Publié : ven. févr. 13, 2004 2:45 pm
La France choisit une propulsion classique pour son futur 2e porte-avions
PARIS (AFP), le 13-02-2004
La France a choisi un mode de propulsion classique et non nucléaire pour son futur deuxième porte-avions, ce qui ouvre la voie à une coopération avec la Grande-Bretagne, a annoncé vendredi l'Elysée.
"Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a retenu l'option d'une propulsion classique pour le deuxième porte-avions dont la France doit se doter", indique la présidence française dans un communiqué.
"Ce choix apporte une réponse parfaitement adaptée aux besoins opérationnels des décennies à venir et ouvre les meilleures perspectives de coopération avec le Royaume-Uni", ajoute le communiqué.
Selon sa loi de programmation militaire (2003-2008), la France a décidé de se doter d'un deuxième porte-avions en complément du Charles-de-Gaulle, un bâtiment à propulsion nucléaire.
Avec cet arbitrage très attendu en faveur d'une propulsion classique, la France se donne la possibilité soit de construire seule son deuxième porte-avions, soit de coopérer avec les Britanniques qui ont décidé de construire deux porte-avions pour la Royal Navy à l'horizon 2012-2015.
Lors du sommet franco-britannique du 4 février 2003 au Touquet, le président Jacques Chirac avait évoqué la possibilité d'une coopération avec la Grande-Bretagne pour le second bâtiment français.
Trois groupes de travail ont été alors mis en place pour étudier les différentes options: propulsion nucléaire comme le Charles de Gaulle, propulsion classique franco-français, propulsion classique en coopération avec la Grande-Bretagne.
Selon un rapport parlementaire, publié en novembre dernier, les "extrapolations" de la Délégation générale de l'armement (DGA) pour l'option classique tournent autour de 2,3 milliards d'euros. L'un des auteurs du rapport, le député UMP Jérôme Rivière, avait précisé que la dernière offre britannique avançait un chiffre de 2,7 milliards mais que le ministère de la Défense britannique a souhaité que la facture ne dépasse pas 2 milliards.
La Direction des Chantiers navals (DCN) avait proposé, selon le député UMP, de construire un "sistership" du Charles-de-Gaulle pour 1,83 milliard d'euros (contre 3,03 milliards pour le premier bâtiment), une prévision réévaluée par la DGA à 1,995 milliard d'euros.
PARIS (AFP), le 13-02-2004
La France a choisi un mode de propulsion classique et non nucléaire pour son futur deuxième porte-avions, ce qui ouvre la voie à une coopération avec la Grande-Bretagne, a annoncé vendredi l'Elysée.
"Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a retenu l'option d'une propulsion classique pour le deuxième porte-avions dont la France doit se doter", indique la présidence française dans un communiqué.
"Ce choix apporte une réponse parfaitement adaptée aux besoins opérationnels des décennies à venir et ouvre les meilleures perspectives de coopération avec le Royaume-Uni", ajoute le communiqué.
Selon sa loi de programmation militaire (2003-2008), la France a décidé de se doter d'un deuxième porte-avions en complément du Charles-de-Gaulle, un bâtiment à propulsion nucléaire.
Avec cet arbitrage très attendu en faveur d'une propulsion classique, la France se donne la possibilité soit de construire seule son deuxième porte-avions, soit de coopérer avec les Britanniques qui ont décidé de construire deux porte-avions pour la Royal Navy à l'horizon 2012-2015.
Lors du sommet franco-britannique du 4 février 2003 au Touquet, le président Jacques Chirac avait évoqué la possibilité d'une coopération avec la Grande-Bretagne pour le second bâtiment français.
Trois groupes de travail ont été alors mis en place pour étudier les différentes options: propulsion nucléaire comme le Charles de Gaulle, propulsion classique franco-français, propulsion classique en coopération avec la Grande-Bretagne.
Selon un rapport parlementaire, publié en novembre dernier, les "extrapolations" de la Délégation générale de l'armement (DGA) pour l'option classique tournent autour de 2,3 milliards d'euros. L'un des auteurs du rapport, le député UMP Jérôme Rivière, avait précisé que la dernière offre britannique avançait un chiffre de 2,7 milliards mais que le ministère de la Défense britannique a souhaité que la facture ne dépasse pas 2 milliards.
La Direction des Chantiers navals (DCN) avait proposé, selon le député UMP, de construire un "sistership" du Charles-de-Gaulle pour 1,83 milliard d'euros (contre 3,03 milliards pour le premier bâtiment), une prévision réévaluée par la DGA à 1,995 milliard d'euros.