larsenjp a écrit : ↑jeu. avr. 22, 2021 12:20 am
Certes mais ce qui est vrai pour la mouche ou la vache ne l'est pas forcément pour nous.
La mouche a probablement une très haute efficacité énergétique avec de l'énergie dégradée mais ses besoins énergétiques restent faibles (même si à son échelle, c'est probablement une vraie "pile"). Pour la vache, ce serait plutôt l'inverse avec une grande quantité d'énergie mais un rendement faible.
Ici on ne parle pas de la puissance motrice de la vache ou de la mouche mais de la capacité de calcul de leurs cerveaux. Aujourd'hui nos PC consomme 1000W d'électricité, issue de la conversion d'au moins 3000W de pétrole pour réaliser un nombre de calculs inférieurs à ceux que réalise une mouche avec de la merde.
Autrement dit, et indépendamment de tout avancée en physique théorique, le potentiel d'amélioration du parc informatique est immense.
Pour aller plus loin je te conseille ce superbe article :
https://www.pourlascience.fr/sd/informa ... e-9420.php
larsenjp a écrit : ↑jeu. avr. 22, 2021 12:20 am
Nous avons besoin des deux: beaucoup d'énergie et avec un rendement élevé. Cela rend le problème compliqué et sans beaucoup de solutions. Je pense que l'homme a pas mal avancé dans la compréhension de ce qu'est l'énergie et une source d'énergie (cf. Jancovici qui explique ça très bien dans la plupart de ses vidéos) pour savoir qu'il n'y a pas beaucoup de solution sauf à ce qu'il y ait une révolution provenant de la physique théorique (peut-être?). Le progrès technologique nous donnera sans doute un peu plus de marge de manœuvre ce qui est déjà pas mal mais pas plus.
Il ne faut pas penser Energie mais penser Exergie.
https://www.science-et-vie.com/archives ... rgie-37566
"Rien ne se crée, rien ne se perd." C'est en vertu de la première loi de la thermodynamique que, depuis deux cents ans, le développement industriel mondial exploite les ressources de la planète, en cherchant à maximiser toujours plus les rendements… Or, ce dogme occulte étrangement la deuxième loi de la thermodynamique, qui stipule que si l'énergie se conserve, sa qualité - baptisée exergie -, elle, se dégrade… et doit donc être prise en compte. Par exemple, un bol d'eau chaude au pôle Nord possède la même énergie mais pas la même exergie que s'il se trouve au Sahara ! A la clé ? Un incroyable gaspillage ! Et une chance pour le siècle… Car là où le monde se croit en proie à une crise énergétique, il va devoir apprendre qu'il souffre d'abord d'une crise exergétique ! Et en identifiant le mal, en déduire des remèdes réellement appropriés… "