On avait le même pb à Colmar sur MF1, pas des guêpes mais des insectes à un certaines période de l'année (fin du printemps) bouchaient les sondes.
Les pistards devaient remettre les cachés rapidement après leur refroidissement (des sondes pas des pistards ).
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : mar. déc. 01, 2020 2:58 pm
par Loneman
ça chauffe une sonde anémométrique ?
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : mar. déc. 01, 2020 3:02 pm
par spiryth
les sondes sont chauffées pour éviter le givrage
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : mar. déc. 01, 2020 3:04 pm
par kekelekou
Si le gel la bouche, ça marche beaucoup moins bien!
Le problème (des insectes se logeant dans les orifices des avions) n'est pas spécialement nouveau, c'est pas la raison des rubans "Remove Before Flight" d'ailleurs (en autres)?
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : mar. déc. 01, 2020 3:04 pm
par OPIT
Il me semble qu'on a planté un 2000N au décollage à N'Djamena en 2017 à cause d'un truc du même genre.
Re: Guêpes
Publié : mar. déc. 01, 2020 3:23 pm
par MACCHI M.C.202
Pas vu désolé pour le post initial de kakumei bien vouloir l'enlever Merci
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : mar. déc. 01, 2020 4:04 pm
par Col. Chibani
Un B-2 s'est crashé au décollage de Guam pour un problème de condensation dans une sonde Pitot.
De mémoire, le matin du vol, le mécano chargé de la calibration de la sonde n'a pas appliqué la procédure de laisser chauffer la sonde pour évacuer l'humidité. La sonde a donc été calibrée "humide" et comme elle a eu le temps de sécher avant le vol, la calibration était "aux fraises".
Le résultat (il faut attendre le deuxième décollage :
I had a job ...
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : mer. déc. 02, 2020 10:52 am
par ironclaude
C'est celui qui a été retapé et qui est à l'Air Force Museum, non ?
C'est celui qui a été retapé et qui est à l'Air Force Museum, non ?
Euh T'as vu le crash ? Si quelqu'un arrive à retaper le zinc après ça il est champion de l'univers de puzzle
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : mer. déc. 02, 2020 1:34 pm
par pipo2000
Un Pitot bouché sur un avion sans calculateur (le DR400 par exemple) ça donne une vitesse qui augmente avec l'attitude (la pression totale du pitot ne change pas alors que la statique diminue). Pas simple à détecter et potentiellement catastrophique si le pilote tente de corriger la vitesse avec l'assiette.
Dans le rayon insecte il y a un rapport du BEA qui décrit une petite bestiole qui passe par le conduit de réchauffe des gaz d'admission, non fermé par le pilote précédent, et qui remonte jusqu'au gicleur. Résultat un atterrissage d'urgence au décollage .
Un Pitot bouché sur un avion sans calculateur (le DR400 par exemple) ça donne une vitesse qui augmente avec l'attitude (la pression totale du pitot ne change pas alors que la statique diminue). Pas simple à détecter et potentiellement catastrophique si le pilote tente de corriger la vitesse avec l'assiette.
C'est au contraire assez simple à détecter (en tout cas les 2 fois où ça m'est arrivé) : ton badin est dans les choux et donne tout sauf une vitesse cohérente. Il reste donc sur ces petits avions sans calculateur à piloter avec ... l'assiette si tu n'as pas interrompu ton décollage. Ca marche très bien de piloter un DR400 à l'assiette. Tu affiches l'assiette choisie (montée, palier, descente), la puissance adéquate (plein gaz ou 2500 t/mn si palier ou descente) et tu vérifies ton alti et ton vario. Rien de catastrophique ! Sachant qu'il te reste le fond du pantalon (selon ton expérience en vol) et au moins 2 yeux (si tu es resté en VFR), tu peux te passer facilement du badin ! Ce n'est pas forcément confortable mais ça n'a rien de catastrophique en petit avion.
C'est au contraire assez simple à détecter (en tout cas les 2 fois où ça m'est arrivé) : ton badin est dans les choux et donne tout sauf une vitesse cohérente.
Ca c'est dans le cas ou le pitot s'est bouché au sol. Si l'obturation intervient en montée initiale après la vitesse de rotation, feuille/sac plastique/insecte, la détection est moins évidente d'autant qu'elle intervient dans une phase de vol avec une charge mentale élevée et un champs visuel réduit. Avec l'augmentation d'altitude la vitesse indiquée est surestimée, le pilote cabre potentiellement jusqu'au décrochage.
Se poser sans anémomètre sur un terrain connu et sans vent, ok. Sur une piste inconnue, de taille différente, et avec un bon vent de face c'est déjà moins aisé.
Avec l'augmentation d'altitude la vitesse indiquée est surestimée, le pilote cabre potentiellement jusqu'au décrochage.
On est bien d'accord, on parle bien de petits avions type DR400 et autres Cessna ?
Si oui il faut un peu oublier la théorie que tu exposes et revenir à la pratique qui se déroule en vol réel dans le cockpit.
Dans un petit avion si tu augmentes ton altitude et que ton badin est dans les choux et que son indication erronée fait que tu cabres de plus en plus tu vas avoir le klaxon de l'avertisseur de décrochage qui va te réveiller 10 à 15 km/h avant d'arriver à l'incidence de décrochage. Pour rappel cet indicateur de décrochage est indépendant du badin et du circuit anémométrique.
Et même si tu persistes jusqu'au décrochage, tu es en altitude et un décrochage "normal" (sans parler du décrochage avec perte minimale d'altitude) te feras perdre 500 ft max.
Je voulais simplement souligner que, contrairement au B1 de la vidéo par exemple, un pitot HS n'est pas "potentiellement catastrophique" pour un petit avion.
A moins bien sûr de n'avoir pas été correctement formé aussi bien dans la tenue des assiettes que dans les exercices de décrochages. Mais dans ce cas là tu conviendras que tu n'as rien à faire aux commandes d'un petit avion ...
Dans un petit avion si tu augmentes ton altitude et que ton badin est dans les choux et que son indication erronée fait que tu cabres de plus en plus tu vas avoir le klaxon de l'avertisseur de décrochage qui va te réveiller 10 à 15 km/h avant d'arriver à l'incidence de décrochage. Pour rappel cet indicateur de décrochage est indépendant du badin et du circuit anémométrique. Et même si tu persistes jusqu'au décrochage, tu es en altitude et un décrochage "normal" (sans parler du décrochage avec perte minimale d'altitude) te feras perdre 500 ft max.
Sauf qu'en montée initiale tu n'as pas 500ft sous la quille . La marge par rapport à la vitesse de décrochage est faible et les variations de vitesse peuvent être importantes (convection, moteur au taquet) ; c'est également à ce moment que la probabilité d'ingérer un piaf ou un sac plastique itinérant est la plus élevée ; même si elle reste faible on est d'accord.
Si oui il faut un peu oublier la théorie que tu exposes et revenir à la pratique qui se déroule en vol réel dans le cockpit.
A moins bien sûr de n'avoir pas été correctement formé aussi bien dans la tenue des assiettes que dans les exercices de décrochages. Mais dans ce cas là tu conviendras que tu n'as rien à faire aux commandes d'un petit avion ...
D'ailleurs c'est bien connu, il y a deux types de pilotes : ceux qui sont mal formés et les invulnérables. Sur DR400 on va retrouver également pas mal d'élèves, de pilotes de loisir plus ou moins compétents / expérimentés / attentifs.
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La marge par rapport à la vitesse de décrochage est faible et les variations de vitesse peuvent être importantes (convection, moteur au taquet) ;
Nous sommes d'accord : la vitesse indiquée varie parfois beaucoup en montée initiale. C'est la raison pour laquelle un instructeur t'apprend à piloter la montée initiale en verrouillant une assiette et pas en courant après les indications du badin.
Idem en croisière : tu affiches une assiette et tu règles ensuite ton moteur. La vitesse s'adapte. Tu navigues en réglant ces 2 paramètres : assiette et régime moteur. Assiette pour rester en palier et régime moteur pour éviter de le cramer (le moteur).
En DR400 120 par exemple à 2500 t/mn et en assiette de croisière tu voles à 180/190 km/h que le badin soit actif ou pas.
Je ne sais pas si tu es pilote de petits avions mais si oui tu dois certainement te souvenir d'exercices faits avec ton instructeur. L'un d'entre eux consiste à cacher le badin dès la mise de gaz au décollage et de faire un circuit de piste en "aveugle".
Si tu ne t'en souviens plus n'hésite pas à le solliciter : il ne s'agit pas d'être bien formé ou d'être invulnérable, il s'agit simplement de sécurité.
Un pilote VFR de petits avions est formé pour piloter son avion aux assiettes. Donc la perte du badin c'est inconfortable, pas catastrophique !
Pour info tu dois pouvoir télécharger sur le site de la DGAC le guide de l'instructeur VFR. Très tôt dans ce guide tu trouves la leçon "assiette - vitesse / assiette trajectoire". Erreurs fréquentes commises par l'élève : variations d'assiettes pour courir après les valeurs instrumentales ...
Il est bon parfois pour un pilote de loisir de revenir aux fondamentaux ...
Re: Guêpes, tube Pitot et accident en Australie
Publié : jeu. déc. 03, 2020 4:02 pm
par Dud FFW36
Mod troll on
Vous bilez pas les gars, avec la destruction de la bio diversité il n'y aura bientôt plus d'insectes donc plus de soucis et le réchauffement climatique va nous permettre de ne chauffer les sondes
Je ne sais pas si tu es pilote de petits avions mais si oui tu dois certainement te souvenir d'exercices faits avec ton instructeur. L'un d'entre eux consiste à cacher le badin dès la mise de gaz au décollage et de faire un circuit de piste en "aveugle".
Si le badin est caché tu sais qu'il est inactif. Si le pitot se bouche en montée initiale tu ne sais pas que la vitesse indiquée est fausse. Sans instructeur à côté et avec une météo capricieuse on s'éloigne un chouilla du guide instructeur VFR de l'ENAC.
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Si le badin est caché tu sais qu'il est inactif. Si le pitot se bouche en montée initiale tu ne sais pas que la vitesse indiquée est fausse. Sans instructeur à côté et avec une météo capricieuse on s'éloigne un chouilla du guide instructeur VFR de l'ENAC.
J'hésite un peu à remettre 100 balles mais bon, confiné pour confiné ...
1) badin actif ou inactif tu t'en fous si tu pilotes comme on t'a appris à le faire : aux assiettes ! Essaie, tu verras, c'est magique ! Le badin vient simplement te confirmer la cohérence de ton pilotage.
2) que tu décolles d'Orly, de Bourg en Bresse, de Falaise ou de Trifouilli ("s" ou pas "s" à Trifouilli ?) les Oies, l'horizon lointain est en principe le même et c'est grâce à lui que tu sais afficher une assiette de montée. Et même stressé par un terrain inconnu tu dois pouvoir afficher une assiette, sinon effectivement tu as intérêt à avoir un instructeur avec toi !
Maintenant j'admets : quand les conditions sont crapoteuses et la visi mauvaise il faut se construire son horizon. Pas forcément évident. Mais bon, en partant du principe qu'un super pilote met en oeuvre sa super habileté de pilotage pour éviter de se mettre dans des situations qui requièrent ses dites super qualités ...
Bref, je persiste et signe : perte de badin sur petits navions c'est inconfortable, pas catastrophique (heureusement parce que j'en connais 2 autres à qui c'est arrivé et qui s'en sont tirés sans cacastrophes).
2 remarques pour finir : j'ai écrit plus haut "contrairement au B1 de la vidéo". Confondre un B1 et un B2 c'est ... pffffffffffff. Il est temps que j'aille m'aérer ! C'est un peu comme si je confondais un F-16 et un F-35 ! Ou un Spit et un JU-87. Pfffffffffff la honte ! Et j'aime beaucoup le message d'espoir de DUD à propos de biodiversité, dérèglement climatique et tout ça ...
Bref, je persiste et signe : perte de badin sur petits navions c'est inconfortable, pas catastrophique (heureusement parce que j'en connais 2 autres à qui c'est arrivé et qui s'en sont tirés sans cacastrophes).
Je suis d'accord. La marge est telle que ce n'est pas vraiment un souci. Surtout que ces avions là "on peut les piloter aux fesses".
Les pilotes de modèles réduits n'ont pas de badin pourtant ils y arrivent bien aussi. (je plaisante, mais qu'a moité).