Bien reçu
Merci
PS: je découvre le forum et ses émoticônes
je n'ai pas pu résister au chat
Bien reçu
C'est l'éclate totale, double ration de thé
J'aime bien quand des journalistes de prennent pour le Président des États-Unis d'EuropeDeltafan a écrit : ↑jeu. sept. 02, 2021 12:58 amArticle Bruxelles 2, avec le titre : Les premières leçons de la ‘crise de Kaboul’
https://www.bruxelles2.eu/2021/09/les-p ... de-kaboul/
Est-ce que la VJTF a été activée pour Kaboul ?comme l’a rappelé Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre allemande de la Défense.
(...)
Cependant, Mme Kramp-Karrenbauer a estimé que, si les Européens doivent effectivement « être en mesure d’agir de manière plus autonomes », il est aussi « très important » qu’ils n’agissent « pas comme une alternative à l’Otan et aux États-Unis ».
D’autant plus que l’Otan, jusqu’alors engagée en Afghanistan via la mission Resolute Support, dipose déjà d’une unité de réaction « très rapide », avec la « force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation » [VJTF – Very High Readiness Joint Task Force], forte de 5’000 hommes.
Elle était déployé en Bosnie (SFOR) et au Kosovo (KFOR) (entre autre et je crois aussi en Afghanistan)ironclaude a écrit : ↑sam. sept. 04, 2021 8:54 amElle existe toujours, la brigade Franco-Allemande ?
Et... ça lui est arrivé d'être déployée dans un endroit sensible ?
Milos a écrit : ↑sam. sept. 04, 2021 8:21 pmLa Chine a annoncé que son ambassade resterait sur place.
Certes chez eux, ils serrent la vis aux ouïghours et autres musulmans qui ne sont pas de parfaits prolétaires imprégnés de la pensée du président (pensée du président qui a d'ailleurs été récemment incorporée à la constitution et donc enseignée dès l'école primaire) mais il se trouve que l'Afghanistan, ou plus précisément son sous-sol, regorge de matières absolument vitales pour l'industrie de la Chine.
Donc ils sautent sur l'occasion et proposent une aide sous forme de vaccins anti-covid, d'infrastructures routières ainsi que d'équipements de forage de puits d'eau, d'irrigation etc ...
On attend la réponse des Talibans.
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Le gouvernement français reste « pleinement mobilisé pour assurer de nouvelles évacuations dès que possible » de ressortissants qui resteraient sur place ou d’Afghans menacés par les talibans, a ajouté le Quai d’Orsay.
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...Le gouvernement de Joe Biden affirme qu'il va empêcher une résurgence d'Al-Qaïda en Afghanistan par des frappes aériennes menées à distance, mais experts et élus s'accordent à considérer l'exercice comme quasiment impossible, compte tenu notamment de la géographie.
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"Un avion partant d'une base aérienne du Golfe doit contourner par le sud l'espace aérien hostile de l'Iran, survoler la mer d'Arabie puis traverser plein nord l'espace aérien du Pakistan pour frapper des cibles en Afghanistan", (...).
"Un porte-avions a un avantage en termes de distance, puisque sa piste d'atterrissage mobile peut naviguer en mer d'Arabie, mais la capitale afghane Kaboul se trouve à plus de 1.100 km du point le plus proche sur la côte pakistanaise", (...).
"Un ravitaillement en vol sera indispensable", (...).
Contrairement à la lutte contre le groupe Etat islamique en Irak et Syrie, menée en coopération avec le gouvernement irakien et les combattants kurdes, les Etats-Unis n'ont cette fois pas de base en Afghanistan ou dans un pays voisin, ni d'alliés sur le terrain (...)
Des drones devront "consommer 70 à 80 % de leur carburant avant même de s'approcher de la moindre cible", a souligné cet ancien soldat des forces spéciales, qui a notamment combattu en Afghanistan.
Les Etats-Unis, qui disposaient au début des années 2000 de bases militaires dans plusieurs pays limitrophes, notamment l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan, pour mener leurs opérations en Afghanistan, n'ont plus d'accès à ces pays d'Asie centrale, que Moscou considère comme son pré carré.
Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a indiqué mercredi avoir récemment discuté de la question avec son homologue russe, le général Valéri Guérassimov. "Nous ne demandons pas une permission" à la Russie, a-t-il assuré aux élus de la Chambre des représentants, préférant le terme d'"accès négocié".
Le survol même de l'espace aérien afghan pose en outre des problèmes légaux, a noté l'élu démocrate Andy Kim, soulignant que l'Afghanistan est un pays souverain.
(...)
Les talibans ont accusé mardi Washington de violer le droit international en faisant survoler l'Afghanistan par des drones. "Ces violations doivent être rectifiées et empêchées", ont-ils prévenu dans un communiqué.
A suivre...Maintenant qu’ils n’ont plus d’emprises en Afghanistan, que ce soit pour mener des opérations antiterroristes ponctuelles ou des missions de renseignement, les États-Unis ne disposent de la marge de manoeuvre qui était la leur après les attentats du 11 septembre 2001. L’Alliance du Nord, sur laquelle ils s’étaient appuyés pour faire tomber le régime taleb, n’existe plus et le Pakistan, par ailleurs proche allié de la Chine, n’est sans doute plus dans les mêmes dispositions qu’il y a vingt ans.
Or, les rapports des Nations unies sur la mouvance jihadiste publiés durant ces dernières années disent tous la même chose : le mouvement taleb afghan n’a jamais rompu ses liens avec al-Qaïda. Et leur retour au pouvoir, à Kaboul, devrait donner les coudées franches à l’organisation fondée par Oussama Ben Laden pour réinstaller des camps d’entraînement en Afghanistan, où la branche afghano-pakistanaise [EI-K] de l’État islamique s’y est désormais implantée.
Pour le chef d’état-major interarmées américain, le général Mark Milley, la reconstitution d’un « foyer terroriste » en Afghanistan est donc « probable ». Et, comme il l’a récemment dit lors d’une audition parlementaire, l’intervention militaire lancée en 2001 s’est donc soldée par un « échec stratégique ». « L’ennemi est au pouvoir à Kaboul. Il n’y a pas d’autre façon de décrire les choses », a-t-il insisté.
Pour autant, le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a assuré, à plusieurs reprises, que les États-Unis ont les moyens de frapper les organisations terroristes à distance [« au-delà de l’horizon »]. Mais sans donner plus de détails. Il se dit la même chose au Royaume-Uni. « L’Afghanistan est probablement l’une des régions les plus inaccessibles du monde, et nous pouvons y opérer », a en effet déclaré, en août, l’Air Chief Marshal Sir Mike Wigston, le chef d’état-major de la Royal Air Force. « Les Alliés ont les capacités et la vigilance pour faire face aux futures menaces terroristes en provenance d’Afghanistan », a même affirmé Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan. Vraiment?
L’Afghanistan étant un pays enclavé, y mener des frappes contre un camp d’al-Qaïda ou de l’EI-K nécessite d’avoir les autorisations nécessaires pour survoler les pays voisins. Et avant d’arriver à une telle éventualité, encore faut-il avoir de bons renseignements. Or, sans facilités dans la région, la tâche s’avère quasiment impossible. Et cela vaut aussi pour un groupe aéronaval qui serait déployé en mer d’Arabie : ses aéronefs devront passer par le Pakistan, qui peut très bien leur fermer son espace aérien.
« Le Pakistan, qui a abrité les hauts dirigeants talibans depuis 20 ans, pourrait rejeter les demandes américaines d’utiliser son espace aérien. Les responsables pakistanais pourraient également avertir les terroristes que des frappes aériennes sont imminentes », a ainsi souligné Thomas Joscelyn, rédacteur en chef du Long War Journal, devant la commission sénatoriale des forces armées, le 30 septembre.
Cela étant, pour Lloyd Austin, les opérations à longue distance « sont difficiles mais absolument possibles » et les « renseignements qui les permettent proviennent de sources diverses, pas seulement de troupes sur le terrain ». C’est en effet ce qu’il a répété devant les sénateurs, le 29 septembre.
Selon Politico, le chef du Pentagone a donné quelques détails à huis clos. Ainsi, les parlementaires ont été « informés » qu’il était « sérieusement envisagé » de solliciter la Russie pour qu’elle permette à des forces américaines de mener des opérations antiterroristes en Afghanistan depuis des bases russes implantées en Asie centrale, notamment au Tadjikistan et au Kirghizstan.
Au cours de cette séance, le général Kenneth McKenzie, le chef de l’US CENTCOM, le commandement américain pour l’Asie centrale et le Moyen-Orient, a donné « des détails sur les types d’avions et les points de chute qui pourraient être utilisés pour frapper des cibles terroristes en Afghanistan », écrit Politico. Et cela, en sachant que les capacités que les États-Unis seraient susceptibles de déployer sur ces bases ne manqueront pas de susciter la curiosité des forces russes…
Il y a trois mois, le président russe, Vladimir Poutine, avait proposé à son homologue américain, Joe Biden, de permettre aux États-Unis d’utiliser des bases russes en Asie centrale pour des missions de renseignement en Afghanistan. Selon Reuters, cette offre avait été faite quand les deux responsables s’étaient rencontrés à Genève, le 16 juin.
Depuis, le Wall Street Journal a rapporté que le général Milley avait contacté le chef d’état-major des forces armées russes, le général Valery Gerassimov, pour évoquer les détails de cette proposition. Ce que l’intéressé a confirmé devant les sénateurs.
« Que les États-Unis se retrouvent potentiellement à compter sur Moscou pour leurs opérations antiterroristes en Afghanistan est une tournure étonnante des événements, après que le retrait américain du pays a provoqué un effondrement rapide du gouvernement afghan », a commenté Politico.
Pour Joni Ernst, sénatrice de l’Iowa, il est « incroyable que ce retrait d’Afghanistan nous ait mis dans une situation où nous collaborons maintenant avec les Russes et essayons de négocier avec eux sur notre présence dans la région ».
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Près de 2 000 Afghans ayant travaillé pour l’OTAN, ainsi que leurs familles, ont été évacués de Kaboul en août, dans le cadre de la plus vaste mission d’évacuation de l’histoire de l’OTAN.
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En deux semaines, plus de 120 000 personnes ont été évacuées à bord de centaines d’avions mis à disposition par les Alliés.
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Les États-Unis ont mené à bien au cours du week-end une "opération antiterroriste contre une cible importante au sein d'Al-Qaïda" en Afghanistan, a indiqué lundi 1er août un haut responsable de l'administration américaine. "L'opération a été réussie et n'a fait aucune victime civile", a précisé cette source auprès de journalistes. Selon des médias américains, la "cible" serait Ayman al-Zawahiri, le chef d'Al-Qaïda.
Le président Joe Biden doit prendre la parole à 1h30 (heure française) à propos d'une "opération antiterroriste réussie", selon la Maison Blanche, qui n'a pas fourni de détails supplémentaires.
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Hiri plus...(...)
« La frappe a finalement été menée (...) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri, qui est tué », a ainsi dévoilé un haut responsable américain.
Pour mener à bien cette mission, les États-Unis ont décidé d’opter pour une arme peu connue mais dont l’efficacité serait redoutable. Afin de faire le moins de victimes collatérales possible, l’opération a été menée à l’aide du fameux missile Hellfire R9X, selon les éléments de contexte dévoilés autour de la fin de cette traque.
Alors qu’il était positionné sur son balcon, dans une maison d’un quartier aisé de Kaboul, Ayman al-Zawahiri, a été la seule victime de cette frappe de drone « selon de multiples sources de renseignement » citées par le même haut responsable américain. Pas un civil, ni les membres de la famille du chef terroriste n’ont été touchés, alors qu’ils vivaient à seulement quelques mètres.
Les talibans font alors état d’une roquette ayant touché une maison vide.
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Une mission rendue possible par l’utilisation de ces missiles Hellfire R9X « flying ginsu », du nom d’une marque américaine de couteaux inspirés du Japon, mais également surnommés « bombes ninja » pour la précision avec laquelle cette arme touche sa cible sans faire de dégâts collatéraux à la manière d’une étoile de lancer, généralement utilisée par les ninjas.
Cette version modifiée du missile américain Hellfire AGM-114 développée sous l’administration Obama serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l’impact pour découper sa cible sans effet de souffle.
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L'accusation du ministre de la Défense taliban intervient près d'un mois après l'annonce par le président Joe Biden de la mort à Kaboul d'Ayman al-Zawahiri, le chef d'Al-Qaïda, par une frappe de drone américain. Selon Mohammed Yaqoub, des drones américains continuent actuellement d'être vus au-dessus de Kaboul, en pénétrant dans l'espace aérien afghan depuis le Pakistan. « Nos informations indiquent qu'ils (des drones américains) entrent en Afghanistan depuis le Pakistan et utilisent l'espace aérien du Pakistan », a affirmé Mohammed Yaqoub, lors d'une conférence de presse à Kaboul. « Nous demandons au Pakistan de ne pas utiliser son espace aérien contre nous », a-t-il ajouté.
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après la mort de Zawahiri, Islamabad avait nié avoir autorisé les Américains d'utiliser l'espace aérien pakistanais.
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Les talibans ont toujours indiqué n'avoir aucune information sur la présence à Kaboul de Zawahiri, et qu'ils menaient une enquête. La mort du chef d'Al-Qaïda « est une revendication des Américains qui fait l'objet d'une enquête, nous n'avons pas plus de détails à ce sujet tant que l'enquête n'est pas terminée », a répété dimanche Mohammed Yaqoub.
Depuis l'arrivée au pouvoir à Kaboul des fondamentalistes islamistes, les tensions frontalières avec le Pakistan ont augmenté, Islamabad affirmant que des groupes armés mènent des attaques régulières au Pakistan depuis le territoire afghan, ce que les talibans nient. Les liens entre les deux pays se sont encore tendus lorsque des frappes aériennes militaires pakistanaises dans l'est de l'Afghanistan ont tué et blessé des dizaines de personnes en avril.
Allahu Akbar, comme y disent...