Page 1 sur 1

Les US bloquent les exportations de BAe

Publié : mer. mars 10, 2010 9:56 am
par TooCool_12f
http://www.ft.com/cms/s/0/7aec17a6-2b1a ... ck_check=1

les US bloquent les exports de BAe contenant du matos, US, ce qui inclut, entre autres, le Typhoon...

et si on proposait aux Saudis quelques Rafales à la place? :flowers:

Publié : mer. mars 10, 2010 10:07 am
par Frenchie
Toocool, peux tu STP nous copier le texte de l'article dans ce thread ou nous dire quel élément est touché par cette limitation US. Pour je ne sais quelle raison, je ne peux y acceder sans passer par un abonnement.

Il y a quelques mois, l'ASRAMM a été "débarqué" des Typhoon saoudiens pour les mêmes raisons d'export licence. Idem sur la modernisation des Tornados qui voyaient des calculos coincés par le fait que les US bloquaient des export licences vers EADS (là pour des raisons commerciales).

Doivent pas être contents au pays de l'or noir.

Publié : mer. mars 10, 2010 10:22 am
par Pink_Tigrou
Et par ricochet, ce devrait logiquement toucher en sus le Gripen...

Publié : mer. mars 10, 2010 11:10 am
par TooCool_12f
le gripen n'est pas un export BAe... les composants BAe dedans sont propres à BAe, les composants US sont "vendus" aux suédois

pour l'article, je ne peux plus le lire non plus.. on a droit qu'à une lecture apparemment...

Publié : mer. mars 10, 2010 11:17 am
par Valkyrie
vUS grounds BAE export applications

By Sylvia Pfeifer in London and Stephanie Kirchgaessner in Washington

Published: March 8 2010 22:33 | Last updated: March 8 2010 22:33

Eurofighter Typhoon jet
The pan-European Eurofighter Typhoon is one of several large programmes that involve BAE and contain US-made technology

The US State Department has put a hold on all new applications for export licences by BAE Systems in the wake of the company’s recent criminal plea agreement to settle long-running bribery allegations.

It says it wants to establish what impact the UK armsmaker’s agreement last month with the Department of Justice will have on the enforcement of export controls of defence equipment.

The move could hamper BAE’s ability to export products with sensitive US-made content on key defence programmes.

Europe’s largest defence contractor pleaded guilty in a US district court on March 1 to charges that it conspired to defraud the US, made false statements about its anti-bribery compliance programme, and violated rules governing arms controls.

A State Department official confirmed that there was a “temporary administrative” hold on applications by BAE. The department is accepting applications but not completing them until a final policy decision has been taken. Existing licences remain unaffected.

Several large programmes that involve BAE, including the pan-European Euro*fighter Typhoon, contain US-made technology.

Although most applications from the UK are approved, officials and executives are often frustrated at the time it can take.

It is not clear whether the department’s temporary measure applies to BAE plc or its US subsidiary, BAE Systems Inc, or both. However, the DoJ has stated that the defence company’s US division was not involved in BAE’s criminal wrongdoing.

Documents filed by the DoJ in connection to BAE Systems’ $400m (£265m) plea agreement state that the criminal activities described “do not relate to or represent any conduct of” the company’s wholly owned US subsidiary, BAE Systems Inc.

Under the terms of the deal, the UK parent agreed to maintain a compliance programme to detect and deter violations of anti-bribery laws. The agreement did not involve the US subsidiary because, the DoJ said, the group already operated under a special security agreement that restricted BAE Systems plc from “influence and control over the day-to-day activities and management of US operations”.

BAE said: “With regard to the US Department of State, we understand that there has been no change to existing export licences and agreements, and that export activities may continue under existing authorisations.”

A spokesman for BAE in the US said: “It is further our understanding that the Department of State is continuing to staff and process our pending and new applications as the department reviews the BAE Systems plc settlement with the DoJ. We refer you to the Department of State on the timing of the issuance of new licences and we look forward to engaging further with the State Department to resolve any remaining issues.”

Copyright The Financial Times Limited 2010. You may share using our article tools. Please don't cut articles from FT.com and redistribute by email or post to the web.
J'ai trouvé un autre moyen d'accéder a l'article. http://www.ft.com/cms/s/0/85f1295e-2aeb ... ck_check=1

Publié : mer. mars 10, 2010 10:11 pm
par fockewulf
TooCool_12f a écrit :le gripen n'est pas un export BAe... les composants BAe dedans sont propres à BAe, les composants US sont "vendus" aux suédois

pour l'article, je ne peux plus le lire non plus.. on a droit qu'à une lecture apparemment...
Meme vendus, si les composants sont sous la législation ITAR (http://en.wikipedia.org/wiki/Internatio ... egulations), les Etats Unis doivent donner leur accord à chaque fois que le produit change de main.

Publié : jeu. mars 11, 2010 12:17 am
par Merlin (FZG_Immel)
saloperie d'ITAR.. je dois sans arrêt le contourner pour sortir des pièces en relation avec des armes des USA...

je détèste cet ITAR..

Publié : jeu. mars 11, 2010 9:46 am
par DdT_Waterbuck
Ce genre d'affaire peut s'inscrire dans l'arbre de décision menant au choix d'un avion dans un pays d'Amérique du sud, suceptible de produire des avions et de les exporter à terme....

Publié : jeu. mars 11, 2010 10:34 am
par ironclaude
Cette affaire, qui n'est pas récente, est un mélange de l'application stricte des réglementations ITAR, mais aussi des conséquences des affaires de corruption dans lesquelles Bae a été impliqué depuis pas mal d'années.

Bae n'est plus depuis longtemps une Société Anglaise, c'est maintenant une société multinationale dont le centre de gravité des marchés est plus Américain qu'Anglais. Donc elle doit se conformer aux lois de là-bas, qui sont beaucoup plus formelles et tatillones que le "old boy system" britannique traditionnel.

Après, on peut toujours faire du mauvais esprit et penser que le "Serious Fraud Office" est plus à cheval sur les principes avec les Sociétés étrangères qu'avec leurs concurrents 100% US...

Les Américains avaient, il y a quelques années, "coffré" le PDG de l'époque de Bae, Mr. Turner, et ne l'avaient relâché qu'après lui avoir confisqué son ordinateur dans lequel ils ont trouvé les preuves qu'ils cherchaient. Il avait été poussé à la démission peu après...

Circonstance aggravante, Bae avait versé dans le temps des commissions de toute nature pour piquer des marchés à des Sociétés 100% US (Tornado ou Typhoon en place de F15 en Arabie Saoudite...).

Ce comportement n'est peut-être pas étranger à la décision d'Airbus de mettre les pouces dans l'affaire des ravitailleurs: si pour obtenir ce marché il fallait prendre des risques de ce type, ça pouvait à terme déboucher sur un procès avec à la clé des amendes à payer bien supérieures aux bénéfices espérés...

Claude

Publié : jeu. mars 11, 2010 3:55 pm
par TooCool_12f
heu, quel rapport entre le marché des tankers et les corruptions de BAe?

la raison pour laquelle NG/EADS ont stoppé me semble surtout liée au fait que ce serait gaspiller des ressources pour rien dans une compétition décidée d'avance.. en fait, s'ils participaient, ils auraient seulement apporte une sorte de légitimation à ce marché qui, désormais, pourra éventuellement être dénoncé par la suite (comme dit dans un autre thread, la loi US exige plusieurs propositions pour une offre de marché)... y a pas que boeing qui a des avocats et un service juridique ;)

si le marché est entériné tel quel, allez savoir qui va tirer le premier sur le contrat nouvellement signé