5G : les opérateurs télécoms furieux contre la DGAC
Publié : dim. nov. 22, 2020 6:05 pm
La France, première destination touristique mondiale, sera-t-elle privée de 5G dans ses aéroports ?
C'est ce que craignent les opérateurs télécoms, furieux depuis que la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a émis des réserves sur les antennes 5G qu'ils comptaient bien « allumer » à proximité des aéroports français.
Les opérateurs télécoms ne décolèrent pas depuis que l'Aviation civile a émis des réserves sur leurs antennes qui pourraient perturber le fonctionnement des avions. SFR menace de ne pas verser les 118 millions d'euros dûs à l'Etat tant que la situation n'est pas résolue.
La DGAC redoute que ces premières antennes 5G (une douzaine au total sont concernées) ne perturbent les systèmes de guidage à l'intérieur des avions.
L'aviation civile s'appuie en fait sur un rapport américain d'octobre 2020 (*) selon lequel la bande des 3,7-3,9 Gigaghertz utilisable pour la 5G créé un « risque majeur » pour les radioaltimètres des avions qui passent aussi par ces fréquences.
Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont déjà dépensé presque 3 milliards d'euros pour acheter à l'Etat, en septembre, un gros morceau de spectre sur cette même bande de fréquences. Depuis le 18 novembre, ces fréquences 5G sont même « techniquement » utilisables.
Les opérateurs disent avoir été informés de ce problème en bout de course, après être passés à la caisse et alors que la 5G fait déjà l'objet d'une levée de boucliers de nombreux maires écologistes ou d'ONG. Ils redoutent désormais des retards dans les déploiements 5G.
Certes, la priorité des opérateurs est d'abord de couvrir les centres-villes avant les aéroports, surtout au moment où le transport aérien est à l'arrêt. A plus long terme, les opérateurs craignent cependant de ne pas pouvoir couvrir des zones plus ou moins larges autour des aéroports. Ce qui dans ce cas pourrait aussi englober les villes à proximité de Roissy ou d'Orly.
Pour certains opérateurs, avoir des réserves, c'est légitime, mais 7 % du monde est déjà couvert en 5G. Il n'y a jamais eu le moindre problème avec les avions. A la fin, c'est usant. Le risque, avec cette histoire, c'est que les théories du complot sur la 5G ne repartent de plus belle ».
(*) https://www.rtca.org/wp-content/uploads ... hanges.pdf
C'est ce que craignent les opérateurs télécoms, furieux depuis que la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a émis des réserves sur les antennes 5G qu'ils comptaient bien « allumer » à proximité des aéroports français.
Les opérateurs télécoms ne décolèrent pas depuis que l'Aviation civile a émis des réserves sur leurs antennes qui pourraient perturber le fonctionnement des avions. SFR menace de ne pas verser les 118 millions d'euros dûs à l'Etat tant que la situation n'est pas résolue.
La DGAC redoute que ces premières antennes 5G (une douzaine au total sont concernées) ne perturbent les systèmes de guidage à l'intérieur des avions.
L'aviation civile s'appuie en fait sur un rapport américain d'octobre 2020 (*) selon lequel la bande des 3,7-3,9 Gigaghertz utilisable pour la 5G créé un « risque majeur » pour les radioaltimètres des avions qui passent aussi par ces fréquences.
Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont déjà dépensé presque 3 milliards d'euros pour acheter à l'Etat, en septembre, un gros morceau de spectre sur cette même bande de fréquences. Depuis le 18 novembre, ces fréquences 5G sont même « techniquement » utilisables.
Les opérateurs disent avoir été informés de ce problème en bout de course, après être passés à la caisse et alors que la 5G fait déjà l'objet d'une levée de boucliers de nombreux maires écologistes ou d'ONG. Ils redoutent désormais des retards dans les déploiements 5G.
Certes, la priorité des opérateurs est d'abord de couvrir les centres-villes avant les aéroports, surtout au moment où le transport aérien est à l'arrêt. A plus long terme, les opérateurs craignent cependant de ne pas pouvoir couvrir des zones plus ou moins larges autour des aéroports. Ce qui dans ce cas pourrait aussi englober les villes à proximité de Roissy ou d'Orly.
Pour certains opérateurs, avoir des réserves, c'est légitime, mais 7 % du monde est déjà couvert en 5G. Il n'y a jamais eu le moindre problème avec les avions. A la fin, c'est usant. Le risque, avec cette histoire, c'est que les théories du complot sur la 5G ne repartent de plus belle ».
(*) https://www.rtca.org/wp-content/uploads ... hanges.pdf