T-33 Jet Experience à Reno
Publié : dim. janv. 14, 2024 2:23 am
Cloué au sol par la météo je deviens nostalgique, je plonge dans les archives où je trouve la vidéo de la GoPro qui me filmait pendant mon vol au départ de Réno dans le T-33 d'AVA, en voici quelques captures
Installé dans la bête j'assiste à son réveil, le démarrage du moteir me surprend, le son grave me prend les trippes, on est loin de la musique des Lycos et des Cyclones
Roulage, devant la tour mythique du terrain de Reno Stead
Decollage de la 32, souple le décollage , le Roll Royce ne supporte pas mouvement raoide de la manette, il a tendance à s'étouffer si on ne le respecte pas. Une sonnerie retentit si nos mouvement sont trop rapides. On a de toutes façons le temps, la piste et longue, on profite de toutes les secondes de ce vol. L'avion accélère, puis vient le moment de l'arracher du sol et immédiatement il se met à se balancer de droite et de gauche dans un balancier leger mais infernal, impossible à controler sans emplifier ce mouvement. C'est flagrant sur les vidéos
La vitesse passe rapidement les 300 knts, c'est pas un Rafale mais une fois en l'air ça file !! desous nos ailes Pyramid Lake et l'ile d'Anaho. On cherche le Vans qui doit nous filmer pendant quelques minutes
On longe la Dogskin Mountain enneigée, le Vans est devant nous, Baptiste sort l'Aerofrein pour casser notre vitesse. première fois que je subis la sortie d'un AF en réel, on est loin de la simu, les deux pelles sortent sous l'avion en 1s et l'avion freine violemment, la vitesse chute rapidement et en douceur on vient de mettre dans l'aile du Vans
Le Vans est visible sur le reflet de la visière de mon casque
Après la séance cinéma on passe au chose sérieuse, retour sur le lac pour une séance de boucle, je pousse sur le manche, la vitesse atteind rapidement 400 Knt, je tire, j'en prends plein la gueule, je relache, je tire, je trouve l'équilibre qui fait que mon corps accepte, l'avantage c'est qu'avec la vitesse de départ on a la temps de s'adapter, l''avion monte et ne semble jamais vouloir s'arrêter
Je replonge, remonte fais des variantes, le pied intégral
on fini par un radada sur le lac avant de reprendre la direction du terrain par Canyon Ranch, il faut ouvrir les yeux, un terrain de planeur est dans le coin
Pas de vent, on est autorisé à se poser sur la 14, le terrain est à nous, on fait simple, circuit basse hauteur comma à la maison mais ça va beaucoup plus vite qu'en Stearman ou en T-6
Vent arriere on sort les éléments, la vitesse décelère jusqu'à celle souhaitée, il ne reste plus qu'à garder le point d'aboutissement en visuel et à faire des A/R sur la vitesse, j'annonce le dernier virage, on plonge vers le seuil de piste, leger coups de stress, je demande à Baptiste de le reprendre, il me répond calmement "tout est bon, continus"
Aligné, le seuil passe, le train principal touche en douceur, fin d'une surperbe expérience, particularité du T-33, une fois la roulette de nez posée, on ouvre la verrière sur quelques degrés, elle fait office d'aérofrein, ensuite on peut utiliser le freins. Il faisais en décembre 2019 sur le terrain de Reno autour de 0°, ce flot d'air frais m'a fait un bien fou
Impossible de retenir les larmes, j'étais heureux, ému d'avoir fait ce vol innimaginable et d'avoir partagé ce moment avec ce groupe de dingue
Vivement la suite !!!
Installé dans la bête j'assiste à son réveil, le démarrage du moteir me surprend, le son grave me prend les trippes, on est loin de la musique des Lycos et des Cyclones
Roulage, devant la tour mythique du terrain de Reno Stead
Decollage de la 32, souple le décollage , le Roll Royce ne supporte pas mouvement raoide de la manette, il a tendance à s'étouffer si on ne le respecte pas. Une sonnerie retentit si nos mouvement sont trop rapides. On a de toutes façons le temps, la piste et longue, on profite de toutes les secondes de ce vol. L'avion accélère, puis vient le moment de l'arracher du sol et immédiatement il se met à se balancer de droite et de gauche dans un balancier leger mais infernal, impossible à controler sans emplifier ce mouvement. C'est flagrant sur les vidéos
La vitesse passe rapidement les 300 knts, c'est pas un Rafale mais une fois en l'air ça file !! desous nos ailes Pyramid Lake et l'ile d'Anaho. On cherche le Vans qui doit nous filmer pendant quelques minutes
On longe la Dogskin Mountain enneigée, le Vans est devant nous, Baptiste sort l'Aerofrein pour casser notre vitesse. première fois que je subis la sortie d'un AF en réel, on est loin de la simu, les deux pelles sortent sous l'avion en 1s et l'avion freine violemment, la vitesse chute rapidement et en douceur on vient de mettre dans l'aile du Vans
Le Vans est visible sur le reflet de la visière de mon casque
Après la séance cinéma on passe au chose sérieuse, retour sur le lac pour une séance de boucle, je pousse sur le manche, la vitesse atteind rapidement 400 Knt, je tire, j'en prends plein la gueule, je relache, je tire, je trouve l'équilibre qui fait que mon corps accepte, l'avantage c'est qu'avec la vitesse de départ on a la temps de s'adapter, l''avion monte et ne semble jamais vouloir s'arrêter
Je replonge, remonte fais des variantes, le pied intégral
on fini par un radada sur le lac avant de reprendre la direction du terrain par Canyon Ranch, il faut ouvrir les yeux, un terrain de planeur est dans le coin
Pas de vent, on est autorisé à se poser sur la 14, le terrain est à nous, on fait simple, circuit basse hauteur comma à la maison mais ça va beaucoup plus vite qu'en Stearman ou en T-6
Vent arriere on sort les éléments, la vitesse décelère jusqu'à celle souhaitée, il ne reste plus qu'à garder le point d'aboutissement en visuel et à faire des A/R sur la vitesse, j'annonce le dernier virage, on plonge vers le seuil de piste, leger coups de stress, je demande à Baptiste de le reprendre, il me répond calmement "tout est bon, continus"
Aligné, le seuil passe, le train principal touche en douceur, fin d'une surperbe expérience, particularité du T-33, une fois la roulette de nez posée, on ouvre la verrière sur quelques degrés, elle fait office d'aérofrein, ensuite on peut utiliser le freins. Il faisais en décembre 2019 sur le terrain de Reno autour de 0°, ce flot d'air frais m'a fait un bien fou
Impossible de retenir les larmes, j'étais heureux, ému d'avoir fait ce vol innimaginable et d'avoir partagé ce moment avec ce groupe de dingue
Vivement la suite !!!