Dassault Aviation
Publié : mar. juil. 28, 2020 11:03 pm
Une vidéo de Dassault sur les résultats semestriels 2020 (23 juillet) :
La simulation de vol de combat
https://teamspeak.checksix-fr.com/
https://teamspeak.checksix-fr.com/viewtopic.php?f=279&t=209317
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Après avoir dépassé les 7 Md€ en 2019 grâce aux livraisons de 26 Rafale et de 40 Falcon, le chiffre redescendra logiquement vers les 5 Md€ en 2020 puisque les livraisons de Rafale et de Falcon sont tombées à 13 et 34 unités, respectivement. A titre indicatif, le chiffre d'affaires s'était élevé à 5,1 Md€ en 2018 sur la base de 12 Rafale et 41 Falcon livrés.
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Comme le rappelle Dassault Aviation, "les montants en euros comprennent également du développement et du support qui peuvent être significatifs. Ainsi, les prises de commandes 2020 incluent notamment deux contrats pour la Marine française : le Maintien en Conditions Opérationnelles verticalisé des ATL 2 et les Falcon de surveillance et d’intervention maritime". Deux contrats qui vont aider à amortir la chute du chiffre d'affaires lié aux livraisons d'avions neufs. Le segment jets d'affaires continue de souffrir d'une crise qui dure depuis 2008 et que la pandémie de covid-19 est venue aggraver. Du coup, seulement 15 Dassault Falcon ont été commandés en 2020 contre 40 en 2019 et 42 en 2018.
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Avec des prises de commandes qui sont à zéro pour le Rafale en 2020, faute de nouveaux contrats export et/ou de nouvelles commandes de la part de la France, le carnet de commandes continue de logiquement fondre. Après avoir culminé à 101 unités en 2018, le carnet de commandes du Rafale est passé à 75 en 2019, puis à 62 l'année dernière. L'année 2021 se présente sous de meilleures auspices avec le contrat grec et une commande de Rafale par la France. Du côté des Falcon, le carnet de commandes n'est plus qu'à 34 unités contre 53 en 2019 et 2018.
Quand on pense que rien qu'en F-35, lm livre 121 avionsles livraisons de Rafale et de Falcon sont tombées à 13 et 34 unités
qu'est-ce que le contexte sanitaire a à voir avec le VFR de nuit?De plus, le vol de nuit en régime VFR (vol à vue) n'est actuellement pas possible, toujours dans le contexte sanitaire.
couvre feu, toussa...L'heure du décollage, proche de 18 heures, pose aussi problème en raison du confinement actuel. De plus, le vol de nuit en régime VFR (vol à vue) n'est actuellement pas possible, toujours dans le contexte sanitaire.
Justement ça dépend de la faible hauteur que tu cites, un mètre ou deux au décollage ça passe peut-être ? mais six ou sept mètres c'est plus pareil, et puis ça dépend de ce qu'il tape quelques toutes petites branches ou le tronc d'un arbre ce n'est pas la même chose l'appareil a peut-être pris feu ? et là piégé dedans encore en vie j'imagine le reste
Je continue un peu le hors sujet, mais les bouées, torpilles, et missiles antinavires font toujours la même taille, euxironclaude a écrit : ↑jeu. juil. 08, 2021 4:31 pmC'est ce qu'on se disait dernièrement sur un autre topic au sujet d'un remplacement futur de l'ATL2...
Voilàl3crusader a écrit : ↑jeu. juil. 08, 2021 4:42 pmJe continue un peu le hors sujet, mais les bouées, torpilles, et missiles antinavires font toujours la même taille, eux
Malgré les problèmes liés à la sous-traitance, le constructeur monte en cadence afin d’assembler trois avions de combat par mois en 2025.
C’est le point noir pour tous les constructeurs d’avions : les difficultés des sous-traitants à suivre les hausses de cadence de production. «C’est le sujet majeur actuellement», a insisté Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation*, lors de la présentation, ce mardi soir, des résultats du premier semestre 2024. «Ces problèmes persistent, en particulier chez nos fournisseurs d’aérostructures (éléments de fuselage, NDLR) et de petits équipements. Nous les aidons en envoyant des équipes auprès d’eux et en leur accordant des avances de paiement. Mais nous subissons des retards, qui se répercutent sur les chaînes d’assemblage», explique-t-il.
Dans ce contexte, «nous faisons tout notre possible pour livrer nos clients dans les temps. Je suis relativement optimiste dans notre capacité à livrer. Et je suis prêt à prendre de nouveaux contrats de Rafale», ajoute le PDG. Dans cette perspective et afin d’honorer un carnet de commandes record valorisé à 41,1 milliards d’euros, et représentant dix ans d’activité, avec 223 Rafale à livrer, (ainsi que 83 jets d’affaires Falcon), Dassault Aviation prévoit d’assembler trois avions de combat par mois à partir de 2025, contre deux par mois cette année. Afin d’accompagner ces hausses de cadence mais aussi remplacer des salariés partant en retraite, le constructeur a déjà réalisé 1000 recrutements sur les 2000 prévus en 2024.
Malgré ces difficultés et l’environnement géopolitique très instable (guerres en Ukraine et au Proche-Orient notamment), le constructeur a conclu un premier semestre sur de bons résultats. Tous les indicateurs financiers sont au vert. Les prises de commandes ont plus que triplé en valeur, à 5 milliards, avec l’entrée en vigueur de la troisième tranche, portant sur 18 Rafale dans le cadre de la commande passée par l’Indonésie, et des contrats signés pour 11 Falcon, dont le nouveau 6X, entré en service fin 2023. Soutenu par la livraison de six Rafale aux armées françaises et de douze Falcon, le chiffre d’affaires ajusté a progressé, à 2,5 milliards (contre 2,29 milliards un an plus tôt). Quant à la rentabilité opérationnelle ajustée, elle s’est légèrement améliorée à 6,7%, contre 6,6% au premier semestre 2023. Le résultat net ajusté a atteint 442 millions, soit une rentabilité nette de 17,4%.
«Même si la situation est difficile, notre “guidance” est inchangée : nous prévoyons de réaliser un chiffre d’affaires de quelque 6 milliards et de livrer 20 Rafale ainsi que 35 Falcon», précise Éric Trappier. Plusieurs sujets d’attention sont en effet sur la table pour les prochains mois, se rajoutant aux conséquences de la guerre en Ukraine et du conflit au Proche-Orient. Les élections présidentielles aux États-Unis sont «perturbées» depuis que Joe Biden a jeté l’éponge. «On peut s’attendre à un “happening” dans les prochains mois», estime le PDG de Dassault Aviation. Des élections qui peuvent aussi perturber le marché de l’aviation d’affaires américain, le premier au monde. «Le marché général est mou», résume-t-il. Cela alors que le constructeur est à un tournant, des jets de nouvelle génération, plus modernes, plus efficaces énergétiquement, et encore plus confortables, prenant le relais d’appareils d’ancienne génération, au sein de la famille Falcon. Cela, avec le 6X et le 10X, dont les premières livraisons sont désormais attendues en 2027.
Mais «ce qui m’inquiète le plus, c’est l’environnement local français », confie Éric Trappier. «Les industriels sont en pleine incertitude : il n’y a pas de majorité absolue à l’Assemblée. Quel sera le futur gouvernement ? Quelles futures mesures et lois ? Quels changements de fiscalité, de normes, de taxation ? », ajoute-t-il, se faisant l’écho de l’inquiétude des adhérents de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), la fédération patronale qu’il préside. «Nous sommes protégés chez Dassault Aviation avec une famille qui investit son argent dans l’entreprise. Mais l’UIMM, ce sont 90% de PME qui sont inquiètes. Comme le sont les investisseurs, notamment étrangers», alerte-t-il.
(La partie SCAF est développée dans le topic qui lui est dédié : viewtopic.php?f=279&t=193057&p=1964418#p1964418 )
Pour faire comme pour tous les précédents prospects Rafale, il vaudrait mieux ouvrir un topic spécifique.MS Galileo a écrit : ↑mer. sept. 04, 2024 10:36 pmRafale au Maroc.
https://www.opex360.com/2024/09/04/le-m ... rafale-f4/