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Vol plané sur 747

Publié : mar. mars 23, 2010 5:20 pm
par pipo2000
Je me posais la question dans le topic de Gunman mais ça a du se perdre entre les post (d'autant que je suis sur qu'il y a la réponse ici :innocent:) => topic dédié.


Alors supposons un équipage de 747 qui se retrouve sans carburant au desssus de l'atlantique (sans moteurs mais avec les fonctions vitales assurée par la RAT):

- Est-ce que l'équipage peut estimer la distance parcourable par l'avion et surtout comment fait-il (abaque, formule à la louche, ça sert à rien...)?


- l'équipage décide finalement de tenter un atterrissage dans le sens des vagues et sauve miraculeusement la vie de tous les passagers dans la liesse générale. Mais avant décerner la légion d'honneur un officier un peu pointilleux décide de voir si tout ça n'était pas un peu too much. Comment s'y prendrait-il pour savoir si le CdB n'aurait pas pu se poser au sec sur la piste la plus proche (sachant qu'il dispose de tous les paramètres et logiciels qu'il veut)?

Publié : mar. mars 23, 2010 5:45 pm
par Pink_Tigrou
Un simple problème de vol à voile, quoi ! Si j'ai bon souvenir, un B747 a une finesse plutôt correcte et peut donc parcourir une distance conséquente en fonction bien entendu de l'altitude de départ, des conditions météos, de l'état de l'engin de la dextérité des pilotes.

Dans ce genre de cas précis, avoir une formation vélivole est souvent un gros plus. Ça doit sans doute aider à garder ses nerfs dans ce genre de situation. D'ailleurs, le pilote qui s'était posé sur l'Hudson il y a quelques temps était vélivole. :)

Une formation qui remplace tous les simulateurs. ;)

Publié : mar. mars 23, 2010 5:50 pm
par Rodolphe
...

pipo2000 a écrit :Je me posais la question dans le topic de Gunman mais ça a du se perdre entre les post (d'autant que je suis sur qu'il y a la réponse ici :innocent:) => topic dédié.


Alors supposons un équipage de 747 qui se retrouve sans carburant au desssus de l'atlantique (sans moteurs mais avec les fonctions vitales assurée par la RAT):

- Est-ce que l'équipage peut estimer la distance parcourable par l'avion et surtout comment fait-il (abaque, formule à la louche, ça sert à rien...)?


- l'équipage décide finalement de tenter un atterrissage dans le sens des vagues et sauve miraculeusement la vie de tous les passagers dans la liesse générale. Mais avant décerner la légion d'honneur un officier un peu pointilleux décide de voir si tout ça n'était pas un peu too much. Comment s'y prendrait-il pour savoir si le CdB n'aurait pas pu se poser au sec sur la piste la plus proche (sachant qu'il dispose de tous les paramètres et logiciels qu'il veut)?





lollollollol


A 6000 ft vertical de Lajes => à la louche

Au FL390 à 60NM de Keflavik, tu as le temps de sortir les abaques.

Au FL390 à deux heures et demie de la bande de bitume la plus proche, ça sert à rien...)?

lollollollol


Je passe la main.




Ps : Si le CdB est le Skipper d'AFO, il appele un Extender à la rescousse !
...

Publié : mar. mars 23, 2010 6:07 pm
par Black Wolf
Pink_Tigrou a écrit :Dans ce genre de cas précis, avoir une formation vélivole est souvent un gros plus.
C'est vrai qu'enrouler les pompes en 747 c'est tout un art :exit:

Publié : mar. mars 23, 2010 6:11 pm
par pipo2000
Pink_Tigrou a écrit :Un simple problème de vol à voile, quoi ! Si j'ai bon souvenir, un B747 a une finesse plutôt correcte et peut donc parcourir une distance conséquente en fonction bien entendu de l'altitude de départ, des conditions météos, de l'état de l'engin de la dextérité des pilotes.
C. chibani avait fait l'application pour numérique pour un cas bien connu:
A330 Air Transat, le 24 août 2001 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_236_Air_Transat

Il a parcouru 85 NM en vol plané à partir du FL345, ce qui fait (si je compte bien) une finesse de 15.
Maintenant, quelle est la finesse d'un réelle 747? ))

Mais surtout, au vu des variations d'altitude et donc de masse volumique, est-ce que l'équipage n'aurait pas des abaques à disposition plutôt qu'une valeur constante de la finesse tout au long du vol?

Publié : mar. mars 23, 2010 6:12 pm
par Pink_Tigrou
Bah, c'est bien connu : les pilotes "moteur" sont persuadés qu'un avion tombe dès que le moteur s'arrête. :)

Publié : mar. mars 23, 2010 6:30 pm
par fred 41
Le problème de l'arrivée en vol à voile sur 747 c'est déballaster ... balancer bagages et passagers c'est pas si easy pour effectuer la ressource !!

Image

Publié : mar. mars 23, 2010 7:45 pm
par Snake (PB0_Foxy)
juste pour info, y'a pas de RAT sur le 747

Publié : mar. mars 23, 2010 8:32 pm
par III/JG52-Drach
Snake (PB0_Foxy) a écrit :juste pour info, y'a pas de RAT sur le 747
Ca calme tout le monde .....

Sujet suivant


:Jumpy::Jumpy::Jumpy:

:exit:

Publié : mar. mars 23, 2010 8:48 pm
par Warlordimi
Y a un cas dans les années 70. Un 747 qui était passé un peu près d'un volcan en éruption du côté de l'Indonésie de mémoire et dont les moteurs s'étaient coupés et n'avaient redémarrés que 8000m plus bas!

Publié : mar. mars 23, 2010 8:54 pm
par Snake (PB0_Foxy)
vi c'était à cause des cendres d'un nuage volcanique ... (c'était un vol de british airways)
Le même genre de mésaventure est arrivé à un 747 de klm, le vol 867 au large de Anchorage en Alaska !
L'avion allait à tokyo.

plus d'infos ici

un petit pdf intéressant , allez voir de la P21 à 29
http://www.sevenair.com.tn/media/mag-bisv.pdf

Publié : mar. mars 23, 2010 8:57 pm
par Max.le-rouge
Je me suis souvenu dece vol plané:yes:

Publié : mar. mars 23, 2010 9:03 pm
par Snake (PB0_Foxy)
si on parle de vol plané sur liners on peut surtout parlé de l'A330 de Air Transat qui s'est posé aux Acores suite à un problème carburant !
C'est lui qui détient le record de durée en vol plané pour un liner :

http://en.wikipedia.org/wiki/Air_Transat_Flight_236

Publié : mar. mars 23, 2010 10:29 pm
par Matt
A la lecture de l'article sur la Caravelle, j'en viens à me poser une question...

Pourquoi utiliser les moteurs tout le long du trajet ? Pour une transatlantique, ok, mais pour des petits vols, pourquoi ne pas adopter la technique de la Caravelle ? Consommer moins de carburant = moins cher, plus écologique, moins bruyant... J'imagine que cela influerait sur la durée du vol, mais dans quelles proportions ?

Publié : mar. mars 23, 2010 10:31 pm
par pOy-yOq
Matt a écrit :A la lecture de l'article sur la Caravelle, j'en viens à me poser une question...

Pourquoi utiliser les moteurs tout le long du trajet ? Pour une transatlantique, ok, mais pour des petits vols, pourquoi ne pas adopter la technique de la Caravelle ? Consommer moins de carburant = moins cher, plus écologique, moins bruyant... J'imagine que cela influerait sur la durée du vol, mais dans quelles proportions ?
Je me souviens avoir vu sur ce même forum un article sur une compagnie qui avait expérimenté les descentes tout réduit sans paliers, en disant que ça permettait d'économiser du carburant. Après ça me parait assez compliqué à appliquer partout vu la densité du trafic aérien...

Publié : mar. mars 23, 2010 11:59 pm
par pipo2000
transport balistique )) :sweatdrop:sweatdrop

Publié : mer. mars 24, 2010 3:04 am
par Azrayen
Matt a écrit :Pourquoi utiliser les moteurs tout le long du trajet ?
- pressurisation
- chauffage
- génération d'énergie (électrique, hydraulique)
- moral des pax

++
Az'

Publié : mer. mars 24, 2010 9:44 am
par TooCool_12f
Matt a écrit :A la lecture de l'article sur la Caravelle, j'en viens à me poser une question...

Pourquoi utiliser les moteurs tout le long du trajet ? Pour une transatlantique, ok, mais pour des petits vols, pourquoi ne pas adopter la technique de la Caravelle ? Consommer moins de carburant = moins cher, plus écologique, moins bruyant... J'imagine que cela influerait sur la durée du vol, mais dans quelles proportions ?
y a un truc aussi, si deux zincs partent pour un paris-dijon (260 bornes), l'un montant à plus de 13000m pour ensuite planer et l'autre faisant un vol "standard", le plané n'aura pas fini de grimper (pleins gaz et tout ça) alors que le "standard" sera déjà posé

du coup, t'auras consommé plus et volé plus longtemps.


après, quand c'est possible, les compagnies réduisent les gaz plus tôt (on a fait un joli "plané" avec un MD-85 (presque 40 minutes de descente) en arrivant à Calafate, en Argentine, mais ce bled est complètement paumé au fin fond de Patagonie et il y a qu'un vol par jour), mais quand le trafic est dense, comme en Europe c'est pas forcément évident de faire ce qu'on a envie.

Publié : mer. mars 24, 2010 12:59 pm
par VireVolte_benj
TooCool_12f a écrit :y a un truc aussi, si deux zincs partent pour un paris-dijon (260 bornes), l'un montant à plus de 13000m pour ensuite planer et l'autre faisant un vol "standard", le plané n'aura pas fini de grimper (pleins gaz et tout ça) alors que le "standard" sera déjà posé

du coup, t'auras consommé plus et volé plus longtemps.
Et tu en connais beaucoup des Paris-Dijon qui montent à plus de 13000 m ?

Publié : mer. mars 24, 2010 1:03 pm
par Oxitom
Celui dont en parles 8 post plus haut.

Publié : mer. mars 24, 2010 1:40 pm
par pOy-yOq
Azrayen a écrit :- pressurisation
- chauffage
- génération d'énergie (électrique, hydraulique)
- moral des pax

++
Az'
Je pense qu'il voulais dire "pourquoi ne pas faire des descentes plein réduit". Et ça se saurait si on perdait la pressurisation, et l'énergie en faisant ça, non? :innocent:

Publié : mer. mars 24, 2010 2:53 pm
par TooCool_12f
VireVolte_benj a écrit :Et tu en connais beaucoup des Paris-Dijon qui montent à plus de 13000 m ?
ben non, c'est bien ce que je dis... faut lire les posts précédents pour comprendre... ;)

Publié : ven. mars 26, 2010 3:02 pm
par Mavyal
Bonjour,

Question "originale" (quoique): si jamais le pilote et le copilote d'un avion de ligne sont HS pour une raison ou pour une autre (crise cardiaque, accident, autre) simultanément, les hôtesses vont-elles demander si quelqu'un sait piloter parmi les passagers?
Si je suis le seul à savoir piloter ou pseudo-piloter (uniquement sur simulateurs), puis-je me dévouer? Que se passe-t-il si je ne dis rien et que j'arrive à survivre et que plus tard les services voyent que j'étais qualifié pour voler (hyothèse: j'ai un brevet de pilote ou autre qualification aérienne de base).

Non pas que je veuille absolument forcer le destin (dieu me garde!), mais je veux juste savoir si légalement je serai protégé si par hasard je plante l'avion la ou il fallait pas mais que j'arrive à sauver plus de la moitié des passagers.
Les passagers pourraient-ils me poursuivre en justice?

Moi j'évoquerai le cas de force majeure..Après on pourra toujours dire que je n'avais pas la qualification pilote, mais comme j'étais le plus qualifié officieusement à bord après cet incident, je n'avais pas trop le choix...(ca ou se crasher à coup sûr...)

Publié : ven. mars 26, 2010 3:49 pm
par Razmoth
Mavyal a écrit : les hôtesses vont-elles demander si quelqu'un sait piloter parmi les passagers?
Si je suis le seul à savoir piloter ou pseudo-piloter (uniquement sur simulateurs), puis-je me dévouer? Que se passe-t-il si je ne dis rien et que j'arrive à survivre
T'auras droit à un gros poutou avec la langue des hôtesses.....et du stewart :wacko:

Publié : ven. mars 26, 2010 4:33 pm
par Rob1
Mavyal a écrit :Les passagers pourraient-ils me poursuivre en justice?
Leurs familles surtout, je suppose :sweatdrop


C'est vrai qu'avec les procès de plus en plus absurdes qu'on peut voir, on ne sait jamais.


Mais si tu te retrouves dans un avion sans pilote, les éventuelles suites judiciaires seront à ce moment le cadet de tes soucis. Pour avoir des emmerdes judiciaires, il faut d'abord que tu t'en sortes vivant alors...