Coup de Force sur le Siam
Publié : ven. déc. 23, 2005 12:50 am
Salut
J'avais juste envie de me refaire une petite histoire indochinoise, entre Français et Thaïlandais, même si ces appareils ne sont pas pilotables..... J'aime bien parfois être le spectateur d'une petite histoire exotique, avec l'espoir, sait on jamais.. De pouvoir un jour piloter l'un ou l'autre. Si ça vous branche, je met tout ça en biblio.
En 1939, le Siam devient la Thaïlande avec le retour en force du nationalisme thaï. C'est dans ce cadre là que le pays souhaite moderniser sont aviation, et fait appel pour ça, à son premier fournisseur, Curtiss-Wright. Elle commande une douzaine de "Hawk 75" versions N, avec carénage de trains fixe et empattement large. Ces versions sont aussi plus légère et plus faiblement armée que les versions A
(vous l'aurez compris, le fake aura un train rentrant, on peut pas tout avoir). Forts de ces nouveaux appareils, et profitant de l'isolement français en Indochine après la débâcle de 1940, les Thaïlandais relance leurs revendications sur un partie du Cambodge, alors sous protection française. Les Siamois sont près à aligner 11 de leurs nouveaux Curtiss pour affronter les Français, ils réclament la retrocession des " provinces thaï " jusqu'à la rive droite du Mekong et assez profondément au Cambodge, le gouvernement de Vichy refusa et les incident frontalier se multiplièrent. En plus de ses Curtiss Hawk 75 N, l'Aviation Royale Thaïlandaise aligne des Curtis Hawk II et III, des Vought "corsair", 6 bombardiers Martin 139 W et les tout moderne Ki 40 "Ann". La France aligne en face deux Escadrille de Moranes 406, l'EC 2/595 et l'EC 2/596, et quelques appareils périmés avec un manque crucial de pièces de rechange.
Le 15 octobre 1940, les Thaïlandais attaquent ouvertement des postes frontières, il s'ensuivit une série d'opérations de part et d'autre aboutissant parfois à des rencontres aériennes.
Le premier pack comprend trois Moranes MS 406 et deux hawk 75 Siamois.
Le N° 307 (N-725) du Capitaine Pouyade de l'EC 2/595, à Tong en 1942. L'appareil a reçut les derniers marquages imposé par l'aviation japonaise après la "l'incident" de janvier 1942, empenage entièrement rouge et bande blanche autour du fuselage. Pouyade s'évadera en octobre 1942 pour rejoindre la France Libre, il sera l'un des commandant du fameux groupe Normandie-Niemen.
Le N° 500 (N-918) du Lieutenant Aimé, de l'EC 2/595, à Bien Hoa en 1941.
Le N° 341 (N-759) du Lieutenant Hutter de l'EC 2/596, à Tong en 1941. L'insigne de l'unité représente un phénix, emblème personel de l'impératrice Bao Daï, marraine de l'unité, et rappelle le sous-marin Phénix coulé au large de l'Annam au début de la guerre
Le 44 Blanc du 1er Escadron du 1er Groupe, Aviation Royale Siamoise, de la base de Don Muang près de Bangkok, sous le Commandement de la Région Sud. L'insigne de l'escadrille représente "Sukreet", le Roi des Singes du Ramayana, célèbre poème épique hindouiste.
Et le 49 Blanc du Lieutenant Pradung Choonetr.
D'autres fakes sont en chantier, BRM en Loire 130 et B5N1 en Ki 30 pour agrémenter cette petite histoire.
J'avais juste envie de me refaire une petite histoire indochinoise, entre Français et Thaïlandais, même si ces appareils ne sont pas pilotables..... J'aime bien parfois être le spectateur d'une petite histoire exotique, avec l'espoir, sait on jamais.. De pouvoir un jour piloter l'un ou l'autre. Si ça vous branche, je met tout ça en biblio.
En 1939, le Siam devient la Thaïlande avec le retour en force du nationalisme thaï. C'est dans ce cadre là que le pays souhaite moderniser sont aviation, et fait appel pour ça, à son premier fournisseur, Curtiss-Wright. Elle commande une douzaine de "Hawk 75" versions N, avec carénage de trains fixe et empattement large. Ces versions sont aussi plus légère et plus faiblement armée que les versions A
(vous l'aurez compris, le fake aura un train rentrant, on peut pas tout avoir). Forts de ces nouveaux appareils, et profitant de l'isolement français en Indochine après la débâcle de 1940, les Thaïlandais relance leurs revendications sur un partie du Cambodge, alors sous protection française. Les Siamois sont près à aligner 11 de leurs nouveaux Curtiss pour affronter les Français, ils réclament la retrocession des " provinces thaï " jusqu'à la rive droite du Mekong et assez profondément au Cambodge, le gouvernement de Vichy refusa et les incident frontalier se multiplièrent. En plus de ses Curtiss Hawk 75 N, l'Aviation Royale Thaïlandaise aligne des Curtis Hawk II et III, des Vought "corsair", 6 bombardiers Martin 139 W et les tout moderne Ki 40 "Ann". La France aligne en face deux Escadrille de Moranes 406, l'EC 2/595 et l'EC 2/596, et quelques appareils périmés avec un manque crucial de pièces de rechange.
Le 15 octobre 1940, les Thaïlandais attaquent ouvertement des postes frontières, il s'ensuivit une série d'opérations de part et d'autre aboutissant parfois à des rencontres aériennes.
Le premier pack comprend trois Moranes MS 406 et deux hawk 75 Siamois.
Le N° 307 (N-725) du Capitaine Pouyade de l'EC 2/595, à Tong en 1942. L'appareil a reçut les derniers marquages imposé par l'aviation japonaise après la "l'incident" de janvier 1942, empenage entièrement rouge et bande blanche autour du fuselage. Pouyade s'évadera en octobre 1942 pour rejoindre la France Libre, il sera l'un des commandant du fameux groupe Normandie-Niemen.
Le N° 500 (N-918) du Lieutenant Aimé, de l'EC 2/595, à Bien Hoa en 1941.
Le N° 341 (N-759) du Lieutenant Hutter de l'EC 2/596, à Tong en 1941. L'insigne de l'unité représente un phénix, emblème personel de l'impératrice Bao Daï, marraine de l'unité, et rappelle le sous-marin Phénix coulé au large de l'Annam au début de la guerre
Le 44 Blanc du 1er Escadron du 1er Groupe, Aviation Royale Siamoise, de la base de Don Muang près de Bangkok, sous le Commandement de la Région Sud. L'insigne de l'escadrille représente "Sukreet", le Roi des Singes du Ramayana, célèbre poème épique hindouiste.
Et le 49 Blanc du Lieutenant Pradung Choonetr.
D'autres fakes sont en chantier, BRM en Loire 130 et B5N1 en Ki 30 pour agrémenter cette petite histoire.