Je suis pas pilote mais les quelques vols que g fait en mirage sont des moments uniques.
Fini les manèges des fètes forraines, ya rien d'aussi intense.
Lors de mon 1e vol en mirage F-1, je me rappelle bien ètre tendu . Tout participe à cette dimension particulière. Quand tu revet le pantalon anti-G, la pression monte comme si tu t'apprétais à partir dans l'espace.
Puis en approchant de la bète, on se dit que cet engin de taule et d'acier est finalement pas si gros que ça.
Puis quand on prend place dans le siège, on se rend compte que la place est très limitée. Le mécano nous aide à nous sangler, nos mouvements sont de plus en plus limités. Puis il enlève les sécurités du sièges et là, on se rend compte qu'on est vraiment sur une bombe. On fait bien attention à ne pas effleurer par imprudence la poignée entre les jambes.
On enfile le casque avec le masque à oxygène puis on ferme la verrière et nous voilà seul dans ce bocal étroit.
Mise en route, le niveau sonore ne semble pas assourdissant, les pistards exécute leurs ballet de gestuelle. On est vraiment dans un autre monde.
Le roulage laisse monter doucement la pression à l'approche du décollage.
Le décollage surprend par l'impression de puissance et le coté bestial de l'avion.
Tout va très vite, ça monte bien et en un rien de temps, on se retrouve au FL255.
Mais le plus impressionnant, c'est la patrouille serrée. Dans les nuages, on reste de glace devant la beauté mais aussi la précision demandée au pilote.
L'atterrissage va très vite, 170 kt, on est loin du petit Robin.
Ce qui touche le plus dans tout ça, c la vitesse avec laquelle les évènements s'enchaine. Tout va très vite.
Tu pe trouver 2 de mes vidéos en F-1 sur
http://www.airpic.net
Tu auras une idée de ce qu'est la PS dans les nuages.