Gerfaut au 1/72
Publié : jeu. avr. 10, 2014 11:41 am
On dit souvent que l’occasion fait le larron : eh bien, justement…
Avec la parution des deux derniers numéros du Fana, comprenant deux beaux reportages sur le « Gerfaut », je me suis souvenu que j’avais justement une maquette de cet avion qui attendait en haut du placard, dans la pile « maquettes à faire un jour ». Comme je suis actuellement dans un cycle « années 50 », le temps de la retrouver et de l’épousseter, et c’est parti !
On rappelle que le Gerfaut est un avion expérimental réalisé par Nord Aviation dans les années 50, avec une aile Delta comme plusieurs autres prototypes de l’époque, mais avec un empennage horizontal. C’était vraiment un chasseur léger mais bien motorisé : environ 4,5 tonnes au décollage avec un moteur de 3 tonnes.
Il fit son premier vol le 15 Janvier 54 aux mains de… André Turcat, qui allait faire le chemin que l’on sait plus tard ! Comme beaucoup d’avions expérimentaux, il subit pas mal de modifications, dont carrément le remplacement de sa voilure par une voilure plus grande. Un second exemplaire amélioré « Gerfaut 2 », avec entre autres un Atar plus puissant, vola le 17 Avril 1956. Il atteignit Mach 1,5 et surtout battit plusieurs records mondiaux de vitesse ascensionnelle : ce petit avion, c’était de la bombe ! Mais le Gerfaut n’alla pas plus loin, victime de la désaffection pour le principe même d’intercepteur léger, qui aboutissait à des avions trop spécialisés.
Côté documentation, en plus des deux derniers Fanas déjà cités, il y a surtout l’excellent livre « Gerfaut et Griffon », cosigné par André Turcat, justement, qui est une mine d’infos historiques et iconographiques.
La maquette de Fonderie Miniature au 1/72 est une maquette dite multi-matériaux : pièces principales en plastique injecté, train d’atterrissage en white metal, planche de photodécoupe pour les trappes de train et guignols, auxquels je rajouterai deux épingles pour les pitots et deux bouts de tige de cuivre pour les antennes…
Le montage est facile, le « gros œuvre » s’assemble comme une maquette plastique classique, les autres matériaux interviennent dans les trains, les trappes, l’aménagement du cockpit…
Mauvaise surprise : la verrière, en plastique soufflé, est livrée en deux morceaux… à ajuster ensuite ensemble sur place. Il faut faire raccorder et filer deux pièces souples de 0,2 mm d’épaisseur, juste collées par leur tranche : c’est pas vraiment un cadeau ! J’ai d’ailleurs vu sur le web que d’autres maquettistes avaient contourné l’obstacle en représentant la verrière ouverte : les pleutres !
Une fois cet obstacle passé, c’est vite fini. Je trouve de bonnes roues dans la boîte à rabiots, ainsi que des vérins de train, qui ne sont pas fournis.
L’avion est entièrement métal naturel, donc après un peu de masquage, bombage général en aluminium, puis reprise de certaines zones au pinceau en aluminium légèrement différent. La planche de decals est petite, mais suffisante au vu des marquages qu’on distingue sur les photos. Puis bombage en vernis mat, et pour finir reprise des verrières au vernis brillant. En final, une maquette très compacte de ce petit avion original !
Le Gerfaut et son successeur chez Nord-Aviation, le Griffon.
L’aile Delta était vraiment tendance dans les années 50 pour les protos de l’époque : Gerfaut, Durandal, Mirage et Griffon.
Avec la parution des deux derniers numéros du Fana, comprenant deux beaux reportages sur le « Gerfaut », je me suis souvenu que j’avais justement une maquette de cet avion qui attendait en haut du placard, dans la pile « maquettes à faire un jour ». Comme je suis actuellement dans un cycle « années 50 », le temps de la retrouver et de l’épousseter, et c’est parti !
On rappelle que le Gerfaut est un avion expérimental réalisé par Nord Aviation dans les années 50, avec une aile Delta comme plusieurs autres prototypes de l’époque, mais avec un empennage horizontal. C’était vraiment un chasseur léger mais bien motorisé : environ 4,5 tonnes au décollage avec un moteur de 3 tonnes.
Il fit son premier vol le 15 Janvier 54 aux mains de… André Turcat, qui allait faire le chemin que l’on sait plus tard ! Comme beaucoup d’avions expérimentaux, il subit pas mal de modifications, dont carrément le remplacement de sa voilure par une voilure plus grande. Un second exemplaire amélioré « Gerfaut 2 », avec entre autres un Atar plus puissant, vola le 17 Avril 1956. Il atteignit Mach 1,5 et surtout battit plusieurs records mondiaux de vitesse ascensionnelle : ce petit avion, c’était de la bombe ! Mais le Gerfaut n’alla pas plus loin, victime de la désaffection pour le principe même d’intercepteur léger, qui aboutissait à des avions trop spécialisés.
Côté documentation, en plus des deux derniers Fanas déjà cités, il y a surtout l’excellent livre « Gerfaut et Griffon », cosigné par André Turcat, justement, qui est une mine d’infos historiques et iconographiques.
La maquette de Fonderie Miniature au 1/72 est une maquette dite multi-matériaux : pièces principales en plastique injecté, train d’atterrissage en white metal, planche de photodécoupe pour les trappes de train et guignols, auxquels je rajouterai deux épingles pour les pitots et deux bouts de tige de cuivre pour les antennes…
Le montage est facile, le « gros œuvre » s’assemble comme une maquette plastique classique, les autres matériaux interviennent dans les trains, les trappes, l’aménagement du cockpit…
Mauvaise surprise : la verrière, en plastique soufflé, est livrée en deux morceaux… à ajuster ensuite ensemble sur place. Il faut faire raccorder et filer deux pièces souples de 0,2 mm d’épaisseur, juste collées par leur tranche : c’est pas vraiment un cadeau ! J’ai d’ailleurs vu sur le web que d’autres maquettistes avaient contourné l’obstacle en représentant la verrière ouverte : les pleutres !
Une fois cet obstacle passé, c’est vite fini. Je trouve de bonnes roues dans la boîte à rabiots, ainsi que des vérins de train, qui ne sont pas fournis.
L’avion est entièrement métal naturel, donc après un peu de masquage, bombage général en aluminium, puis reprise de certaines zones au pinceau en aluminium légèrement différent. La planche de decals est petite, mais suffisante au vu des marquages qu’on distingue sur les photos. Puis bombage en vernis mat, et pour finir reprise des verrières au vernis brillant. En final, une maquette très compacte de ce petit avion original !
Le Gerfaut et son successeur chez Nord-Aviation, le Griffon.
L’aile Delta était vraiment tendance dans les années 50 pour les protos de l’époque : Gerfaut, Durandal, Mirage et Griffon.
