher le plomb ennemi pour rien. Pour la cible, il choisit deux Mark-84 par appareil. Un bon choix de prendre un armement puissant, et non guidé (à basse altitude, pas besoin du tout, au contraire devoir guider une GBU serait inutilement contraignant), d'autant que nous savons la cible elle-même non défendue, mais je lui conseille tout de même de prendre plutôt la version freinée des Mark-84, les BSU-50, afin d'éviter de se prendre des éclats: l'attaque est prévue pour 2000ft, tandis que l'altitude minimale avec des bombes de 2000 livres est de 1500ft. La différence est faible, mieux vaut utiliser des bombes qui nous permettront d'être bien éloignés lorsqu'elles exploseront.
De la même manière, je rappelle l'utilité d'un bon réglage des temps d'armement: trop court et on ne profite pas de la possibilité que la bombe ne puisse nous exploser à la figure si par mégarde on la largue trop bas, tandis que trop long la bombe risque au contraire de ne pas exploser tel qu'on le désire.
Qui plus est, avec certaines cible le choix du premier ou du second détonateur peut se révéler très important, mais pour notre cible nous pouvons y aller tranquille, elle devrait se ratatiner sans souci avec un réglage NSTL, quoi qu'il en soit.
Après un briefing ma foi assez bon, bien que peut-être un peu restreint quant aux tactiques air-air que nous mettrons éventuellement en oeuvre durant la mission, nous voilà donc dans le monde 3D. Shogun nous conduit avec sûreté au décollage, et le rassemblement ne pose pas de problème.
J'observe qu'il prend le temps de regarder à l'extérieur, et ne reste pas le nez collé au cockpit. Voilà qui est pas mal. De même, il reste attentif à ce que fait son ailier, et donne des consignes claires. Ca roule de ce côté-ci.
Là où, en revanche, les choses pêcheront davantage, ce sera lorsque nous recontrerons deux MiG-23MLD sur notre route (j'aime bien ces MiG-23 dans AF: Fox One pour pas être trop méchants, mais avec une IA bien hargneuse, c'est un plaisir pour les tests ).
En effet, Shogun, à force de voler aux côtés des habiles Rapaces, a pris quelques bonnes habitudes, et nous fait manoeuvrer de manière adroite pour bien nous placer avant que d'être à portée de combat des hostiles, s'aidant des indications de l'AWACS de nos radars.
Toutefois, une fois à portée de combat, Shogun peine à trouver les hostiles au radar, on sent un peu de flottement de ce côté-là, qui fera que je serai finalement le seul à les repérer au radar pendant tout l'engagement.
C'est donc l'occasion de répéter les quelques conseils que j'ai souvent donnés, et qui à mon sens permettent de favoriser une rapide détection en BVR :
***Si l'azimuth de la menace est connue (c'était le cas ici, grâce à l'E-3 qui nous chaperonnait gentiment), réduire tout de suite l'écartement en recherche du radar à 60° (un appui sur [F11], ou bien simplement porter les curseurs complètement sur le côté sur l'écran radar): c'est tout de suite deux fois moins de temps pour trouver la cible
***Dès que l'on monte ou que l'on descend, à tout moment dans le vol, songer à modifier l'élévation de l'antenne radar en conséquence, cela doit devenir un réflexe un peu comme le compensateur sur d'autres appareils, afin qu'au moment où les menaces se pointent l'antenne soit déjà à peu près réglée. Sinon, l'on perd aisément deux à trois secondes le temps de reprendre la bonne élévation, au moment crucial.
***Etre par défaut en RWS plutôt qu'en TWS: le temps d'affichage des contacts en RWS est plus réduit qu'en TWS, ce qui permet encore là de gagner deux à trois secondes au moins. Au pire, une fois les cibles trouvées en RWS, on peut ensuite passer en TWS si besoin est (à mon avis, ce n'est pas très utile dans AF, mais chacun ses goûts, naturellement).
***Bien écouter l'AWACS, et placer les curseurs à la distance qu'il donne pour les menaces, puis s'assurer que les limites d'élévations de l'antenne telles qu'elles sont affichées à côté des curseurs sur l'écran radar encadrent bien l'altitude supposée de la cible (tant qu'à faire avec à peu près la même marge vers le haut et vers le bas, pour minimiser les chances de perdre la cible si elle manoeuvre). Si on règle l'élévation sans que les curseurs soient bien à la distance de la cible, on risque de se planter. Il faut donc bien s'assurer, avant de régler ou parfaire cette élévation, que les curseurs soient à la distance indiquée de la cible.
***Si jamais l'ailier a trouvé les ennemis, et que leur position s'affiche donc sur le HSD via la liaison de données (c'était le cas ici), il faut jongler entre le HSD et le radar. En effet, si la position des contacts s'affiche donc sur le HSD, il faut sur celui-ci bouger les curseurs pour les superposer au contact, et ensuite se reporter à l'écran radar: comme les curseurs bougent toujours au même endroit et en même temps sur l'écran radar et le HSD, alors les curseurs sur l'écran radar seront bien sur la position où devraient s'afficher des contacts. Sur le HSD, on avait pris soin de noter l'altitude de la cible, et il ne reste donc plus sur l'écran radar qu'à régler l'élévation pour encadrer l'altitude connue de la cible, et les contacts vont alors forcément s'afficher.
***Enfin, dès lors que l'on se trouve de manière à peu près certaine à moins de dix nautiques de la cible, il faut absolument porter les yeux dehors, le radar étant alors peu fiable ou pas assez rapide, et tâcher d'acquérir visuellement l'ennemi (en s'aidant éventuellement du padlock).
Nantis de tout ça, avec un peu d'expérience, on trouve ses cibles à tous les coups, et rapidement.
Donc, Shogun n'ayant de SA que par son RWR, nous nous approchons trop des cibles, et si je parviens à avoir le premier MiG-23, le second le prend rageusement en chasse. Je m'élance au secours de Shogun, dans la queue de son poursuivant qui, alerté, finit par se retourner vers moi. Hélas, n'ayant pas reçu de consigne claire à ce sujet auparavant, j'hésite à larguer mes bombes, et ne manoeuvre donc pas assez sèchement pour me placer hors portée (je n'ai plus de missiles à ce moment-là, et c'est pourquoi n'ai que l'échappatoire pour recours), et en fin de vol le deuxième missile IR que décoche le 23 a le temps de m'atteindre, je termine le vol de manière parachutiste (c'est bien aussi, mais c'est pas le même plaisir ).
Bon, pour conclure: Shogun, en dépit de ses préventions initiales, a montré à mon avis qu'il possédait toutes les bonnes bases pour réussir à acquérir le niveau 4. Il n'y a pas de gros manque, seule un peu d'aisance en BVR est peut-être à acquérir. Vraiment rien de bien grave, je crois.