Mirage III Suisse
Publié : lun. janv. 31, 2011 9:31 pm
Motivé par la récente parution du remarquable livre sur les Mirages III Suisses, dont j’ai parlé dans une autre rubrique, j’ai eu envie d’en réaliser un pour compléter ma collection.
Shot at 2010-12-25
Mon choix s’est porté sur le Mirage III DS qui, après remise en état, est préservé en état de vol par le musée « Clin d’Ailes » à Payerne, et qui est venu faire une présentation remarquée lors du dernier salon du Bourget.
SpruceGoose m’a aiguillé sur la série de maquettes de Mirage de PJ productions, et je n’ai pas été déçu ! C’est probablement ce qui se fait de mieux aujourd’hui en Mirage III au 1/72.
Ce sont des maquettes en résine, mais d’un niveau de détail et de précision qui n’a rien à envier aux maquettes injectées au standard actuel. Il y a aussi une planche de détails en photodécoupe, et des trains d’atterrissage en métal blanc. La réalisation demande quelques efforts, mais rien de difficile pour un maquettiste expérimenté, surtout avec ce livre comme référence !
On commence par le « gros œuvre », fuselages, voilure, dérive, et les gouvernes qui sont présentées à part, complication inutile à cette échelle, à mon avis. J’en profite pour matérialiser leur séparation, ainsi que le gouvernail, avec quelques traits de scie très fins.
Shot at 2011-01-31
Avec un Mirage biplace, l’intérieur du cockpit sera bien en évidence sous la grande verrière : dans cette maquette, il est finement détaillé, les deux tableaux de bord s’ajustent pile-poil, et les deux sièges en résine fournis sont superbes. Une particularité des Mirages Suisses, à ne pas oublier, est que l’intérieur du cockpit est peint en vert émeraude ! Une fois les tableaux montés, les banquettes peintes, les sièges et les planches installés, il n’y a plus beaucoup de place dans les postes pilotes.
Shot at 2011-01-31
La verrière est en thermoformé, c’est le point le plus délicat du montage : il faut la découper avec précision pour qu’elle s’ajuste bien, avant de la coller avec un peu d’araldite. Après il faut poncer pour la faire filer avec le fuselage. On la raye mais ce n’est pas grave comme on le verra plus tard.
Shot at 2011-01-31
On continue ensuite avec le montage des entrées d’air. A ce stade, comme la maquette PJ est celle d’un IIID Français ou Sud-Africain, il faut y ajouter des canards, trouvés dans la boîte à rabiot «spéciale Mirage » sur les entrées d’air et des petites moustaches sur le nez. Il y a ensuite quelques petites antennes spécifiques à cette version à poser au bout des ailes et de la dérive.
Passons au train d’atterrissage. Si le train avant en métal blanc est très bien, les deux trains principaux m’ont paru étonnamment approximatifs. A tel point que j’ai fouillé dans la boîte à rabiot pour trouver une paire de trains, en plastique, mais nettement mieux ! Les trappes de train, elles, sont sans reproche.
Shot at 2011-01-31
Comme je ne vais pas mettre d’emport sur cet avion, le montage est pratiquement terminé, je complète par quelques pitots et antennes de la planche de photodécoupe.
Shot at 2011-01-31
Après grand nettoyage et masquage de la verrière, on passe à la peinture. Le J – 2012 est peint en deux tons de gris : d’abord je bombe toute la maquette en gris très clair « TS 81 »), puis après avoir masqué partiellement le dessus du fuselage, je bombe les parties apparentes en gris moyen « AS7 ». Quelques retouches et compléments puis, après séchage, je re-bombe l’ensemble en vernis brillant.
Shot at 2011-01-31
Comme la maquette ne proposait pas de décoration Suisse, j’ai commandé des décalques chez le spécialiste Suisse « Matterhorn Circle » : dans la feuille reçue, il n’y a pas ce Mirage IIID, mais les décals sont d’excellente qualité, et avec quelques compléments issus de l’indispensable boite à rabiots, il y a tout !
Shot at 2011-01-31
Une fois les décals posés, plus quelques compléments de peinture, on rebombe la maquette en vernis mat pour tout homogénéiser. Il ne reste plus qu’à revernir le cockpit, ajouter quelques points de peinture brillante, poser les roues et la tuyère, et c’est fini !
Shot at 2011-01-31
Shot at 2011-01-31
Le Mirage biplace avec le Tiger biplace : les biplaces sont souvent plus élégants !
Shot at 2011-01-31
Enfin, signalons que, sur ce Mirage survivant, basé à Payerne, il est possible de faire des vols en tant que passager payant ! Autant vous dire tout de suite, ce n’est pas donné… Mais si un jour je gagne au Loto, qui sait ? Et alors, je ne manquerai pas de vous le raconter sur Check-Six !.
Shot at 2010-12-25
Mon choix s’est porté sur le Mirage III DS qui, après remise en état, est préservé en état de vol par le musée « Clin d’Ailes » à Payerne, et qui est venu faire une présentation remarquée lors du dernier salon du Bourget.
SpruceGoose m’a aiguillé sur la série de maquettes de Mirage de PJ productions, et je n’ai pas été déçu ! C’est probablement ce qui se fait de mieux aujourd’hui en Mirage III au 1/72.
Ce sont des maquettes en résine, mais d’un niveau de détail et de précision qui n’a rien à envier aux maquettes injectées au standard actuel. Il y a aussi une planche de détails en photodécoupe, et des trains d’atterrissage en métal blanc. La réalisation demande quelques efforts, mais rien de difficile pour un maquettiste expérimenté, surtout avec ce livre comme référence !
On commence par le « gros œuvre », fuselages, voilure, dérive, et les gouvernes qui sont présentées à part, complication inutile à cette échelle, à mon avis. J’en profite pour matérialiser leur séparation, ainsi que le gouvernail, avec quelques traits de scie très fins.
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Avec un Mirage biplace, l’intérieur du cockpit sera bien en évidence sous la grande verrière : dans cette maquette, il est finement détaillé, les deux tableaux de bord s’ajustent pile-poil, et les deux sièges en résine fournis sont superbes. Une particularité des Mirages Suisses, à ne pas oublier, est que l’intérieur du cockpit est peint en vert émeraude ! Une fois les tableaux montés, les banquettes peintes, les sièges et les planches installés, il n’y a plus beaucoup de place dans les postes pilotes.
Shot at 2011-01-31
La verrière est en thermoformé, c’est le point le plus délicat du montage : il faut la découper avec précision pour qu’elle s’ajuste bien, avant de la coller avec un peu d’araldite. Après il faut poncer pour la faire filer avec le fuselage. On la raye mais ce n’est pas grave comme on le verra plus tard.
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On continue ensuite avec le montage des entrées d’air. A ce stade, comme la maquette PJ est celle d’un IIID Français ou Sud-Africain, il faut y ajouter des canards, trouvés dans la boîte à rabiot «spéciale Mirage » sur les entrées d’air et des petites moustaches sur le nez. Il y a ensuite quelques petites antennes spécifiques à cette version à poser au bout des ailes et de la dérive.
Passons au train d’atterrissage. Si le train avant en métal blanc est très bien, les deux trains principaux m’ont paru étonnamment approximatifs. A tel point que j’ai fouillé dans la boîte à rabiot pour trouver une paire de trains, en plastique, mais nettement mieux ! Les trappes de train, elles, sont sans reproche.
Shot at 2011-01-31
Comme je ne vais pas mettre d’emport sur cet avion, le montage est pratiquement terminé, je complète par quelques pitots et antennes de la planche de photodécoupe.
Shot at 2011-01-31
Après grand nettoyage et masquage de la verrière, on passe à la peinture. Le J – 2012 est peint en deux tons de gris : d’abord je bombe toute la maquette en gris très clair « TS 81 »), puis après avoir masqué partiellement le dessus du fuselage, je bombe les parties apparentes en gris moyen « AS7 ». Quelques retouches et compléments puis, après séchage, je re-bombe l’ensemble en vernis brillant.
Shot at 2011-01-31
Comme la maquette ne proposait pas de décoration Suisse, j’ai commandé des décalques chez le spécialiste Suisse « Matterhorn Circle » : dans la feuille reçue, il n’y a pas ce Mirage IIID, mais les décals sont d’excellente qualité, et avec quelques compléments issus de l’indispensable boite à rabiots, il y a tout !
Shot at 2011-01-31
Une fois les décals posés, plus quelques compléments de peinture, on rebombe la maquette en vernis mat pour tout homogénéiser. Il ne reste plus qu’à revernir le cockpit, ajouter quelques points de peinture brillante, poser les roues et la tuyère, et c’est fini !
Shot at 2011-01-31
Shot at 2011-01-31
Le Mirage biplace avec le Tiger biplace : les biplaces sont souvent plus élégants !
Shot at 2011-01-31
Enfin, signalons que, sur ce Mirage survivant, basé à Payerne, il est possible de faire des vols en tant que passager payant ! Autant vous dire tout de suite, ce n’est pas donné… Mais si un jour je gagne au Loto, qui sait ? Et alors, je ne manquerai pas de vous le raconter sur Check-Six !.