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stressed skin

Publié : mar. mai 22, 2007 5:31 pm
par 666def
en bel exemple de "stressed skin"

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http://www.hyperscale.com/features/d3a1bc_1.htm

Publié : mar. mai 22, 2007 7:14 pm
par FENCER
Ca calme...o_O !
Voilà encore un autre tutorial sur le sujet: http://www.clubhyper.com/reference/stre ... ctkh_1.htm
Allez, d'ici quelques années, nos maquettes favorites sortiront avec ou sans déclinaison "stressed skin". Quand on voit les progrès du moulage en injecté, je ne serai pas surpris qu'on y ai droit.
Hmmmm, un bôôô F-16 tout gondôlé:tongue:
Ok, :exit:

Publié : mar. mai 22, 2007 8:25 pm
par Milos
C'est bon pour faire une épave, ou, à la limite, un avion très fatigué.

Publié : mar. mai 22, 2007 8:50 pm
par Wolfair
Oui, surtout qu' en principe, les gondoles on cherche à ne pas en avoir en injection....alors maintenant, s' il faut usiner et polir les vagues, le prix de la maquette doit s' envoler.

Publié : jeu. mai 24, 2007 10:46 pm
par squezzer
Les revetements deformés ne se rencontrent pas uniquement sur les epaves, c'est caracteristique sur les B52 par exemple.:yes:

Publié : jeu. mai 24, 2007 10:51 pm
par Oxitom
Les C130 aussi. Ils sont tous comme ça sur l'arriere entre l'aile et la derive au niveau de la rampe.

Publié : ven. mai 25, 2007 7:58 am
par Milos
Oui, mais ce sont de gros avions. Les tôles sont posées sur une ossature espacée. Sur l'aile d'un petit chasseur WW2, il doit y avoir 40cm entre les couples. Pour que ça se déforme, il faut que ce soit complètement usé/brulé/rouillé.

Publié : ven. mai 25, 2007 8:50 pm
par FENCER
Et puis les tôles gondolées sur le B52, ce n'est vrai qu'au sol: en vol et en altitude, ce phénomène disparait, pressurisation du fuselage oblige.:yes:

Publié : lun. mai 28, 2007 12:25 am
par 666def
bon, pour vous montrer que ça existe aussi en vrai, j'ai pris une photo à la ferté ce dimanche (en speed entre les gouttes :crying: )

l'aile droite bien luisante du H-75

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notez le reflet de l'hélice et la ligne de rivets au dessus de l'extrémité de l'aileron. de même sur toute l'aile, on devine le "stressed skin". mais en vrai, ça se voyait mieux.

certes, les déformations sont moins prononcées que sur la maquette en début de post, mais elles sont bien présentes.

je met le lien de la photo taille réelle

http://666def.chez-alice.fr/P1010827.jpg

sur le Lockheed L-12 de Chabert, ça se voyait aussi très bien, sur les gouvernes de direction notamment. l'avion étant intégralement poli.

Publié : lun. mai 28, 2007 5:37 pm
par Milos
Bah, c'est bien ce que je disais : c'est sur les épaves :exit: vite

Publié : lun. mai 28, 2007 5:39 pm
par ironclaude
FENCER a écrit :Et puis les tôles gondolées sur le B52, ce n'est vrai qu'au sol: en vol et en altitude, ce phénomène disparait, pressurisation du fuselage oblige.:yes:

Ben non, en fait c'est pas tout à fait çà, bien que ce soit quand même lié. J'explique.

Quand un fuselage d'avion est pressurisé, ça impose pour résister à la pression, y compris avec la répétition de dizaines de milliers de cycles... une épaisseur de revêtement déjà assez élevée, par exemple 1,5 à 2 mm au minimum et plus là ou il y a des assemblages (c'est proportionnel au diamètre du fuselage). Le mode de travail primordial est la tension = la traction sur le métal.

Dans les zones non pressurisés il n'y a pas cette pression "dimensionnante" , il n'y a que des "efforts généraux" qui peuvent être faibles par endroit et l'épaisseur du revêtement courant peut descendre en dessous du mm, avec comme mode de travail soit de la traction, soit de la compression, flexion ou torsion...

Ces derniers modes de travail sont sensibles à ce que l'on appelle en général "la stabilité des structures" qui les conduit à "flamber", plisser, cloquer... sous des contraintes très faibles parfois (comme une feuille de papier si on préfère). Attention, ça ne veut pas dire casser, mais changement de mode de travail (on dit avant flambage et post flambage, mais là je vais commencer à endormir l'auditoire).

L'exemple classique est celui de la fusée ATLAS, construite si légèrement qu'elle ne tenait pas debout toute seule à vide sous son propre poids et qu'il fallait pressuriser un peu en permanence !

Le B 52 n'a en fait, lui, que quelques compartiments pressurisés... le fuselage est essentiellement non pressurisé et donc la "poutre de queue" en particulier est du genre papier à cigarettes. Elle se plisse différemment selon que l'avion est au sol ou en vol et c'est effectivement un des avions ou c'est le plus visible.

:yes:

Claude

Publié : lun. mai 28, 2007 6:41 pm
par FENCER
Merci pour le détail des précisions IronClaude: même dans le Docavia consacré au B52, je n'avais pas eu l'explication en détail:yes: !!!