jojo a écrit :Mais question: qu'est-ce que vous en avez à fout' de IATA ??? ...
Les normes sont bien faites et le respect de celles-ci dans toutes la mesure du possible permet un max de sécu. Mais les formations, labels et catalogues IATA coutent assez cher ... sans parler spécifiquement de la mise en ouvre en matière de colisage.
En conséquence, autant que pour les missions logistique hors territoires hostiles cela a du sens et c'est très bien fait ... autant que le fait de s'obliger à les respecter en mission de guerre, quitte a prendre du retard ou devoir refuser des changements ... cela est à mes yeux que peut compréhensible.
Le CBD peut prendre la responsabilité d'y déroger si il estime pouvoir le faire dans des conditions favorables et acceptables blah blah blah (gestion du risque opérationnel) ...
mais si gag il y a, ce sera pour sa pomme. Et les réalités du terrain font que trop souvent, il prends sur lui afin de ne pas gaspiller du potentiel en faisant des missions quasi à vide ... voir carrément à vide. Si les CBD en mission de guerre appliquaient systématiquement et "bêtement" les textes qu'on leur impose à la lettre ... toute la machine s’arrête ... et bien souvent, l'avion ne décoléra pas, ou alors sans sont chargement le plus important gaspillant gravement du potentiel, n'optimisant pas sa charge offerte.
C'est toute une sombre histoire de responsabilités en cas d'accident qu'il soit lié ou non au non respect des normes IATA. Un avion qui fait une sortie de piste parce-qu’il a une baskette qui éclate à l'atterro (ou panne quelconque) et qu'il y a un blessé grave ou un tué, si son chargement n’était pas conforme , sans dérogation, et même si l'accident est sans aucun lien avec son chargement, au tribunal civil, le CDB devra expliquer pourquoi il a eut un accident alors que son avion n’était pas censé décoller vu ce qu'il y avait dans la benne ...