Un post intéressant sur SIMHQ par un vétéran allemand
Un post intéressant sur SIMHQ par un vétéran allemand
#1Enfin, les propos prétendus comme rapportés d'un vétéran allemand , pour une comparaison vie réelle/FB/PF.
Intéressant, surtout le passage sur les pilotes français
A voir ICI
Intéressant, surtout le passage sur les pilotes français
A voir ICI
#2
Interessant en effet. Ca fait du bien d'entendre quelqu'un dire que les pilotes français étaient bon. Si seulement l'équipement avait suivi.................Mais ça c'est un autre histoire.
Le passage où il explique que ce pilote a voulu atterrir de suite après son décollage car il pensait que son moteur avait des problèmes m'a bien fait sourir. Ca nous ramène à une discussion qu'il y a eu à ce sujet....
Ca prouve qu'il y a du boulot pour que Il2 reflete bien la réalité, qu'il s'agit d'un bon jeu avec de bon graphismes. Aussi bien le comportement des avions de celui de l'IA ne collent pas vraiment avec la réalité. Mais en y réflechissant bien, il me semble que le travail restant à accomplir pour y parvenir n'est pas insurmontable, c'est juste une question de volonté de la part des dévellopeurs.
Merci pour l'info, et @+
Le passage où il explique que ce pilote a voulu atterrir de suite après son décollage car il pensait que son moteur avait des problèmes m'a bien fait sourir. Ca nous ramène à une discussion qu'il y a eu à ce sujet....
Ca prouve qu'il y a du boulot pour que Il2 reflete bien la réalité, qu'il s'agit d'un bon jeu avec de bon graphismes. Aussi bien le comportement des avions de celui de l'IA ne collent pas vraiment avec la réalité. Mais en y réflechissant bien, il me semble que le travail restant à accomplir pour y parvenir n'est pas insurmontable, c'est juste une question de volonté de la part des dévellopeurs.
Merci pour l'info, et @+
#3
Effectivement, c'est très instructif. Par contre, sa description de l'efficacité réelle de la Flak d'alors fait froid dans le dos : dire qu'il compare la DCA de IL-2 à la Flak manoeuvrée par les gamins de la Hitlerjugend, c'est à dire qu'ils vidaient leurs chargeurs à la vitesse grand V en arrosant un peu tout, alors que les vrais artilleurs ne lachaient que de petites rafales mais très ciblées. Ca laisse songeur...
Tout comme la solidité des vrais B17, rien à voir avec ceux du jeu qui se laissent plumer comme à la foire.
Tout comme la solidité des vrais B17, rien à voir avec ceux du jeu qui se laissent plumer comme à la foire.
INTEL Core i5-680 3,6GHz, GIGABYTE GA-P55A-UD3, KINGSTON 4 x 2Go DDR3 PC1333, ASUS Radeon HD 5770 PCIe 2.0x16 1Go, SEAGATE 500Go 16Mo SATA 5900T, Win 7 64bits pro
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#4
Moi ce que je trouve le plus marquant, c'est le passage sur la fatigue du pilote qui fait des maneuvres violentes....
Aucun simulateur n'est réaliste en matière de combat aérien, parce qu'aucun simulateur n'en tient compte. Et bob, malgré tout ce qu'on nous promet, ne sera qu'un "airquake" de plus, si il ne tient pas compte du facteur humain.
La seule variable dependante du pilote dont nous disposions ce sont les voiles.
Sans la prise en compte de la fatigue, nous pouvons enchainer les maneuvres acrobatiques des heures durant, sans aucun souci.
Trop de gens resument le réalisme dans les simulations aux modeles de vol, en oubliant que dans l'avion, il y a un pilote.
Nous avons deja des barres de fatigue dans les simulations d'infanterie pour eviter que le soldat moyen passe son temps a courrir, quand en aurons nous dans les simulations de vol pour que le pilote moyen ne passe pas son temps a faire des maneuvres sous fort facteur de charge?
Aucun simulateur n'est réaliste en matière de combat aérien, parce qu'aucun simulateur n'en tient compte. Et bob, malgré tout ce qu'on nous promet, ne sera qu'un "airquake" de plus, si il ne tient pas compte du facteur humain.
La seule variable dependante du pilote dont nous disposions ce sont les voiles.
Sans la prise en compte de la fatigue, nous pouvons enchainer les maneuvres acrobatiques des heures durant, sans aucun souci.
Trop de gens resument le réalisme dans les simulations aux modeles de vol, en oubliant que dans l'avion, il y a un pilote.
Nous avons deja des barres de fatigue dans les simulations d'infanterie pour eviter que le soldat moyen passe son temps a courrir, quand en aurons nous dans les simulations de vol pour que le pilote moyen ne passe pas son temps a faire des maneuvres sous fort facteur de charge?
#5
Hoar....je crois qu'il y a au moins un simulateur qui en tiens compte... CFS3 (si ma mémoire est bonne)... ce qui n'en fait pas un parangon du réalisme...
Ceci dit, je ne connais aucun pilote virtuel qui fait partie de ceux qui "resument le réalisme dans les simulations aux modeles de vol", et ce parmis tous les pîlotes virtuels francophones que je connais.... tu en connais peut-être....
Ton idée de modelliser la fatigue du pilote est une bonne idée (et il me semble qu'Oleg avait parlé de l'utiliser dans BoB pour faire varier la force "limite" que l'on peut appliquer sur le manche, actullement limitée à 50 Lbs pour tout le monde dans toutes les conditions... sauf dans le cas de voiles, ou elle décroit très vite... EDIT:j'avais oublié, c'est aussi le cas quand le pilote est bléssé)
Reste à le faire bien.... et par exemple ne pas l'associer comme dans CFS3 à un "facteur d'expérience" qui augmente avec le nombre d'heures de vols... porte ouverte à tous les abus.
De la même façon l'idée de faire diminuer le nombre de G supportable avec la fatigue (donc d'accélérer l'apparition des voiles) serait aussi une bonne idée.... si c'est bien traité.
... on verra bien avec BoB ce qu'il en sera.
Ca peut d'ailleurs être une bonne idée d'ouvrir de temps en temps une discussion sur le sujet sur l'ORR...... juste à titre de "pense-bête"...
D'ailleurs, même au-delà de ce que tu dis, dans les campagnes offline et online, il serait aussi sympa d'avoir un "facteur fatigue" pour les pilotes enchaînant les missions à rythme trop prononcé (je ne parle pas du rythme réel bien sur.... mais du rythme correspondant aux dates virtuelles des missions)
EDIT; j'ai aussi lu le post sur simhq et l'ai trouvé très interessant.... en espérant que ça ne soit pas un fake (mais ca parait raisonablement authentique).
Je m'étonne d'ailleurs que la secte de la "barre" ne se soit pas manifestée.... la discussion contient tout ce qu'il faut pour leur permettre de redevenir une des sectes les plus active des forums.
Ceci dit, je ne connais aucun pilote virtuel qui fait partie de ceux qui "resument le réalisme dans les simulations aux modeles de vol", et ce parmis tous les pîlotes virtuels francophones que je connais.... tu en connais peut-être....
Ton idée de modelliser la fatigue du pilote est une bonne idée (et il me semble qu'Oleg avait parlé de l'utiliser dans BoB pour faire varier la force "limite" que l'on peut appliquer sur le manche, actullement limitée à 50 Lbs pour tout le monde dans toutes les conditions... sauf dans le cas de voiles, ou elle décroit très vite... EDIT:j'avais oublié, c'est aussi le cas quand le pilote est bléssé)
Reste à le faire bien.... et par exemple ne pas l'associer comme dans CFS3 à un "facteur d'expérience" qui augmente avec le nombre d'heures de vols... porte ouverte à tous les abus.
De la même façon l'idée de faire diminuer le nombre de G supportable avec la fatigue (donc d'accélérer l'apparition des voiles) serait aussi une bonne idée.... si c'est bien traité.
... on verra bien avec BoB ce qu'il en sera.
Ca peut d'ailleurs être une bonne idée d'ouvrir de temps en temps une discussion sur le sujet sur l'ORR...... juste à titre de "pense-bête"...
D'ailleurs, même au-delà de ce que tu dis, dans les campagnes offline et online, il serait aussi sympa d'avoir un "facteur fatigue" pour les pilotes enchaînant les missions à rythme trop prononcé (je ne parle pas du rythme réel bien sur.... mais du rythme correspondant aux dates virtuelles des missions)
EDIT; j'ai aussi lu le post sur simhq et l'ai trouvé très interessant.... en espérant que ça ne soit pas un fake (mais ca parait raisonablement authentique).
Je m'étonne d'ailleurs que la secte de la "barre" ne se soit pas manifestée.... la discussion contient tout ce qu'il faut pour leur permettre de redevenir une des sectes les plus active des forums.
Rama: Mesquin, Rancunier, Trucideur de projet, Malhonnête, Saboteur, Diffamateur, Chauve et Bigleux
Que du bonheur....
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#6
Vraiment très très intéressant !
Moi aussi je suis surpris (agréablement) de voir qu'un tel pilote qui a 41 "wreck kills" (c'est énorme comparé aux Alliés), et qui a dû voir défiler devant lui un sacré paquet de pilotes ennemis, garde dans son souvenir les pilotes français comme les meilleurs ("He swears that he never saw more skillful pilots than the French he fought there"). Réellement impressionnant, surtout quand effectivement on remet en perspective la qualité des chasseurs de chaque camp. Je suis en train de lire des trucs sur la bataille de France qui ont l'air d'aller dans le même sens, bien que tout ça ait été étouffé par la débâcle qui a suivi au sol.
Quoi qu'il ait pensé du jeu (et visiblement ça aurait pu être bien pire), ça "le fait" de penser qu'un gars qui y était essaye le jeu auquel on joue tous pour rigoler le soir en multi. Visiblement notre simu favori est loin d'être à la rue en tout cas !
Très intéressant les passages où il donne son avis sur les effets des armes, notamment les 20 et 30 mm. Le coup des explosions qui détoilaient les ailes... Le feu était visiblement bien plus fréquent que dans le jeu (cf sa remarque quand il parle de l'aile arrachée au Lightning). Et ce qu'il dit sur le bruit que faisait un impact de canon, à garder, à transmettre aux développeurs, comme toute cette analyse précieuse !
Merci à ceux qui ont de telles initiatives, on en apprend des choses grâce à ça !
PS : j'avais oublié, ce qu'il dit sur la visibilité du 190 mérite une attention aussi. Je me disais bien qu'on devait y voir netement mieux aux commandes de cet avion, d'ailleurs j'ai trouvé dans des bouquins aussi le fait que le 190 avait une très bonne visibilité vers l'avant... A confirmer, vu que j'ai jamais mis les pieds dans un tel avion !
Moi aussi je suis surpris (agréablement) de voir qu'un tel pilote qui a 41 "wreck kills" (c'est énorme comparé aux Alliés), et qui a dû voir défiler devant lui un sacré paquet de pilotes ennemis, garde dans son souvenir les pilotes français comme les meilleurs ("He swears that he never saw more skillful pilots than the French he fought there"). Réellement impressionnant, surtout quand effectivement on remet en perspective la qualité des chasseurs de chaque camp. Je suis en train de lire des trucs sur la bataille de France qui ont l'air d'aller dans le même sens, bien que tout ça ait été étouffé par la débâcle qui a suivi au sol.
Quoi qu'il ait pensé du jeu (et visiblement ça aurait pu être bien pire), ça "le fait" de penser qu'un gars qui y était essaye le jeu auquel on joue tous pour rigoler le soir en multi. Visiblement notre simu favori est loin d'être à la rue en tout cas !
Très intéressant les passages où il donne son avis sur les effets des armes, notamment les 20 et 30 mm. Le coup des explosions qui détoilaient les ailes... Le feu était visiblement bien plus fréquent que dans le jeu (cf sa remarque quand il parle de l'aile arrachée au Lightning). Et ce qu'il dit sur le bruit que faisait un impact de canon, à garder, à transmettre aux développeurs, comme toute cette analyse précieuse !
Merci à ceux qui ont de telles initiatives, on en apprend des choses grâce à ça !
PS : j'avais oublié, ce qu'il dit sur la visibilité du 190 mérite une attention aussi. Je me disais bien qu'on devait y voir netement mieux aux commandes de cet avion, d'ailleurs j'ai trouvé dans des bouquins aussi le fait que le 190 avait une très bonne visibilité vers l'avant... A confirmer, vu que j'ai jamais mis les pieds dans un tel avion !
CONFIG : Ordinateur avec écran, souris et plein d'autres trucs dedans (je te raconte pas), ou branchés dessus avec des fils, multiprise 220V, table en bois avec tiroir, fauteuil qui se penche quand on appuie sur la petite manette, coca, et un tit truc en bois pour reposer les pieds.
#7
J'ai bien aimé le passage ou il vide ses chargeurs pour pas prendre le risque de voir son aile exploser au moindre coup face a un spit.
Dommage ce parametre soit pris en compte dans le jeu, a moins que je ne me trompe?
Dommage ce parametre soit pris en compte dans le jeu, a moins que je ne me trompe?
#8
irimi a écrit :Vraiment très très intéressant !
Moi aussi je suis surpris (agréablement) de voir qu'un tel pilote qui a 41 "wreck kills" (c'est énorme comparé aux Alliés), et qui a dû voir défiler devant lui un sacré paquet de pilotes ennemis, garde dans son souvenir les pilotes français comme les meilleurs
D’accord avec toi
Par contre puis je avoir un résumé de ce qu’il a dit
Je ne parle pas anglais:ouin:
A VOUS TOUS, A QUI NOUS DEVONS TANT, ET SUR QUI L'OUBLI TOMBE SI VITE, JE DEDIE AFFECTUEUSEMENT CES PAGES QUE VOUS AVEZ VECUES...
PIERRE CLOSTERMAN
LE GRAND CIRQUE.
asus K8N Delux/AMD Athlon 64 3400+/Sapphire Radeon X1950pro 512mo/1Go DDR400 corsaire/boîtier Antec SLK 1650/Ecran LCD sonic 17"/Saitek Aviator.
PIERRE CLOSTERMAN
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- Apprenti-Mécano
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#9
Ce récit est super intéressant et accrocheur. Je pense comme pas mal de monde que c'est un fake, MAIS, il peut s'agir d'une compil d'infos authentiques vu que quasiment tout est crédible. Il reste quand même des doutes sur les FMs, il est quasiment impossible de comparer avec la réalité s'il n'y a plus de ces avions en état de voler aujourd'hui.
Vraiment très intéressant toutefois
Vraiment très intéressant toutefois
j'm'en tape de tapatalk.
#10
Juste une question de béotien ? Comment fait-il pour identifier les pilotes français ?
Ceux qui ont combattu jusqu'à l'armistice de 40 (ce qui ne fait pas beaucoup de temps pour obtenir le titre de "meilleurs pilotes") ou ceux qui ont combattu dans les FAFL et qui s'efforçaient de ne communiquer qu'en anglais en vol et volaient sous des cocardes étrangères ?
Ceux qui ont combattu jusqu'à l'armistice de 40 (ce qui ne fait pas beaucoup de temps pour obtenir le titre de "meilleurs pilotes") ou ceux qui ont combattu dans les FAFL et qui s'efforçaient de ne communiquer qu'en anglais en vol et volaient sous des cocardes étrangères ?
#11
La phrase dans sa totalité
A family friend (German) was a Bf109 pilot in France. He got no kills there (He swears that he never saw more skillful pilots than the French he fought there) until he broke his gear landing, flipped over and spent a year in hospital recovering from numerous fractu
#12
Ca relève plus de la non modestie qu'autre chose ;-) Comprenez par là, "je n'ai pas pas pu en abattre un , c'est qu'ils sont forcément meilleur que moi"
#13
Bah, les pilotes français n'ont jamais eu la réputation d'être mauvais, quelque soit l'époque juste parfois un poil difficile à canaliser.....
#14
Ca relève plus de la non modestie qu'autre chose ;-) Comprenez par là, "je n'ai pas pas pu en abattre un , c'est qu'ils sont forcément meilleur que moi"
??
Dire qu'on a pas réussi à abattre un adversaire parce qu'il était le meilleur, si c'est pas de la modestie (respect serait d'ailleurs plus juste), c'est quoi ?
SNOOZE
LOOSE SIGHT, LOOSE FIGHT
Ce n'est pas parce que l'on vieillit que l'on arrête de jouer, c'est parce que l'on arrête de jouer qu'on vieillit...
Ce n'est pas parce que l'on vieillit que l'on arrête de jouer, c'est parce que l'on arrête de jouer qu'on vieillit...
#15
Ca relève plus de la non modestie qu'autre chose ;-) Comprenez par là, "je n'ai pas pas pu en abattre un , c'est qu'ils sont forcément meilleur que moi"
Je ne crois pas, en France les pilotes de la Luftwaffe avaient aussi souvent l'occasion de rencontrer des pilotes anglais.
Ceci dit, à l'époque, il devait probablement être un jeune avec assez peu d'expérience, ou bien un simple rottenflieger, avec peu d'occasion de s'illustrer, il est donc possible que sa perception soit partiellement erronée. Difficile d'avoir une idée plus précise sans connaître l'identité du pilote...
L'Armée de l'air de 1940 comptait parmi ses pilotes d'active une forte proportion de bon et très bons pilotes, avec une grande expérience du vol. Néanmoins, il faut relativiser, si les pilotes français étaient en moyenne d'un très bon niveau, ils avaient aussi des défauts, dont celui de la discipline au combat.
De plus, il y a avait les groupes d' "élite", ceux sur Curtiss par exemple ou les premiers sur D.520, et les autres formés sur le tard, dont les réservistes étaient d'un autre niveau. Si son unité a surtout fait face aux premiers, il est évident qu'il a rencontré des pilotes d'un très bon niveau général.
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- Pilote émérite
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#16
concernant les pilotes français, on peut comprendre qu'il les ait trouvé bons, après tout, il a du faire un certain nombre de missions contre eux, ainsi que ses camarades. Ils ont du certainement en voir de toutes les couleurs (si la luft a perdu entre 700 et 1000 zincs en si peu de temps, il a bien du y avoir une raison ).
Moi, ce que je retiens c'est:
"Pourquoi n'y a-t-il pas de vitre blindée?", c'était sa première question lorsqu'il a vu le cockpit du FW-190. En fait, sa réaction illustre exactement ce que disait Oleg à propose de "la barre"... ne pouvant pas modifier la refraction dans le jeu, on a la vue "sans la vitre" blindée devant, ce qui fait apparaitre la fameuse barre.
Qu'il trouve ensuite que l'avion ne vole pas assez "nez bas", ou que le Revi soit trop bas, on peut se demander à quel point cela peut etre lié à la "non réfraction". Il serait intéresant de voir ce qu'il dirait de la vue si on "effaçait la barre" (ce qui demanderait une modification des modèles 3D des FW pour avoir un nez rogné sur le dessus
Moi, ce que je retiens c'est:
'Warum gibt's kein Panzerglas?'
"Pourquoi n'y a-t-il pas de vitre blindée?", c'était sa première question lorsqu'il a vu le cockpit du FW-190. En fait, sa réaction illustre exactement ce que disait Oleg à propose de "la barre"... ne pouvant pas modifier la refraction dans le jeu, on a la vue "sans la vitre" blindée devant, ce qui fait apparaitre la fameuse barre.
Qu'il trouve ensuite que l'avion ne vole pas assez "nez bas", ou que le Revi soit trop bas, on peut se demander à quel point cela peut etre lié à la "non réfraction". Il serait intéresant de voir ce qu'il dirait de la vue si on "effaçait la barre" (ce qui demanderait une modification des modèles 3D des FW pour avoir un nez rogné sur le dessus
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- Pilote émérite
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#18
lance FB, prend dans le générateur rapide un FW et regarde devant toi.
en haut du tableau de bord, tu as le coussinet en cuir, avec juste au dessus le viseur (Revi). parallèlement au coussinet, il y a comme une barre horizontale qui est me^me visible en bas du viseur, touchant le cercle de la mire.
c'est ça la barre
dans le vrai, avec la vitre montée normalement, on ne la voit pas, car avec la refraction, c'est l'image extérieure qui est décalée vers le bas. on ne peut la voir que si on enlève la vitre blindée, auquel cas, à cet endroit, on voit le fond du cadre tenant la vitre (la barre)
comme elle obstrue la visibilité vers le bas par dessus le nez et rend plus difficile le tir en déflection, notamment, on a eu de grandes bagarres verbales sur le pourquoi du comment de "c'est pas comme ça en vrai" avec "si, mais dans le jeu on peut pas etc...
en haut du tableau de bord, tu as le coussinet en cuir, avec juste au dessus le viseur (Revi). parallèlement au coussinet, il y a comme une barre horizontale qui est me^me visible en bas du viseur, touchant le cercle de la mire.
c'est ça la barre
dans le vrai, avec la vitre montée normalement, on ne la voit pas, car avec la refraction, c'est l'image extérieure qui est décalée vers le bas. on ne peut la voir que si on enlève la vitre blindée, auquel cas, à cet endroit, on voit le fond du cadre tenant la vitre (la barre)
comme elle obstrue la visibilité vers le bas par dessus le nez et rend plus difficile le tir en déflection, notamment, on a eu de grandes bagarres verbales sur le pourquoi du comment de "c'est pas comme ça en vrai" avec "si, mais dans le jeu on peut pas etc...
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#19
Le problème c'est que le nom de la personne n'est pas donné (Bogey Jammer a écrit :Ce récit est super intéressant et accrocheur. Je pense comme pas mal de monde que c'est un fake, MAIS, il peut s'agir d'une compil d'infos authentiques vu que quasiment tout est crédible. Il reste quand même des doutes sur les FMs, il est quasiment impossible de comparer avec la réalité s'il n'y a plus de ces avions en état de voler aujourd'hui.
Vraiment très intéressant toutefois
A friend of my family flew ). Cela ouvre la porte à tous les abus.
Il y' a pas mal de warbirds qui volent encore et même des 109 et certain pilotes de warbirds ont déja fait des comparaisons. Leur jugement vis à vis du 109 G est moins sévère que les pilotes de la RAF qui n'appréciaient pas l'avion mais certains pilote allemands n'appréciaient pas non plus le spitfire.
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#20
J’ai trouvé le texte intéressant et j’ai fait une petite traduction pour faire profiter les non-anglophones.
Certains termes me sont inconnus alors je les ai mis en gras avec ( ????). Si certains connaissent…
Un ami de ma famille a volé dans la Luftwaffe pendant la guerre. Il a plein d’anecdotes à raconter de cette époque, et j’ai pensé qu’il me serait profitable de voir comment il s’en sortirait avec IL2.
Il lui a fallu beaucoup de temps pour se faire aux commandes car il navait pas l'habitude des ordinateurs. De plus il ne pouvait pas voler longtemps pour cause de fatigue oculaire. A part ça, il ne semble pas particulièrement intéressé par le vol simulé et je pense qu’il l’a fait principalement pour me faire plaisir.
Il désirait piloter le Me262 ‘parce qu’il voulait savoir comment c’était”. Sa candidature de transfert sur jet fut rejetée et je pense qu’il se demande encore pourquoi.
Je voulais le voir piloter le 109E et le 190A, qui étaient ses avions pendant la guerre.
Je m’étais juste assis à ses côtés pour prendre des notes et l’aider à se servir du clavier. Il était très impressionné par le graphisme du jeu, ses impressions à propos des ordinateurs étant juste calibrés par rapport aux ‘pongs’ ( ????)au graphismes de l'antique jeu "PONG")
Après un certain nombre de vols d’essais sur un Brewster Buffalo pour s’habituer aux commandes, il commença avec l’Emil. Il dut se faire au modèle de vol. D’après lui, le vrai 109 était plus ‘raide’. Il filait droit et le pilote devait se forcer afin de le maintenir en virage ; relâcher le manche le faisait revenir en ligne droite. Le rayon de virage et la vitesse en virage étaient correct d’après ses souvenirs, mais le faire souvent demandait un ’paquet de muscles’. Mon joystick étant déjà réglé très dur, ça devait être impressionnant.
Il ne virait pas beaucoup en vitesse (???)(pas très sec) préférant principalement les grandes courbes. D’après lui, le taux de montée et l’accélération étaient un peu optimistes. De tels montées étaient possibles, mais seulement si vous aviez le feeling correct, pas juste pointer le nez vers le haut. En combat, se mettre en position lui prenait beaucoup de temps, et il préférait des positionnements pour lesquels il disposait d’au moins 2 secondes de feu ininterrompus. Après ça, il dégageait, même si l’attaque avait échoué.
Il tirait avec précision, même avec des angles de déflexions difficiles. Néanmoins, s’il y avait le moindre indice lui indiquant qu’il pouvait être pris pour cible, il se mettait entièrement sur la défensive. Spécialement après avoir appris à ne pas faire confiance à ses équipiers AI. Même durant les phases précédant les attaques, il regardait partout sur des angles les plus larges disponibles. A l’atterrissage, il était très prudent, effectuant une approche longue et touchant droit, arrondi et décélération (ou vitesse faible). Peut-être à cause de son séjour de plusieurs mois à l’hôpital en 40 suite au crash de son Emil à l’atterrissage.
Dans le 190A4, sa première remarque fut ‘Pourquoi n’y a-t-il pas le pare-brise blindé ?’ et la seconde fut à propos du ReVi (????)(le viseur) monté trop bas. Pour lui, la vision frontale était complètement fausse. C’était du à l’altitude de vol qui devait donner une assiette plus faible. A la mise en puissance pour le décollage, il mit brutalement manche au ventre et fut très surpris lorsque la queue commença à glisser sur les côtés. J’ai verrouillé la roulette de queue manuellement après ça mais il insista pour dire que sa manœuvre devrait être plus efficace.
Lors de son premier décollage, il se reposa immédiatement pensant que son moteur ne fonctionnait pas correctement. Je lui ai expliqué que les problèmes aléatoires de moteur n’étaient pas modélisés, mais il fut ennuyé des possibilités de la simulation, s’attendant à ce que tout ce qu’il pouvait voir soit reproduit.
De manière surprenante, il ne pense pas que la perte du E en virage ( ???) (perte d'énergie) ne soit de trop. Encore plus surprenant, il trouve que la traînée en ligne droite est trop faible (affirmé durant le dépassement de la piste à 600km/h). Ensuite il fit des remarques à propos des performances exactes du moteur à vitesse élevée, mais de traction trop faible aux vitesses inférieures à 350-400 km/h. Une de ses figures de combat est un virage très âpre à grande vitesse en limite de décrochage, avec perte de vitesse importante puis accélération – cette dernière ne se produisant pas, cela le contrariait un peu.
Il appréciait vraiment la manoeuvrabilité du A4. Le FW était agréable à manoeuvrer parce qu’il était très léger aux commandes comparé au 109E. Il était beaucoup plus impatient à effectuer des manoeuvres brutales avec le FW. Il était facile de dissocier le acing vector du heading vector ( ????). Il considérait l’effet du palonnier trop précis. Il aurait fallu qu’il soit moins marqué car moins utile. Encore, la plupart des manœuvres étaient tout à fait progressives. Après une manoeuvre brutale, il tirait souvent de courtes rafales avec les canons d’ailes. Il disait que c’était pour éviter de les enrayer.
Dans le 190, lorsque confronté à des chasseurs en maraude, il refusait l’engagement. Il cherchait juste un type de cible différent. Très différent de ma mentalité ‘combattre tout ce qui se présente’. Lorsqu’il était attaqué, il restait très combattif, effectuant une fois une manoeuvre acrobatique très impressionnante : un Spit arriva très vite à ses 6h par le haut ; sa réaction fut de couper les gaz et d’effectuer une barrique dans le sens horaire suivi d’une violente ressource, se terminant par un tir vertical vers le bas dans le cockpit du Spit en étant en limite de décrochage. Lorsque j’essaie cette manoeuvre, je me crashe.
Il n’a jamais aimé combattre les Spits. Il disait qu’ils pouvaient encore lui donner des cauchemars. Une fois, poursuivi par un Spit AI peu agressif, il fit soudainement feu avec ses canons d’ailes dans le vide. Questionné, il répondit que vous ne devez pas avoir de bombe dans vos ailes avec un Spit derrière vous. Il se débarrassait de ses munitions.
Il se souvient bien comment son avion fut touché par des Hispanos. Il dit que les petits martèlements que nous entendons maintenant n’est rien comparé au chocs, vibrations et bruits assourdissants lorsque n’importe quelle partie de l’avion est atteinte par des obus de 20mm. Les balles de mitrailleuses faisaient aussi du bruit mais principalement en frappant des parties comme le blindage, le moteur ou de gros raidisseurs. Lorsqu’il tirait sur un Lightning et lui arrachait une aile et une poutre d’une rafale, il en était tout surpris. Il disait qu’il était rare d’arracher de grandes parties structurales, mais beaucoup de panneaux se détachaient et les feux étaient plus fréquents. Quand cela se produisait encore à plusieurs reprises (ailes coupées) il disait que c’était une chose à laquelle on pouvait s’attendre mais pas autrement qu’à la suite d’un feu nourri, lorsque l’avion avait des charges vulnérables, ou bien lorsqu’il était touché par de nombreux obus de 30mm.
Le premier atterrissage en 190 fut beaucoup plus brutal qu’avec le 109. Après le toucher, il mis rapidement manche au ventre, entraînant un fort rebond de la roulette de queue.
Il en fut désarçonné, affirmant que c’était complètement irréaliste.
En approche des bombardiers : il s’appuyait sur la direction relative de l’interception afin de déterminer son approche. En passe de face, on essayait de briser la formation. Les grandes formations avaient du mal à se reformer après rupture. Après une passe, on revenait attaquer parle côté ou par l’arrière. Quand on avait une bonne cible (pas près d’autres bombardiers qui pourraient faire feu) on se plaçait à ses 6h et on visait les moteurs. Il disait aussi que les vrais bombardiers tiraient largement dans des directions presque aléatoire dès qu’ils nous voyaient venir. Ils avaient du mal à nous suivre en visée et se contentaient dresser des rideaux de balles. A l’approche d’une formation de 4 B17 en position 7h par le dessus, il vous montrait que vous étiez bien protégé si vous les mainteniez tous cachés derrière votre capot ; ils touchaient votre moteur ou votre Panzerglas (par-brise blindé), vous étiez ainsi en sécurité. C’était quand il fut PK’d ( ????)(pilote killed .... tué) à 700m avec la première rafale.
La chose qui lui manquait était le contact avec le sol. Le contrôle sol donnait constamment des informations sur la position, les caps à prendre et la présence des ennemis. Sans lui, il se sentait totalement perdu.
L’AI était quelque chose d’irritant. Ils n’agissaient pas seulement que de façon suicidaire, mais il pistait un P38, disant ‘avec ce genre de manœuvre, il sera bientôt mort de fatigue et je pourrai alors le descendre’. Il se persuada que l’AI n’était jamais fatigué.
Presque tout ce qui est relaté plus haut s’appliquait lorsqu’il pilotait le A8. Il apprécie le 30mm que nous avons, disant qu’il est plus fiable que le vrai. Les dégâts produits ne sont pas tout à fait ce dont il se rappelle. Un coup dans le fuselage éliminait les mitrailleurs de bombardiers, et sur les moteurs l’efficacité était moindre qu ‘avec un 20mm. Ca détruisait les hélices et détachait de grands pans de revêtement. Arracher le revêtement d’une aile mettait le bombardier en spirale. Avec le A8, il voulait connaître par avance la position de la Leichte Flak, et lorsqu’il était poursuivi, il plongeait vers elle. La précision de la Flak du jeu est équivalente à celle opérée par les jeunesses hitleriennes, si je le comprends bien. Une bonne Flak tirait des rafales courtes et bien ajustées, avec une bien meilleure précision que celle que nous avons. Son conseil pour faire face à l’AA est de garder la vitesse élevée et ne pas rester dans leur champ de vision trop longtemps. L’astuce était de traverser leur champ d’action avant que les tireurs ne soient prêts et puissent tourner pour viser. Après ça, le tir était meurtrier.
Remarques aléatoires : dans le jeu les Lightnings virent plus large qu’il ne s’en rappelle et les B17 sont abattus trop facilement par le tir des canons.
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- Some info also posted by Rampenplan about the old gentleman in question:
Un ami de la famille (Allemand) était pilote de Bf109 en France. Il n’eut pas de kill là (il jure n’avoir jamais vu de pilotes plus adroits que les Français qu’il combattit à ce moment là), avant d’avoir brisé son train d’atterrissage, capoté et passé une année à l’hôpital, se remettant de multiples fractures.
Après avoir été re-déclaré apte à la mobilisation, il fut assigné à un Geschwader sur FW190. Il se battit bec et ongles afin d’être reversé dans son unité d’origine, mais n’eut pas gain de cause. Il ne croyait pas au FW avant de l’avoir piloté en combat. C’est alors qu’il en tomba amoureux. Il volait sur le front West. Il combattait principalement des bombardiers, mais plus tard, ses camarades ont désiré qu’il fasse distraction aux chasseurs d’escorte. Il enregistra 41 kills (avec épaves retrouvées au sol) mais jure en avoir abattu 3 fois plus. Il sauta en parachute 2 fois, atterrit sur des routes de campagne au moins 5 fois et rentra à la base dans un avion totalement endommagé encore plus de fois.
Il disait que le FW vous ramenait à la base même lorsqu’il était complètement endommagé. Il fut capturé à la fin de la guerre et s’arrangea pour éviter une longue captivité ennuyeuse en étant sélectif sur la vérité à dire. Il affirma avoir été formé pour le Me262, alors qu’il avait simplement effectué des vols d’escorte pour eux lors des phases de décollage et d’atterrissage. Il fut emmené sur une base en Grande-Bretagne où, pour la première fois, il put voir un terrain où figuraient tous les ingrédients que la Luftwaffe prescrivait pour une base de chasse. C’est à dire voitures de personnels BMW, ravitaillement en café et nourriture , cabinets de médecine, carburant à haut indice d’octane, bons lits…
Il est très bavard, aime donner des détails (réellement difficile de le faire taire), et forgea mon image de ce à quoi les combats avaient pu ressembler. Je lui ai montré IL2 FB. Il fut très impressionné par les détails du graphisme, mais moins par le modèle de vol du FW190. Il se présente comme un gentleman de petite stature, bien habillé, d’allure agréable. Il revoit la guerre comme une grande aventure et n’apprécie aucunement que des gens soient tués.
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Edit de Josse, j'ai mis ce que je pensais en rouge, si tu es d'accord, et si d'autres ont d'autres modifs à apporter, on les gardera, sinon, je vire mon edit, pas de souci c'est juste pour une meilleure lisibilité, plutot que de chercher les trads dans plusieurs posts.....
EDIT : OK Merci Josse, c'est moins nébuleux maintenant !
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Certains termes me sont inconnus alors je les ai mis en gras avec ( ????). Si certains connaissent…
Un ami de ma famille a volé dans la Luftwaffe pendant la guerre. Il a plein d’anecdotes à raconter de cette époque, et j’ai pensé qu’il me serait profitable de voir comment il s’en sortirait avec IL2.
Il lui a fallu beaucoup de temps pour se faire aux commandes car il navait pas l'habitude des ordinateurs. De plus il ne pouvait pas voler longtemps pour cause de fatigue oculaire. A part ça, il ne semble pas particulièrement intéressé par le vol simulé et je pense qu’il l’a fait principalement pour me faire plaisir.
Il désirait piloter le Me262 ‘parce qu’il voulait savoir comment c’était”. Sa candidature de transfert sur jet fut rejetée et je pense qu’il se demande encore pourquoi.
Je voulais le voir piloter le 109E et le 190A, qui étaient ses avions pendant la guerre.
Je m’étais juste assis à ses côtés pour prendre des notes et l’aider à se servir du clavier. Il était très impressionné par le graphisme du jeu, ses impressions à propos des ordinateurs étant juste calibrés par rapport aux ‘pongs’ ( ????)au graphismes de l'antique jeu "PONG")
Après un certain nombre de vols d’essais sur un Brewster Buffalo pour s’habituer aux commandes, il commença avec l’Emil. Il dut se faire au modèle de vol. D’après lui, le vrai 109 était plus ‘raide’. Il filait droit et le pilote devait se forcer afin de le maintenir en virage ; relâcher le manche le faisait revenir en ligne droite. Le rayon de virage et la vitesse en virage étaient correct d’après ses souvenirs, mais le faire souvent demandait un ’paquet de muscles’. Mon joystick étant déjà réglé très dur, ça devait être impressionnant.
Il ne virait pas beaucoup en vitesse (???)(pas très sec) préférant principalement les grandes courbes. D’après lui, le taux de montée et l’accélération étaient un peu optimistes. De tels montées étaient possibles, mais seulement si vous aviez le feeling correct, pas juste pointer le nez vers le haut. En combat, se mettre en position lui prenait beaucoup de temps, et il préférait des positionnements pour lesquels il disposait d’au moins 2 secondes de feu ininterrompus. Après ça, il dégageait, même si l’attaque avait échoué.
Il tirait avec précision, même avec des angles de déflexions difficiles. Néanmoins, s’il y avait le moindre indice lui indiquant qu’il pouvait être pris pour cible, il se mettait entièrement sur la défensive. Spécialement après avoir appris à ne pas faire confiance à ses équipiers AI. Même durant les phases précédant les attaques, il regardait partout sur des angles les plus larges disponibles. A l’atterrissage, il était très prudent, effectuant une approche longue et touchant droit, arrondi et décélération (ou vitesse faible). Peut-être à cause de son séjour de plusieurs mois à l’hôpital en 40 suite au crash de son Emil à l’atterrissage.
Dans le 190A4, sa première remarque fut ‘Pourquoi n’y a-t-il pas le pare-brise blindé ?’ et la seconde fut à propos du ReVi (????)(le viseur) monté trop bas. Pour lui, la vision frontale était complètement fausse. C’était du à l’altitude de vol qui devait donner une assiette plus faible. A la mise en puissance pour le décollage, il mit brutalement manche au ventre et fut très surpris lorsque la queue commença à glisser sur les côtés. J’ai verrouillé la roulette de queue manuellement après ça mais il insista pour dire que sa manœuvre devrait être plus efficace.
Lors de son premier décollage, il se reposa immédiatement pensant que son moteur ne fonctionnait pas correctement. Je lui ai expliqué que les problèmes aléatoires de moteur n’étaient pas modélisés, mais il fut ennuyé des possibilités de la simulation, s’attendant à ce que tout ce qu’il pouvait voir soit reproduit.
De manière surprenante, il ne pense pas que la perte du E en virage ( ???) (perte d'énergie) ne soit de trop. Encore plus surprenant, il trouve que la traînée en ligne droite est trop faible (affirmé durant le dépassement de la piste à 600km/h). Ensuite il fit des remarques à propos des performances exactes du moteur à vitesse élevée, mais de traction trop faible aux vitesses inférieures à 350-400 km/h. Une de ses figures de combat est un virage très âpre à grande vitesse en limite de décrochage, avec perte de vitesse importante puis accélération – cette dernière ne se produisant pas, cela le contrariait un peu.
Il appréciait vraiment la manoeuvrabilité du A4. Le FW était agréable à manoeuvrer parce qu’il était très léger aux commandes comparé au 109E. Il était beaucoup plus impatient à effectuer des manoeuvres brutales avec le FW. Il était facile de dissocier le acing vector du heading vector ( ????). Il considérait l’effet du palonnier trop précis. Il aurait fallu qu’il soit moins marqué car moins utile. Encore, la plupart des manœuvres étaient tout à fait progressives. Après une manoeuvre brutale, il tirait souvent de courtes rafales avec les canons d’ailes. Il disait que c’était pour éviter de les enrayer.
Dans le 190, lorsque confronté à des chasseurs en maraude, il refusait l’engagement. Il cherchait juste un type de cible différent. Très différent de ma mentalité ‘combattre tout ce qui se présente’. Lorsqu’il était attaqué, il restait très combattif, effectuant une fois une manoeuvre acrobatique très impressionnante : un Spit arriva très vite à ses 6h par le haut ; sa réaction fut de couper les gaz et d’effectuer une barrique dans le sens horaire suivi d’une violente ressource, se terminant par un tir vertical vers le bas dans le cockpit du Spit en étant en limite de décrochage. Lorsque j’essaie cette manoeuvre, je me crashe.
Il n’a jamais aimé combattre les Spits. Il disait qu’ils pouvaient encore lui donner des cauchemars. Une fois, poursuivi par un Spit AI peu agressif, il fit soudainement feu avec ses canons d’ailes dans le vide. Questionné, il répondit que vous ne devez pas avoir de bombe dans vos ailes avec un Spit derrière vous. Il se débarrassait de ses munitions.
Il se souvient bien comment son avion fut touché par des Hispanos. Il dit que les petits martèlements que nous entendons maintenant n’est rien comparé au chocs, vibrations et bruits assourdissants lorsque n’importe quelle partie de l’avion est atteinte par des obus de 20mm. Les balles de mitrailleuses faisaient aussi du bruit mais principalement en frappant des parties comme le blindage, le moteur ou de gros raidisseurs. Lorsqu’il tirait sur un Lightning et lui arrachait une aile et une poutre d’une rafale, il en était tout surpris. Il disait qu’il était rare d’arracher de grandes parties structurales, mais beaucoup de panneaux se détachaient et les feux étaient plus fréquents. Quand cela se produisait encore à plusieurs reprises (ailes coupées) il disait que c’était une chose à laquelle on pouvait s’attendre mais pas autrement qu’à la suite d’un feu nourri, lorsque l’avion avait des charges vulnérables, ou bien lorsqu’il était touché par de nombreux obus de 30mm.
Le premier atterrissage en 190 fut beaucoup plus brutal qu’avec le 109. Après le toucher, il mis rapidement manche au ventre, entraînant un fort rebond de la roulette de queue.
Il en fut désarçonné, affirmant que c’était complètement irréaliste.
En approche des bombardiers : il s’appuyait sur la direction relative de l’interception afin de déterminer son approche. En passe de face, on essayait de briser la formation. Les grandes formations avaient du mal à se reformer après rupture. Après une passe, on revenait attaquer parle côté ou par l’arrière. Quand on avait une bonne cible (pas près d’autres bombardiers qui pourraient faire feu) on se plaçait à ses 6h et on visait les moteurs. Il disait aussi que les vrais bombardiers tiraient largement dans des directions presque aléatoire dès qu’ils nous voyaient venir. Ils avaient du mal à nous suivre en visée et se contentaient dresser des rideaux de balles. A l’approche d’une formation de 4 B17 en position 7h par le dessus, il vous montrait que vous étiez bien protégé si vous les mainteniez tous cachés derrière votre capot ; ils touchaient votre moteur ou votre Panzerglas (par-brise blindé), vous étiez ainsi en sécurité. C’était quand il fut PK’d ( ????)(pilote killed .... tué) à 700m avec la première rafale.
La chose qui lui manquait était le contact avec le sol. Le contrôle sol donnait constamment des informations sur la position, les caps à prendre et la présence des ennemis. Sans lui, il se sentait totalement perdu.
L’AI était quelque chose d’irritant. Ils n’agissaient pas seulement que de façon suicidaire, mais il pistait un P38, disant ‘avec ce genre de manœuvre, il sera bientôt mort de fatigue et je pourrai alors le descendre’. Il se persuada que l’AI n’était jamais fatigué.
Presque tout ce qui est relaté plus haut s’appliquait lorsqu’il pilotait le A8. Il apprécie le 30mm que nous avons, disant qu’il est plus fiable que le vrai. Les dégâts produits ne sont pas tout à fait ce dont il se rappelle. Un coup dans le fuselage éliminait les mitrailleurs de bombardiers, et sur les moteurs l’efficacité était moindre qu ‘avec un 20mm. Ca détruisait les hélices et détachait de grands pans de revêtement. Arracher le revêtement d’une aile mettait le bombardier en spirale. Avec le A8, il voulait connaître par avance la position de la Leichte Flak, et lorsqu’il était poursuivi, il plongeait vers elle. La précision de la Flak du jeu est équivalente à celle opérée par les jeunesses hitleriennes, si je le comprends bien. Une bonne Flak tirait des rafales courtes et bien ajustées, avec une bien meilleure précision que celle que nous avons. Son conseil pour faire face à l’AA est de garder la vitesse élevée et ne pas rester dans leur champ de vision trop longtemps. L’astuce était de traverser leur champ d’action avant que les tireurs ne soient prêts et puissent tourner pour viser. Après ça, le tir était meurtrier.
Remarques aléatoires : dans le jeu les Lightnings virent plus large qu’il ne s’en rappelle et les B17 sont abattus trop facilement par le tir des canons.
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- Some info also posted by Rampenplan about the old gentleman in question:
Un ami de la famille (Allemand) était pilote de Bf109 en France. Il n’eut pas de kill là (il jure n’avoir jamais vu de pilotes plus adroits que les Français qu’il combattit à ce moment là), avant d’avoir brisé son train d’atterrissage, capoté et passé une année à l’hôpital, se remettant de multiples fractures.
Après avoir été re-déclaré apte à la mobilisation, il fut assigné à un Geschwader sur FW190. Il se battit bec et ongles afin d’être reversé dans son unité d’origine, mais n’eut pas gain de cause. Il ne croyait pas au FW avant de l’avoir piloté en combat. C’est alors qu’il en tomba amoureux. Il volait sur le front West. Il combattait principalement des bombardiers, mais plus tard, ses camarades ont désiré qu’il fasse distraction aux chasseurs d’escorte. Il enregistra 41 kills (avec épaves retrouvées au sol) mais jure en avoir abattu 3 fois plus. Il sauta en parachute 2 fois, atterrit sur des routes de campagne au moins 5 fois et rentra à la base dans un avion totalement endommagé encore plus de fois.
Il disait que le FW vous ramenait à la base même lorsqu’il était complètement endommagé. Il fut capturé à la fin de la guerre et s’arrangea pour éviter une longue captivité ennuyeuse en étant sélectif sur la vérité à dire. Il affirma avoir été formé pour le Me262, alors qu’il avait simplement effectué des vols d’escorte pour eux lors des phases de décollage et d’atterrissage. Il fut emmené sur une base en Grande-Bretagne où, pour la première fois, il put voir un terrain où figuraient tous les ingrédients que la Luftwaffe prescrivait pour une base de chasse. C’est à dire voitures de personnels BMW, ravitaillement en café et nourriture , cabinets de médecine, carburant à haut indice d’octane, bons lits…
Il est très bavard, aime donner des détails (réellement difficile de le faire taire), et forgea mon image de ce à quoi les combats avaient pu ressembler. Je lui ai montré IL2 FB. Il fut très impressionné par les détails du graphisme, mais moins par le modèle de vol du FW190. Il se présente comme un gentleman de petite stature, bien habillé, d’allure agréable. Il revoit la guerre comme une grande aventure et n’apprécie aucunement que des gens soient tués.
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Edit de Josse, j'ai mis ce que je pensais en rouge, si tu es d'accord, et si d'autres ont d'autres modifs à apporter, on les gardera, sinon, je vire mon edit, pas de souci c'est juste pour une meilleure lisibilité, plutot que de chercher les trads dans plusieurs posts.....
EDIT : OK Merci Josse, c'est moins nébuleux maintenant !
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#21
pour le "pong" je crois que c'est en rapport avec l'un des premiers jeux sur écran : le fameux pong (ping pong) d'ou son étonnement sur les graphismes.
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- Apprenti-Mécano
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#24
Ya encore des FW-190 qui volent aujourd'hui?warbird2000 a écrit :Il y' a pas mal de warbirds qui volent encore et même des 109 et certain pilotes de warbirds ont déja fait des comparaisons. Leur jugement vis à vis du 109 G est moins sévère que les pilotes de la RAF qui n'appréciaient pas l'avion mais certains pilote allemands n'appréciaient pas non plus le spitfire.
j'm'en tape de tapatalk.