Mikoyan Ye 150
Publié : sam. janv. 10, 2015 12:20 pm
Après le MiG 21 et ses Mach 2, les Russes, tout comme les autres pays à l’époque, poursuivirent la course à la vitesse des avions de combat. Un prototype dérivé mais très modifié du MiG 21, le Ye 150, vola dès 1960, propulsé par le premier réacteur Toumanski R-15, moteur qui devait par la suite propulser le MiG 25. Ce « gros moteur » de l’époque délivrait 6,7 t de poussée sec et 10,2 avec PC . Très peu fiable au début, il permit cependant au Ye 150 d’atteindre, selon les différentes sources, M = 2,6 ou M = 2,7 soit 2690 ou 2890 m/hr à 23000m, une étape importante dans le chemin menant de M = 2 à M = 3.
Une version améliorée, le Ye 151, reprit d’ailleurs en 1962 le record de vitesse au Phantom Américain, sous la désignation « E 166 ». Une autre version, le Ye 152, fut essayée avec des missiles air-air préfigurant un déploiement comme intercepteur… qui n’eut finalement jamais lieu, les Russes ayant lancé entre temps le développement du MiG 25 encore plus rapide ( M = 3 ou 3,2 ) et beaucoup plus prometteur.
L’avenir de la famille des « tuyaux de poêle » russes s’arrêta là, enfin pas tout à fait, c’était la guerre froide et les Russes entretinrent longtemps l’ambiguïté sur les capacités, les désignations, le déploiement éventuel de ces avions, fort peu connus à l’époque et longtemps affublés d’une désignation « MiG 23 » imaginaire… qui plongea les services de renseignement occidentaux dans la confusion.
Un demi-siècle plus tard, Modelsvit, producteur Ukrainien très prolixe en sujets Russes originaux, a entrepris de nous proposer des maquettes au 1/72 de cette famille d’avions, mémorable par le doute et l’inquiétude qu’ils suscitèrent en Occident, quelques années avant la grande peur du MiG 25.
Le premier sorti est le Ye 150, c’est une maquette injectée mais assez simple, par exemple il n’y a pas de « locatings » pour positionner les pièces, mais (comparée au peu de photos dont on dispose de l’avion) elle paraît exacte et complète.
Le montage demande pas mal d’ajustages, en particulier le fuselage arrière ne ferme pas bien autour de la tuyère interne fournie, il faut beaucoup creuser le fuselage pour arriver à un montage satisfaisant. Un cockpit bien aménagé est fourni, avec un siège éjectable en pas moins de 8 pièces, manche et palonnier, banquettes latérales, et des décals pour la planche de bord, les banquettes et les flancs du fuselage, de quoi faire un joli poste pilote… dont on ne verra pratiquement plus rien une fois posée la toute petite verrière, qui laisse juste la place au casque du pilote !
Le reste du montage est simple : les ailes, les empennages et le train sont du pur MiG 21. La décoration est encore plus simple, l’avion, bien que constitué de plusieurs matériaux différents, aciers et alliages d’aluminium, est apparemment peint tout alu. On peut donc employer une bombe aluminium après un masquage minimaliste. Les trains, cases de train et tuyères étant peints en métal plus foncé. La pose des décals bat les records : il reste juste deux étoiles rouges à poser sur la dérive… Un bombage en vernis mat pour terminer, et c’est fini.
Un MiG de plus dans l’allée : une maquette originale d’un avion peu connu de cette famille de « MiG 21 bodybuildés», dont les autres membres, Ye 151 et Ye 152, sont aussi prévus, bien que, personnellement, je m’en tiendrai à celui-ci.
Une version améliorée, le Ye 151, reprit d’ailleurs en 1962 le record de vitesse au Phantom Américain, sous la désignation « E 166 ». Une autre version, le Ye 152, fut essayée avec des missiles air-air préfigurant un déploiement comme intercepteur… qui n’eut finalement jamais lieu, les Russes ayant lancé entre temps le développement du MiG 25 encore plus rapide ( M = 3 ou 3,2 ) et beaucoup plus prometteur.
L’avenir de la famille des « tuyaux de poêle » russes s’arrêta là, enfin pas tout à fait, c’était la guerre froide et les Russes entretinrent longtemps l’ambiguïté sur les capacités, les désignations, le déploiement éventuel de ces avions, fort peu connus à l’époque et longtemps affublés d’une désignation « MiG 23 » imaginaire… qui plongea les services de renseignement occidentaux dans la confusion.
Un demi-siècle plus tard, Modelsvit, producteur Ukrainien très prolixe en sujets Russes originaux, a entrepris de nous proposer des maquettes au 1/72 de cette famille d’avions, mémorable par le doute et l’inquiétude qu’ils suscitèrent en Occident, quelques années avant la grande peur du MiG 25.
Le premier sorti est le Ye 150, c’est une maquette injectée mais assez simple, par exemple il n’y a pas de « locatings » pour positionner les pièces, mais (comparée au peu de photos dont on dispose de l’avion) elle paraît exacte et complète.
Le montage demande pas mal d’ajustages, en particulier le fuselage arrière ne ferme pas bien autour de la tuyère interne fournie, il faut beaucoup creuser le fuselage pour arriver à un montage satisfaisant. Un cockpit bien aménagé est fourni, avec un siège éjectable en pas moins de 8 pièces, manche et palonnier, banquettes latérales, et des décals pour la planche de bord, les banquettes et les flancs du fuselage, de quoi faire un joli poste pilote… dont on ne verra pratiquement plus rien une fois posée la toute petite verrière, qui laisse juste la place au casque du pilote !
Le reste du montage est simple : les ailes, les empennages et le train sont du pur MiG 21. La décoration est encore plus simple, l’avion, bien que constitué de plusieurs matériaux différents, aciers et alliages d’aluminium, est apparemment peint tout alu. On peut donc employer une bombe aluminium après un masquage minimaliste. Les trains, cases de train et tuyères étant peints en métal plus foncé. La pose des décals bat les records : il reste juste deux étoiles rouges à poser sur la dérive… Un bombage en vernis mat pour terminer, et c’est fini.
Un MiG de plus dans l’allée : une maquette originale d’un avion peu connu de cette famille de « MiG 21 bodybuildés», dont les autres membres, Ye 151 et Ye 152, sont aussi prévus, bien que, personnellement, je m’en tiendrai à celui-ci.