constatation tristounette ...
Publié : lun. août 08, 2005 2:34 pm
aprés moulte recherche de ma part et aprés avoir relu pour la 10 ème fois (au moins) le topic liens et add-ons je remarque qu'il manque un chasseur des années 60 et qui serait interressant de voir. Oui un chasseur qui par sa notoriété aurais même du étre créer alors les moddeur AU BOULOT !!!
Hum avant tout ce serait bien que je dise de quel chasseur je parle.
mais avant petit cours d'histoire
Après la deuxième guerre mondiale, l'armée de l'air sait que les avions de combat seront tous à réaction. Il faut donc un avion d'entraînement à réaction. Le voulant 100% français, l'état major de l'armée de l'air passe un contrat le 21 mai 1951 avec la société Fouga portant sur trois prototypes du CM170 Fouga Magister. Ce CM170 est l'aboutissement des travaux de Fouga depuis 1949 sur un planeur CM 813 équipé d'un réacteur Turboméca. Le réacteur étant monté sur le dos du fuselage, La forme de l'empennage est en V afin d'éviter que les éventuels débris projetés viennent l'arracher. Le premier vol du CM8R13 Cyclone a lieu le 14 juillet 1949. C'est le premier vol d'un avion à réaction entièrement français. Un deuxième prototype est construit et les deux Cyclone produisent partout dans le monde. Rebaptisé Sylphe, la famille s'agrandit avec la naissance du Cyclope, équipé d'un réacteur accusant 20 kg de poussée de plus puis, le Cyclope II avec un réacteur de 70 kgp de plus que le Sylphe, soit 160 kgp. L'étude d'un nouveau réacteur devant pouvoir fournir 400 kg de poussée par Turboméca amène Fouga à attacher, à la façon du Twin Mustang, deux Cyclope. Ce sont les Gemeaux I, II et III. Ils seront équipés du réacteur qui rendra inoubliable le Magister, le Marboré II. Quand à l'appareil, c'est le 23 juillet 1952 que le CM170R Magister 001 prend son envol pour la première foi. Malgré le crash du 001, l'armée de l'air commande à Fouga, le 23 septembre 1953, les 100 premiers Magister. Fin 1954, c'est l'apogée. Apres quatre mois de recherche, le groupe consultatif pour l'instruction aérienne de l'OTAN détermine que le Magister est l'appareil le plus adapté pour la formation des pilotes. Cela aura pour résultat l'adoption du Magister par de nombreux pays. Après quelques changements, les premiers des cinq Magister d'avant série sont livrés au CEAM entre juillet 1955 et janvier 1956. C'est là que sera étudiée la mise en œuvre du Magister au sein de l'école de l'air. L'usine Fouga d'Aire-sur-Adour n'étant pas équipée pour, l'assemblage des Magister se fera à Toulouse-Blagnac à l'aide d'éléments provenant des quatre coins de la France non seulement de chez Fouga mais aussi de sociétés au nom prestigieux tel Morane-Saulnier, Latecoère, Hispano-Suiza. Le premier avion de série sera livré au CEV. L'école de l'air, elle, commencera à recevoir ses premiers Magister à partir du 6 juin 1956. En septembre 1956, Fouga devient Air-Fouga. Puis en 1960, Air-Fouga est rachetée par Potez. Au fils des ans, peu de changements auront lieu. On peut noter l'implémentation d'une servocommande pour le gauchissement à partir du numéro 168 et surtout un changement de réacteur à partir du numéro 436, le Marboré II étant remplacé par le Marboré VI type F1 et F2. En plus de la formation au pilotage, le Magister est capable de faire du tir aérien. Cette capacité fut utilisée en école pour la formation au tir Air/Air et Air/Sol. Un viseur CG5 et deux mitrailleuses de 7,5 mm MAC 52 montées dans le nez, alimentée par 150 cartouches chacune, peuvent être installées. Pour le tir Air/Sol, le Fouga peut emporter soit deux paniers Matra 122 de roquettes de 68 mm, ou deux paniers Matra 20 de roquettes de 120 mm ou deux bombes de 50 kg. Nombre de pays utilisèrent le CM 170 comme avion d'arme avec succès. Une version marine du Magister, baptisée CM 175 Zéphyr, fut aussi produite. Le dernier Magister construit en France roula des lignes de Fouga le 2 mars 1969. Entre temps, d'autres pays l'auront fabriqué sous licence. L'Allemagne en aura construit 194 de 1958 à 1963, dont 22 à l'aide d'éléments provenant de chez Air-Fouga. La Finlande en produira 62 dans les usines de Valmet, de 1960 à 1967, dont 5 avec des éléments de Air-Fouga. Israël produira environ 80 Magister à partir de 1960, dont 12 avec des éléments d'Air Fouga. En tout 19 pays mettront en œuvre le Magister (Algérie, Allemagne, Autriche, Bangladesh, Belgique, Brésil, Cambodge, Cameroun, Finlande, Gabon, Irlande, Israël, Katanga, Liban, Maroc, Ouganda, Salvador, Sénégal et Togo). En tout et pour tout, 929 appareils seront produits. A partir de 1962, l'A.I.A de Clermont-Ferrand puis La SOGERMA effectueront les EMJ des Magister. La longévité du Magister fera qu'en plus des EMJ, la SOGERMA effectura des EMJ de Magister de seconde main revendu d'un pays à l'autre.
Dans l'armée de l'air
Nombre de Magister, dont 4 de présérie, passèrent un séjour plus ou moins long au CEV. 5 Magister dotés de servocommandes furent utilisés comme avions d'entraînement des pilotes des Corps techniques, les autres furent utilisés comme banc d'essais pour le Marboré VI. L'EPNER utilisa aussi deux Magister de 1964 à 1971.
Le CEAM de Mont-de-Marsan, comme avec n'importe quel appareil mis en œuvre par l'armée de l'air, pris le relais du CEV pour établir les paramètres d'utilisation du Magister dans la formation pédagogique des jeunes pilotes. Une fois mis en œuvre à l'école de l'air, le Magister fut utilisé pour les taches de servitude au sein de l'EE 26/118 devenu EET 06/330 Albret en 1987. Il est à noter que la plupart des CM 170 de la Patrouille de France finir leur carrière au CEAM, gardant leur livrée PAF avec l'insigne du CEAM à la place de celui de la patrouille.
La Division des vols 5/312 de l'école de l'air de Salon de Provence reçoit elle, son premier Fouga Magister le 28 mai 1956 en remplacement des SIPA 11 et 12 et des MS 733 qui eux sont envoyés en Algérie au sein d'EALA. A partir de juin, la cadence des livraisons s'accélère. Les premiers pilotes formés sur Magister seront ceux de la 2ème brigade de la promotion 1954. Malgré quelques déboires au niveau des réacteurs, l'avion est considèré comme sain, facile à piloter et surtout robuste. C'est finalement en 1957 que la dotation complète est achevée avec 40 appareils. C'est aussi en 1957 que la première patrouille de l'école de l'air avec 3 avions à réaction est créée. Elle passera à 6 en 1959. Avec le retrait des derniers appareils à hélice de Salon, la dotation passe 52 appareils en octobre 1959 puis à 56 en janvier 1961. En février, 12 appareils sont prélevés et envoyés à Tours ou l'école de chasse sera implantée. En 1963, la dotation de l'école de l'air est de 62 appareils dont 6 pour la patrouille et quatre en détachement extérieur (Solenzara, et différentes ambassades). Février 1965 voit l'arrivée des premier Magister équipé du Marboré VI, le dernier CM 170 équipé du Marboré II sera retiré en juin 1967.
La division de moniteurs de pilotage 07/745 installée à Clermont-Ferrand depuis le 1 décembre 1960 commence à troquer ses T-6 pour des CM 170 à partir du 19 septembre 1961. La dotation de 20 appareils est obtenue en avril 1962. En 1964 la dotation passe à 28 Magister et 12 Texan qui eux ne quitteront la DMP qu'en octobre 1965. Le 1er avril 1966, La DMP 07/745 devient le Groupement-Ecole 00/313 articulé en trois escadrons (EFM, EIV et EIS). En novembre 1967, une section VSV (Vol Sans Visibilité) est créée. La dotation de Fouga au sein du GE 00/313 atteindra jusqu'à 56 appareils. Mais à partir de 1976, les tirs Fouga sont suspendus. Le 23 juin 1977, le GE 00/313 est remplacé par le GI 00/313 (Groupement d'instruction). Avec ce changement les deux EIV disparaissent. Finalement le GI 00/313 est dissous le 27 juin 1983.
Le GE 00/315 est issu de la DI 07/709 créée à la suite du rapatriement en 1961 en provenance de Marrakech de l'école élémentaire de pilotage. Installé à Cognac le GE 00/315 est créé en avril 1965. Repartis au sein des quatre escadrons, 75 Fouga sont affectés au Groupement Ecole 315. En mai 1980, un 5ème escadron est créé pour prendre en charge les nouveaux pilotes. Il sera doté de CAP 10. En juin 1984, les Magister du 4ème escadron sont remplacés par des TB-30 Epsilon. La transformation tout Epsilon est achevée au second semestre 1986. Les quelques derniers Fouga Magister restant seront cédés au EFMS lui aussi basé à Cognac au second semestre 1987. A son retrait du GE 00/315 le Magister aura formé plus de 3000 élèves.
L'Ecole de Spécialisation Réacteur de Meknès voit arriver trente CM 170 à partir de février 1958. Premier appareil utilisé par l'élève, celui-ci en fera 25 heures avant de passer sur T-33 puis sur Ouragan. Lorsque l'ESR déménage pour Tours en mars 1961, les Magister eux, partent pour Orange ou ils formeront l'Ecole de Transition Réacteur 40/005. A leur départ 17,488 heures de vol auront été effectuées par les Magister dans le ciel marocain. La mission de l'ETR 40/005 est de transformer les pilotes d'avions à hélice sur des avions à réaction. De 28 appareils, l'ETR passe à 40 en 1962. Le 1er novembre 1962, une section marine est ajoutée et l'ETR devient ETR 40/115. L'ETR 40/115 change encore de nom le 1er avril 1962 et devient la Division d'Instruction et de Transition Réacteur 07/716. La DITR 07/716 est dissous le 31 juillet 1965. Elle aura formé 760 élèves en 53,000 heures de vol.
En février 1964, la patrouille de l'école de l'air de Salon de Provence reprend le flambeau de la Patrouille de France dissoute. La première présentation officielle aura lieu le 11 avril 1964. En avril 1966, elle passe de Magister II au Magister VI, ce qui permet au pilotes de faire des figures plus complexes. Avec les appareils équipés de Marboré VI, la livrée change un peu. La bande tricolore des ailes disparaît au profit d'ailes entièrement tricolore. De plus, la PAF gagne un neuvième appareil. Les prestations internationales s'accumulent résultant en une modification spéciale PAF consistant en l'ajout d'un poste VHF à standard de fréquence, un IFF/SIF 4096 codes et un ILS. L'insigne officiel de la Paf apparaît sur le flan gauche des appareils pour la saison 1970. Puis à partir de 1971, une nouvelle livrée bleu avec les dérives et ailes tricolores apparaît. Entre 1971 et 1974, la PAF évoluera à 11 avions mais retournera à 9 en 1974. En novembre 1974, suite à découverte de craquelures au niveau des ailes, les Magister de la PAF sont interdits de vol. Mais le problème est rectifié avant la saison 1975. Le Fouga et la PAF se sépare en septembre 1980 lorsque celle-ci prend possession d'Alpha Jet tout neufs.
A partir de 1966-67, les unités navigantes de chasse et de bombardement vont être équipées d'un certain nombre de Fouga Magister. Ils seront utilisés pour des missions de liaison, d'entraînement au VSV et vol de nuit et toutes autres missions d'entraînement qui incombent aux unités à laquelle le Fouga est rattaché. Ces unités auront les noms de SLVSV, ELVSV, EEVSV (Section de liaison, escadrille de liaison et escadrille d'entraînement toutes au vol sans visibilité), ETL (Escadrille de transport et de liaison) et SALE (Section accueil, liaison et entraînement). A partir de 1991, le Fouga sera remplacé par le MS 760 Paris. Voir pour les détails, l'historique de chaque avion. En tout, le Fouga Magister aura effectué plus de 2 millions d'heures de vol et formé plus de 12,000 élèves.
Comme vous avez lu cela concerne le Fouga CM170R Magister fleuront de l'armée de l'air française je trouve donc dommage que personne n'y a pensé
(hum désoler pour le cours d'histoire mais ça me tené trop à coeur :p )
Hum avant tout ce serait bien que je dise de quel chasseur je parle.
mais avant petit cours d'histoire
Après la deuxième guerre mondiale, l'armée de l'air sait que les avions de combat seront tous à réaction. Il faut donc un avion d'entraînement à réaction. Le voulant 100% français, l'état major de l'armée de l'air passe un contrat le 21 mai 1951 avec la société Fouga portant sur trois prototypes du CM170 Fouga Magister. Ce CM170 est l'aboutissement des travaux de Fouga depuis 1949 sur un planeur CM 813 équipé d'un réacteur Turboméca. Le réacteur étant monté sur le dos du fuselage, La forme de l'empennage est en V afin d'éviter que les éventuels débris projetés viennent l'arracher. Le premier vol du CM8R13 Cyclone a lieu le 14 juillet 1949. C'est le premier vol d'un avion à réaction entièrement français. Un deuxième prototype est construit et les deux Cyclone produisent partout dans le monde. Rebaptisé Sylphe, la famille s'agrandit avec la naissance du Cyclope, équipé d'un réacteur accusant 20 kg de poussée de plus puis, le Cyclope II avec un réacteur de 70 kgp de plus que le Sylphe, soit 160 kgp. L'étude d'un nouveau réacteur devant pouvoir fournir 400 kg de poussée par Turboméca amène Fouga à attacher, à la façon du Twin Mustang, deux Cyclope. Ce sont les Gemeaux I, II et III. Ils seront équipés du réacteur qui rendra inoubliable le Magister, le Marboré II. Quand à l'appareil, c'est le 23 juillet 1952 que le CM170R Magister 001 prend son envol pour la première foi. Malgré le crash du 001, l'armée de l'air commande à Fouga, le 23 septembre 1953, les 100 premiers Magister. Fin 1954, c'est l'apogée. Apres quatre mois de recherche, le groupe consultatif pour l'instruction aérienne de l'OTAN détermine que le Magister est l'appareil le plus adapté pour la formation des pilotes. Cela aura pour résultat l'adoption du Magister par de nombreux pays. Après quelques changements, les premiers des cinq Magister d'avant série sont livrés au CEAM entre juillet 1955 et janvier 1956. C'est là que sera étudiée la mise en œuvre du Magister au sein de l'école de l'air. L'usine Fouga d'Aire-sur-Adour n'étant pas équipée pour, l'assemblage des Magister se fera à Toulouse-Blagnac à l'aide d'éléments provenant des quatre coins de la France non seulement de chez Fouga mais aussi de sociétés au nom prestigieux tel Morane-Saulnier, Latecoère, Hispano-Suiza. Le premier avion de série sera livré au CEV. L'école de l'air, elle, commencera à recevoir ses premiers Magister à partir du 6 juin 1956. En septembre 1956, Fouga devient Air-Fouga. Puis en 1960, Air-Fouga est rachetée par Potez. Au fils des ans, peu de changements auront lieu. On peut noter l'implémentation d'une servocommande pour le gauchissement à partir du numéro 168 et surtout un changement de réacteur à partir du numéro 436, le Marboré II étant remplacé par le Marboré VI type F1 et F2. En plus de la formation au pilotage, le Magister est capable de faire du tir aérien. Cette capacité fut utilisée en école pour la formation au tir Air/Air et Air/Sol. Un viseur CG5 et deux mitrailleuses de 7,5 mm MAC 52 montées dans le nez, alimentée par 150 cartouches chacune, peuvent être installées. Pour le tir Air/Sol, le Fouga peut emporter soit deux paniers Matra 122 de roquettes de 68 mm, ou deux paniers Matra 20 de roquettes de 120 mm ou deux bombes de 50 kg. Nombre de pays utilisèrent le CM 170 comme avion d'arme avec succès. Une version marine du Magister, baptisée CM 175 Zéphyr, fut aussi produite. Le dernier Magister construit en France roula des lignes de Fouga le 2 mars 1969. Entre temps, d'autres pays l'auront fabriqué sous licence. L'Allemagne en aura construit 194 de 1958 à 1963, dont 22 à l'aide d'éléments provenant de chez Air-Fouga. La Finlande en produira 62 dans les usines de Valmet, de 1960 à 1967, dont 5 avec des éléments de Air-Fouga. Israël produira environ 80 Magister à partir de 1960, dont 12 avec des éléments d'Air Fouga. En tout 19 pays mettront en œuvre le Magister (Algérie, Allemagne, Autriche, Bangladesh, Belgique, Brésil, Cambodge, Cameroun, Finlande, Gabon, Irlande, Israël, Katanga, Liban, Maroc, Ouganda, Salvador, Sénégal et Togo). En tout et pour tout, 929 appareils seront produits. A partir de 1962, l'A.I.A de Clermont-Ferrand puis La SOGERMA effectueront les EMJ des Magister. La longévité du Magister fera qu'en plus des EMJ, la SOGERMA effectura des EMJ de Magister de seconde main revendu d'un pays à l'autre.
Dans l'armée de l'air
Nombre de Magister, dont 4 de présérie, passèrent un séjour plus ou moins long au CEV. 5 Magister dotés de servocommandes furent utilisés comme avions d'entraînement des pilotes des Corps techniques, les autres furent utilisés comme banc d'essais pour le Marboré VI. L'EPNER utilisa aussi deux Magister de 1964 à 1971.
Le CEAM de Mont-de-Marsan, comme avec n'importe quel appareil mis en œuvre par l'armée de l'air, pris le relais du CEV pour établir les paramètres d'utilisation du Magister dans la formation pédagogique des jeunes pilotes. Une fois mis en œuvre à l'école de l'air, le Magister fut utilisé pour les taches de servitude au sein de l'EE 26/118 devenu EET 06/330 Albret en 1987. Il est à noter que la plupart des CM 170 de la Patrouille de France finir leur carrière au CEAM, gardant leur livrée PAF avec l'insigne du CEAM à la place de celui de la patrouille.
La Division des vols 5/312 de l'école de l'air de Salon de Provence reçoit elle, son premier Fouga Magister le 28 mai 1956 en remplacement des SIPA 11 et 12 et des MS 733 qui eux sont envoyés en Algérie au sein d'EALA. A partir de juin, la cadence des livraisons s'accélère. Les premiers pilotes formés sur Magister seront ceux de la 2ème brigade de la promotion 1954. Malgré quelques déboires au niveau des réacteurs, l'avion est considèré comme sain, facile à piloter et surtout robuste. C'est finalement en 1957 que la dotation complète est achevée avec 40 appareils. C'est aussi en 1957 que la première patrouille de l'école de l'air avec 3 avions à réaction est créée. Elle passera à 6 en 1959. Avec le retrait des derniers appareils à hélice de Salon, la dotation passe 52 appareils en octobre 1959 puis à 56 en janvier 1961. En février, 12 appareils sont prélevés et envoyés à Tours ou l'école de chasse sera implantée. En 1963, la dotation de l'école de l'air est de 62 appareils dont 6 pour la patrouille et quatre en détachement extérieur (Solenzara, et différentes ambassades). Février 1965 voit l'arrivée des premier Magister équipé du Marboré VI, le dernier CM 170 équipé du Marboré II sera retiré en juin 1967.
La division de moniteurs de pilotage 07/745 installée à Clermont-Ferrand depuis le 1 décembre 1960 commence à troquer ses T-6 pour des CM 170 à partir du 19 septembre 1961. La dotation de 20 appareils est obtenue en avril 1962. En 1964 la dotation passe à 28 Magister et 12 Texan qui eux ne quitteront la DMP qu'en octobre 1965. Le 1er avril 1966, La DMP 07/745 devient le Groupement-Ecole 00/313 articulé en trois escadrons (EFM, EIV et EIS). En novembre 1967, une section VSV (Vol Sans Visibilité) est créée. La dotation de Fouga au sein du GE 00/313 atteindra jusqu'à 56 appareils. Mais à partir de 1976, les tirs Fouga sont suspendus. Le 23 juin 1977, le GE 00/313 est remplacé par le GI 00/313 (Groupement d'instruction). Avec ce changement les deux EIV disparaissent. Finalement le GI 00/313 est dissous le 27 juin 1983.
Le GE 00/315 est issu de la DI 07/709 créée à la suite du rapatriement en 1961 en provenance de Marrakech de l'école élémentaire de pilotage. Installé à Cognac le GE 00/315 est créé en avril 1965. Repartis au sein des quatre escadrons, 75 Fouga sont affectés au Groupement Ecole 315. En mai 1980, un 5ème escadron est créé pour prendre en charge les nouveaux pilotes. Il sera doté de CAP 10. En juin 1984, les Magister du 4ème escadron sont remplacés par des TB-30 Epsilon. La transformation tout Epsilon est achevée au second semestre 1986. Les quelques derniers Fouga Magister restant seront cédés au EFMS lui aussi basé à Cognac au second semestre 1987. A son retrait du GE 00/315 le Magister aura formé plus de 3000 élèves.
L'Ecole de Spécialisation Réacteur de Meknès voit arriver trente CM 170 à partir de février 1958. Premier appareil utilisé par l'élève, celui-ci en fera 25 heures avant de passer sur T-33 puis sur Ouragan. Lorsque l'ESR déménage pour Tours en mars 1961, les Magister eux, partent pour Orange ou ils formeront l'Ecole de Transition Réacteur 40/005. A leur départ 17,488 heures de vol auront été effectuées par les Magister dans le ciel marocain. La mission de l'ETR 40/005 est de transformer les pilotes d'avions à hélice sur des avions à réaction. De 28 appareils, l'ETR passe à 40 en 1962. Le 1er novembre 1962, une section marine est ajoutée et l'ETR devient ETR 40/115. L'ETR 40/115 change encore de nom le 1er avril 1962 et devient la Division d'Instruction et de Transition Réacteur 07/716. La DITR 07/716 est dissous le 31 juillet 1965. Elle aura formé 760 élèves en 53,000 heures de vol.
En février 1964, la patrouille de l'école de l'air de Salon de Provence reprend le flambeau de la Patrouille de France dissoute. La première présentation officielle aura lieu le 11 avril 1964. En avril 1966, elle passe de Magister II au Magister VI, ce qui permet au pilotes de faire des figures plus complexes. Avec les appareils équipés de Marboré VI, la livrée change un peu. La bande tricolore des ailes disparaît au profit d'ailes entièrement tricolore. De plus, la PAF gagne un neuvième appareil. Les prestations internationales s'accumulent résultant en une modification spéciale PAF consistant en l'ajout d'un poste VHF à standard de fréquence, un IFF/SIF 4096 codes et un ILS. L'insigne officiel de la Paf apparaît sur le flan gauche des appareils pour la saison 1970. Puis à partir de 1971, une nouvelle livrée bleu avec les dérives et ailes tricolores apparaît. Entre 1971 et 1974, la PAF évoluera à 11 avions mais retournera à 9 en 1974. En novembre 1974, suite à découverte de craquelures au niveau des ailes, les Magister de la PAF sont interdits de vol. Mais le problème est rectifié avant la saison 1975. Le Fouga et la PAF se sépare en septembre 1980 lorsque celle-ci prend possession d'Alpha Jet tout neufs.
A partir de 1966-67, les unités navigantes de chasse et de bombardement vont être équipées d'un certain nombre de Fouga Magister. Ils seront utilisés pour des missions de liaison, d'entraînement au VSV et vol de nuit et toutes autres missions d'entraînement qui incombent aux unités à laquelle le Fouga est rattaché. Ces unités auront les noms de SLVSV, ELVSV, EEVSV (Section de liaison, escadrille de liaison et escadrille d'entraînement toutes au vol sans visibilité), ETL (Escadrille de transport et de liaison) et SALE (Section accueil, liaison et entraînement). A partir de 1991, le Fouga sera remplacé par le MS 760 Paris. Voir pour les détails, l'historique de chaque avion. En tout, le Fouga Magister aura effectué plus de 2 millions d'heures de vol et formé plus de 12,000 élèves.
Comme vous avez lu cela concerne le Fouga CM170R Magister fleuront de l'armée de l'air française je trouve donc dommage que personne n'y a pensé
(hum désoler pour le cours d'histoire mais ça me tené trop à coeur :p )