Quand j'ai fait Frankfurt - Denver en 747-400, on a frôlé les 40 000 ft et le Mach n'était pas loin du tout
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Bah tu sais il est évident que t'es pas en supersonique mach 2. Le 747 était en transsonique supérieur, la consommation devint ahurissante, mais d'après le rapport qui avait été fait les nacelles, comme les aubes de reste avaient pas trop souffert. Sachant qu'elles sont calculées pour résister à différents impacts sans céder ou sans être expulsées de la nacelle, l'effort est -je serai tenté de te dire- moins important. Dtf le 747 est pas resté deux heures à Mach 1, ce qui est plus étonnant c'est qu'il n'y ait pas eu perte de contrôle, c'est ce qui aurait du se passer...yogi_bear a écrit :Du supersonique avec un subsonique....hum...c'est les moteurs qui doivent aimer:crying:.......bonjour les ondes de choc.
Le concorde et les chasseurs ont des dispositifs (les "souris" sur les mirages) qui permettent de réguler l'écoulement afin de le rendre subsonique à l'entrée moteur, or sur un 747, c'est direct sur la soufflante....à moins qu'il y ait des dispositifs à l'intérieur pour ralentir l'air et là j'avoue, je sais pas:huh:, mais là comme ça, ça me choque un peu...
Comment peut-on passer mach (TAS) avec du vent arrière....?Ivan a écrit :Côté turbopropulseurs, il me semble qu'il est arrivé la même aventure à un Tupolev Tu-95, mais dans des circonstances différentes à cause d'un jet stream aux fesses.
C'est simple. Sur une profondeur normale (subsoniques, avions de tourisme, etc...), tu as une partie fixe et une partie mobile. Sur les jets supersoniques la profondeur est dite monobloc : c'est toute la gouverne qui est mobile, tu n'as plus à la fois une partie fixe et une partie mobile, tu as seulement un plan entièrement mobile.SV_snake a écrit :vi je savais pour le jet stream !
je suis souvent allé aux etats unis et c'est clair que t'as une grande difference entre l'aller et le retour
par contre je ne comprends pas l'histoire de la gouverne de profondeur monobloc !
tu parle de la partie fixe ou mobile du plan horizontale !
car la partie mobile est en 2 partie non reliées entre elle mecaniquement
Snake
@ Toocool : surtout ne le prends pas mal, mais ton calcul de probas est un peu foireux... tu prends le problème à l'envers en fait !
ce n'est pas tout a fait vrai !Ivan a écrit :C'est simple. Sur une profondeur normale (subsoniques, avions de tourisme, etc...), tu as une partie fixe et une partie mobile. Sur les jets supersoniques la profondeur est dite monobloc : c'est toute la gouverne qui est mobile, tu n'as plus à la fois une partie fixe et une partie mobile, tu as seulement un plan entièrement mobile.
Je parle effectivement d'intercepteurs supersoniques et comme je te le disais c'est une profondeur monobloc.SV_snake a écrit :ce n'est pas tout a fait vrai !
tu as en effet l'ensemble de la gouverne qui bouge , mais :
- la partie habituellement fixe appellée PHR ou THS sert a trimer l'avion
- la partie mobile , marche comme sur un avion de tourisme !
donc oui la partie habituellement fixe est mobile , mais elle sert avant tout a trimer
Apres si tu parles des chasseurs , genre F15 , F16 etc ... je n'ai rien dit
Snake
Oui c'st effectivement en tangage. Ci-joint une copie d'un texte que j'avais écrit il y a quelques temps concernant Yeager :BlackbirdSR71 a écrit :quand c'est non monobloc, genre Su-25, c'est pour les subsonique et les monobloc pour les supersonique a cause de la trainée (qui rendra l'axe de tangae plus dur en non-monobloc) c'est bien ca ?
Exact. Le paragraphe qui précède est le suivant, qui confirme :TooCool_12f a écrit :en fait, selon ce que j'ai lu, avec une profondeur "classique" l'onde de choc toucherait la gouverne an niveau de l'articulation, en la rendant inefficace...
avec une gouverne monobloc, l'onde de choc ne gêne plus...
En fait ce n’est pas tout à fait comme cela que les choses se sont passées :Ivan a écrit : ...Au cours du huitième vol cependant une onde de choc se forme à hauteur de l’empennage, le pilote perd le contrôle en tangage de son appareil aux alentours de Mach 0,95. Ce n’est qu’en vidant ses réservoirs qu’il parvient à reprendre contrôle de l’appareil. L’avion revenu au sol, l’équipe analyse la situation. En dépouillant les enregistrements on s’aperçoit qu’en fait l’appareil n’a pas volé à Mach 0,95 mais à Mach 0,997 bien plus près de la vitesse du son. Le prochain vol permettra très certainement de franchir Mach 1, si toutefois les commandes peuvent être contrôlées par le pilote. C’est alors qu’un des assistants va convaincre les techniciens de faire modifier les surfaces de contrôle de l’appareil au niveau du gouvernail de profondeur qui sera dorénavant de type monobloc.
Ah ? On m'aurait menti ?concernant les pannes de réacteurs, s'il y a deux réacteurs sur un A340 avant la version 600, le zinc descend rapido... il tient pas en l'air.. le 600 tiendrait peut etre, car c'est enfin un a340 correctement motorisé... à voir...