Ca me fait penser à la situation de l'aviation de combat française en 1939...
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 8:03 am
par Jaguar
Et à la vidéo de Até!
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 8:06 am
par TOPOLO
Comment peut-on parler d’engagement haute intensité pour l’AAE (donc de conflits avec des pertes) quand l’unique fournisseur d’avion de combat peine à en produire 2 par mois…
Et oui, ça ressemble bien aux années 30.
Une capacité industrielle qui conduirait inévitablement au « trop peu, trop tard »
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Pour les bombes on se fournit où ? ( j'espère que c'est en UE)
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 9:01 am
par gillouf1
De toute façon, c'est pas avec le faible nombre d'avions de combat dont on dispose (tout comme les autres pays de l'OTAN, hormis les USA) qu'on peut assumer un conflit "haute intensité" (même si ce nombre se révélait "suffisant", notre dépendance grandissante envers le secteur civil pour la maintenance fait qu'au bout de quelques jours on n'aurait pratiquement plus d'avion en état de vol).
Faut juste espérer que ça n'arrive pas...
@+
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 9:33 am
par garance
La haute intensité de toute manière ce ne sera pas la Campagne de 40 ou la guerre de 14. Les choses ont bien évolué; avec les PK des armements modernes la "haute intensité" ce sera une semaine de combats après tout le monde sera sur les rotules ou sous le feu nucléaire.
Dans un autre domaine en 1937 le GrossAdmiral Reader écrivait quelque chose qui vaut encore aujourd'hui:
« Tout ce qui se trouvera à la déclaration de guerre dans la main du commandant de la flotte représentera pour l’essentiel ce qui sera disponible pour la durée de la guerre. Une politique de construction de bâtiments forte et de grande ampleur en temps de paix fait, en conséquence, partie du plan de guerre. »
En clair même si les chaînes tournent à 4 avions par mois c'est avant le conflit qu'il faut avoir les effectifs qui vont bien, chercher à les acquérir pendant le conflit c'est trop tard. Donc il faut des avions, des stocks de munitions et surtout du personnel ... tout ceci a un coût.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Probability of Kill = ça risque de tomber comme des mouches.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 11:15 am
par Ost
Merci.
Ost
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 11:55 am
par jojo
Mais on peut aussi constater la relative inefficacité du récent affrontement Indo-pakistanais, Su-30MKI Vs F-16C et des AIM-120C éparpillés dans la campagne indienne.
Un MiG-21 au tapis, c'est un bilan maigre vu les moyens engagés...
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 3:11 pm
par ergo
Inde VS Paki .... je pense que la compétence des pilotes est aussi à mettre en cause.
Y'a pas de raison que seul leur industrie soit minable.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 3:58 pm
par l3crusader
Accessoirement, il est possible que les uns et les autres soient un peu frileux, tirent de loin et se barrent bien avant la MAR, et forcément ça limite l'efficacité. Pas obligé que ce soit des brêles.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 4:07 pm
par ergo
En vrai, il est même possible d'imaginer qu'il est eu l'ordre de faire le moins de victime possible et de tirer hors de porté / en limite pour intimidé et forcer la retraite.
Reste que ca donne pas une belle image, ni du missile, ni des pilotes ^^
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
En vrai, il est même possible d'imaginer qu'il est eu l'ordre de faire le moins de victime possible et de tirer hors de porté / en limite pour intimidé et forcer la retraite.
Reste que ca donne pas une belle image, ni du missile, ni des pilotes ^^
Les Indiens s'entraînent contre des forces OTAN équipés d'AIM-120, ils ont fait Red Flag, s'entraînent contre la RAF ou avec la France.
Perdre un Su-30MKI aurait donné une plus mauvaise image que de ne pas scorer...
Pareil pour les F-16.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 5:50 pm
par TOPOLO
Il aurait été plus difficile pour les Pakistanais de dire aux Américains qu'il n'avait jamais utiliser les F-16 contre un allié de l'occident si on en avait retrouvé une demi-douzaine de carcasses au sol... même si cela avais permis de scorer 2 douzaines de Su-30, MiG-21 et 2000
Tout le monde avait largement intérêt à limiter les dégâts visibles... le MiG-21 et l'OVNI qui est tombé de l'autre côté de la frontière sont plus à considérer comme des victimes accidentelles d'une démonstration de force.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Il aurait été plus difficile pour les Pakistanais de dire aux Américains qu'il n'avait jamais utiliser les F-16 contre un allié de l'occident si on en avait retrouvé une demi-douzaine de carcasses au sol... même si cela avais permis de scorer 2 douzaines de Su-30, MiG-21 et 2000
Les Indiens ne sont pas privés de montrer les restes d'AIM-120 éparpillés dans la campagne Indienne
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : mer. nov. 03, 2021 7:31 pm
par eutoposWildcat
Il y a aussi qu'il est difficile de mesurer à l'avance l'efficacité réelle de certains armements, en particulier des missiles air-air guidés par radar (l'efficacité du missile lui-même, isolément, mais aussi celle des systèmes de l'avion qui permettent son tir), dans un environnement de brouillage électronique... On ne sait pas grand-chose de ce que Pakistanais ou Indiens ont déployé.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
En vrai, il est même possible d'imaginer qu'il est eu l'ordre de faire le moins de victime possible et de tirer hors de porté / en limite pour intimidé et forcer la retraite.
Reste que ca donne pas une belle image, ni du missile, ni des pilotes ^^
Même si les missiles sont tirés hors domaine ou en portée limite (donc très peu de chance de faire un coup au but), si ça oblige le raid offensif d'en face à faire demi-tour ou l'empêche de mener sa mission à bien on peu considérer ça comme une semi-victoire. C'est une tactique qui ne mène pas à des victoires aériennes mais qui contre efficacement les offensives de l'adversaire.
Par exemple, la guerre du Golfe aurait pris une tout autre tournure si la majorité des raids de la coalition avait dû larguer ses bombes dans le désert avant de rebrousser chemin...
@+
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
En vrai, il est même possible d'imaginer qu'il est eu l'ordre de faire le moins de victime possible et de tirer hors de porté / en limite pour intimidé et forcer la retraite.
Reste que ca donne pas une belle image, ni du missile, ni des pilotes ^^
Même si les missiles sont tirés hors domaine ou en portée limite (donc très peu de chance de faire un coup au but), si ça oblige le raid offensif d'en face à faire demi-tour ou l'empêche de mener sa mission à bien on peu considérer ça comme une semi-victoire. C'est une tactique qui ne mène pas à des victoires aériennes mais qui contre efficacement les offensives de l'adversaire.
Par exemple, la guerre du Golfe aurait pris une tout autre tournure si la majorité des raids de la coalition avait dû larguer ses bombes dans le désert avant de rebrousser chemin...
@+
Entièrement d'accord, c'est même le sens de mon premier propos.
Mon second propos est là pour expliquer que du coté du grand public quand on tire et que ca touche pas, c'est un échec, et que peu de gens ont la vision stratégique de ce genre d'action.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : jeu. nov. 04, 2021 11:18 am
par TOPOLO
je plussoie, une interception est réussie quand la cible n'est pas parvenue à faire ce que l'on voulait l’empêcher de faire... la détruire n'est qu'un moyen parmi d'autres.
Re: Haute intensité : fragilités de l'aviation de combat française
Publié : jeu. nov. 04, 2021 6:28 pm
par Milos
Quand j'étais dans bitubes, le rôle premier était de faire monter plein de ferraille devant l'avion attaquant. Soit il se concentrait sur sa cible et il risquait de s'en manger une, soit il partait dans des évasives et risquait de manquer son objectif ... enfin ça, c'était le théorie. On engageait l'appareil à max 2000m. Le gars était à ras des toits, plein pot, le nez dans le guidon et l'objectif en visuel, si on avait une seconde de tir, c'était le bout de monde. Ou alors le coup de pot, les canons tournés du bon côté quand il déboulait mais c'était rare