[site des Cigognes] Nouveautés
#326
Superbes photos!
Cigogne: Oiseau migrateur. On en aura de si jolies lors de leurs migration vers la "Haute Patate"?
@+
Cigogne: Oiseau migrateur. On en aura de si jolies lors de leurs migration vers la "Haute Patate"?
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#327
Ma foi, y a pas de raison que ça s'arrête
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Avatar : Andrew Bawidamann, SS Naughty, 2003 (recadrage)
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#329
le paysage de cette dernière me rappelle quand je dessinais la scène du retour des -5 après la colision aviaire sur Al Dhafra...
en tout cas, ces vues dans le cockpit sont très intéressantes, merci !
en tout cas, ces vues dans le cockpit sont très intéressantes, merci !
When you're out of F-8's, You're out of fighters
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#330
Vous livrez les bébés avec quelle config d'emport? Il faut un pod de désignation laser pour les larguer par la fenêtre?
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#331
o_Oo_O
Topissimme...
En plus grand format peut-être ?
Merci en tous cas.
Topissimme...
En plus grand format peut-être ?
Merci en tous cas.
"Attention, ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse..."
#332
Quand je vois ces photos et que je me dis que c'est tiré d'une vidéo ... je me demande bien si tu prends les chèques El Doctor ??El Doctor a écrit :Le milieu désertique et la lumière crépusculaires doivent effectivement favoriser cette impression. Moi-même, quand j'ai vu les photos, j'ai cru à une séance simu. Mais non, car tout ça, c'est du film GoPro
Pour toi et les tiens
#333
Les professionnels et les connaisseurs l'appelle la PO. Cet acronyme innocent cache pourtant un redoutable barbarisme administratif, la permanence opérationnelle. Grosso modo, cela veut dire qu'à tout instant, les moyens restent disponibles et peuvent être engagés pour la protection de l'espace aérien national et des intérêts vitaux du pays. L'explication est simple, le but est clair et définitif.
Derrière ces deux lettres se cache pourtant un dispositif complexe peu connu du grand public. En voici les bases en quelques grandes lignes et quelques photographies.
Tout d'abord, la PO a cette particularité de loger dans un hangar isolé, où doivent cohabiter une dizaine de personnes, techniciens et pilotes. Cet isolement a plusieurs raisons :
- l'alerte doit être capable de décoller le plus vite possible. Pour diminuer le temps de roulage, les avions sont donc placés au plus près du seuil de la piste, quitte à devoir décoller vent dans le dos pour gagner du temps.
- les appareils de la PO sont armés et pour des raisons de sécurité, cette manipulation doit se faire à l'écart. Rappelons que dans la majorité des cas, les avions ne portent que des missiles inertes, seule la PO emporte un armement actif.
A Dijon, la PO occupe le hangar ci-dessous, dans la partie orientale de la base, entre les seuils des pistes 17 et 19.
La PO, c'est aussi deux avions :
- à gauche, l'avion "live", est celui qui accomplit 95% des vols de la PO. Il est équipé de deux missiles MICA IR (infrarouge) et de sa dotation d'obus de 30 mm. Il part sur des vol d'exercice ("practice") et sur des vols d'assistance. A peine rentré d'un vol, il est immédiatement remis en condition pour une future alerte. En-dessous, le MICA IR.
- à droite, c'est l'avion "hot", celui que personne ne souhaite voir décoller. Son rôle, c'est de délivrer de l'armement, d'éliminer une menace sur ordre, c'est l'appareil des situations critiques. Il est armé pour le tir d'urgence, à longue portée, avec deux MICA EM (ci-dessous), et a aussi deux MICA IR. Bien sûr, il est parfois utilisé, histoire de le faire voler un peu, mais sa mission reste brutale.
Une mission, un hangar, deux avions, mais aussi deux pilotes.
Ils doivent rester disponibles 24 h / 24 pendant une semaine, confinés dans les locaux attenants au hangar PO. Il y a deux pilotes car il y a deux types d'alerte :
- un prend l'alerte à sept minutes : pendant sept heures, il porte son pantalon anti-G, son casque est accroché à l'échelle d'accès au cockpit, le reste de l'équipement à portée de main. Au premier signal, il court vers l'avion et doit avoir quitté la piste moins de sept minutes plus tard.
- le deuxième est en alerte à quinze minutes, donc il a un peu plus de latitude de mouvement. Cependant, dès le premier pilote "scramblé", il saute dans son équipement, prêt à courir vers l'avion "hot" si le besoin existe.
Cette mission est possible grâce aux techniciens qui, à l'instar des pilotes, sont isolés pendant une semaine dans le même hangar. Ils forment un assortiment de toutes les spécialités nécessaires au fonctionnement de cet escadron miniature, avec des techniciens cellule, des pétafs et des spécialistes de l'avionique.
La PO, c'est d'abord une longue attente. Des heures d'ennui, à attendre l'alerte "practice" ou "live". Alors on tue le temps comme on peut, en traitant la "paille", en lisant un livre, en jouant sur une console ou en regardant la télé. On traîne dehors, à distance respectable du hangar, on sort dehors jeter un œil aux avions de passage sur le taxiway, on... tiens, un Breitling... salut !
Alors, forcément, on s'ennuie un peu et on piaffe d'impatience, surtout quand on sait qu'un "practice" va certainement être déclenché.
Et quand enfin l'alarme sonne, tout ce beau monde s'agite. Le pilote se rue dans son cockpit, suivi par le chef avion. Tous les techniciens sont à l’œuvre, assistant la mise en route en faisant un rapide tour de l'avion, une vérification ultime pour retirer les goupilles et faire du Mirage 2000-5 une plateforme de tir opérationnelle.
6 minutes et 45 secondes après la sonnerie, Maraud Whisky quitte la piste. Pour la petite histoire, il arrive que certains départs soient des événements, comme quand ce jeune PO, qualifié depuis peu, a fait son premier scramble. Au retour, il du se déshabiller pour finir jet dans une piscine gonflable.
Et pendant qu'il se séchait, l'avion "live" était remis en condition, prêt pour la prochaine alerte : on refait le plein, on aligne la centrale , on complète l'huile, on remet les enregistreurs à zéro, etc.
Prêt !
Derrière ces deux lettres se cache pourtant un dispositif complexe peu connu du grand public. En voici les bases en quelques grandes lignes et quelques photographies.
Tout d'abord, la PO a cette particularité de loger dans un hangar isolé, où doivent cohabiter une dizaine de personnes, techniciens et pilotes. Cet isolement a plusieurs raisons :
- l'alerte doit être capable de décoller le plus vite possible. Pour diminuer le temps de roulage, les avions sont donc placés au plus près du seuil de la piste, quitte à devoir décoller vent dans le dos pour gagner du temps.
- les appareils de la PO sont armés et pour des raisons de sécurité, cette manipulation doit se faire à l'écart. Rappelons que dans la majorité des cas, les avions ne portent que des missiles inertes, seule la PO emporte un armement actif.
A Dijon, la PO occupe le hangar ci-dessous, dans la partie orientale de la base, entre les seuils des pistes 17 et 19.
La PO, c'est aussi deux avions :
- à gauche, l'avion "live", est celui qui accomplit 95% des vols de la PO. Il est équipé de deux missiles MICA IR (infrarouge) et de sa dotation d'obus de 30 mm. Il part sur des vol d'exercice ("practice") et sur des vols d'assistance. A peine rentré d'un vol, il est immédiatement remis en condition pour une future alerte. En-dessous, le MICA IR.
- à droite, c'est l'avion "hot", celui que personne ne souhaite voir décoller. Son rôle, c'est de délivrer de l'armement, d'éliminer une menace sur ordre, c'est l'appareil des situations critiques. Il est armé pour le tir d'urgence, à longue portée, avec deux MICA EM (ci-dessous), et a aussi deux MICA IR. Bien sûr, il est parfois utilisé, histoire de le faire voler un peu, mais sa mission reste brutale.
Une mission, un hangar, deux avions, mais aussi deux pilotes.
Ils doivent rester disponibles 24 h / 24 pendant une semaine, confinés dans les locaux attenants au hangar PO. Il y a deux pilotes car il y a deux types d'alerte :
- un prend l'alerte à sept minutes : pendant sept heures, il porte son pantalon anti-G, son casque est accroché à l'échelle d'accès au cockpit, le reste de l'équipement à portée de main. Au premier signal, il court vers l'avion et doit avoir quitté la piste moins de sept minutes plus tard.
- le deuxième est en alerte à quinze minutes, donc il a un peu plus de latitude de mouvement. Cependant, dès le premier pilote "scramblé", il saute dans son équipement, prêt à courir vers l'avion "hot" si le besoin existe.
Cette mission est possible grâce aux techniciens qui, à l'instar des pilotes, sont isolés pendant une semaine dans le même hangar. Ils forment un assortiment de toutes les spécialités nécessaires au fonctionnement de cet escadron miniature, avec des techniciens cellule, des pétafs et des spécialistes de l'avionique.
La PO, c'est d'abord une longue attente. Des heures d'ennui, à attendre l'alerte "practice" ou "live". Alors on tue le temps comme on peut, en traitant la "paille", en lisant un livre, en jouant sur une console ou en regardant la télé. On traîne dehors, à distance respectable du hangar, on sort dehors jeter un œil aux avions de passage sur le taxiway, on... tiens, un Breitling... salut !
Alors, forcément, on s'ennuie un peu et on piaffe d'impatience, surtout quand on sait qu'un "practice" va certainement être déclenché.
Et quand enfin l'alarme sonne, tout ce beau monde s'agite. Le pilote se rue dans son cockpit, suivi par le chef avion. Tous les techniciens sont à l’œuvre, assistant la mise en route en faisant un rapide tour de l'avion, une vérification ultime pour retirer les goupilles et faire du Mirage 2000-5 une plateforme de tir opérationnelle.
6 minutes et 45 secondes après la sonnerie, Maraud Whisky quitte la piste. Pour la petite histoire, il arrive que certains départs soient des événements, comme quand ce jeune PO, qualifié depuis peu, a fait son premier scramble. Au retour, il du se déshabiller pour finir jet dans une piscine gonflable.
Et pendant qu'il se séchait, l'avion "live" était remis en condition, prêt pour la prochaine alerte : on refait le plein, on aligne la centrale , on complète l'huile, on remet les enregistreurs à zéro, etc.
Prêt !
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Avatar : Andrew Bawidamann, SS Naughty, 2003 (recadrage)
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#334
Et l'un des membres de l'équipe fait la tambouille à tour de rôle sur une kitchenette dans le coin du hangar, ou bien ils se font livrer des plats / des sandwichs du mess ?
A 2 pilotes ils arrivent à assurer la permanence sur 24 h ??? L'alerte à 7 min est-elle également maintenue la nuit ???
La réponse est peut-être Secret Défense ???
En tout cas merci pour ce roman photo instructif !
A 2 pilotes ils arrivent à assurer la permanence sur 24 h ??? L'alerte à 7 min est-elle également maintenue la nuit ???
La réponse est peut-être Secret Défense ???
En tout cas merci pour ce roman photo instructif !
#335
En fait, ils sont une huitaine, entre les mécanos et les pilotes. Du coup, c'est une gestion collective. Il y a effectivement les repas à réchauffer livrés par le mess, plus quelques compléments qu'ils financent de leur poche. La tambouille, la vaisselle, les tâches collectives, sont gérées en communauté, comme il est d'usage à l'armée.JulietBravo a écrit :Et l'un des membres de l'équipe fait la tambouille à tour de rôle sur une kitchenette dans le coin du hangar, ou bien ils se font livrer des plats / des sandwichs du mess ?
Chaque pilote assume l'alerte à sept minutes pour une période de sept heures. A une certaine heure, pendant la nuit, l'alerte passe à quinze minutes.JulietBravo a écrit :A 2 pilotes ils arrivent à assurer la permanence sur 24 h ??? L'alerte à 7 min est-elle également maintenue la nuit ???
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#336
Sympa ce petit reportage
Pour la nuit j'ai juste entendu parler de l'alerte 15minutes, l'alertes 7minutes à mon avis doit être valable que la journée. Après ça a peut-être évolué.
Donc si je comprend bien ,quand l'alerte sonne, il est également spécifié quel appareil doit partir (le live/hot) ? (même si je pense que la plupart du temps, c'est le Live )
Pour la nuit j'ai juste entendu parler de l'alerte 15minutes, l'alertes 7minutes à mon avis doit être valable que la journée. Après ça a peut-être évolué.
Donc si je comprend bien ,quand l'alerte sonne, il est également spécifié quel appareil doit partir (le live/hot) ? (même si je pense que la plupart du temps, c'est le Live )
#337
Seul le "live" part, normalement. Le "hot", s'il sort, c'est que les nouvelles sont vraiment mauvaises. Il fait quand même quelques vols, histoire de faire tourner la machine, mais comme je l'écris, l'écrasante majorité des vols est assurée par le "live".
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#338
Merci pour ces belles images El Doctor !!!
Après, Dijon sans le 1/2 je n'arrive toujours pas à m'y faire...
Après, Dijon sans le 1/2 je n'arrive toujours pas à m'y faire...
#339
Merci beaucoup pour ce reportage
Merci à eux aussi, mission pas simple.
Merci à eux aussi, mission pas simple.
Tout travail mérite son dû, n'est-ce pas "Oui Oui" ?
(Vainqueur de la Boulet's Cup Démo Team C6 en 2011 et 2013)
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#340
Oui, je comprend bien pour la live et le Hot.
Mais ce que je me demande, c'est quand ça sonne, le pilote court démarrer le Live.
Mais si jamais dans le cas précis (très rare je le reconnais) il avait fallu le Hot, comment le pilote sait-il ?
On attend qu'il ait décollé pour lui dire à la radio qu'en fait va falloir que son coéquipier sorte le Hot, et que lui en fait il a décollé pour rien ?
C'est pour ça que je me disais qu'avant de décoller le pilote doit avoir l'info sur l'appareil à utiliser, non ? Car même si à 99% du temps c'est le Live, ça n'exclut pas le Hot
Mais ce que je me demande, c'est quand ça sonne, le pilote court démarrer le Live.
Mais si jamais dans le cas précis (très rare je le reconnais) il avait fallu le Hot, comment le pilote sait-il ?
On attend qu'il ait décollé pour lui dire à la radio qu'en fait va falloir que son coéquipier sorte le Hot, et que lui en fait il a décollé pour rien ?
C'est pour ça que je me disais qu'avant de décoller le pilote doit avoir l'info sur l'appareil à utiliser, non ? Car même si à 99% du temps c'est le Live, ça n'exclut pas le Hot
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- Pilote d'essais
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#341
Peut-être que la sonnerie n'est pas la même pour les alertes "live" et "hot" ???
Un peu comme pour la sirène de la caserne des pompiers...
Un peu comme pour la sirène de la caserne des pompiers...
#342
Je rajoute quelques photos à ce récit :
Retour de la PO "practice", avec à son bord le jeune pilote dont je parlais :
Notez qu'encore une fois, l'ensemble de l'équipe est là, d'autant que l'avion est rentré avec un petit problème. Donc vite, on s'informe, on se tient au courant pour savoir ce qui se passe et entre pilotes, on s'échange les données techniques. Le deuxième pilote, un CP, est là pour apporter son expérience et guider le jeune gars dans ses premiers pas de pilote opérationnel.
Régulièrement, le CP donne des conseils au jeune PCO (Pilote de Combat Opérationnel) comme cette remarque judicieuse sur la vérification des freins à effectuer dans le hangar plutôt qu'en sortant, pour éviter que le débattement des amortisseurs n'amène la dérive à toucher la porte du bâtiment, plutôt basse par rapport à la norme !
Dans ce cas précis, le pilote rentrant informe son collègue du contenu de son vol et des problèmes rencontrés. Ensemble, pour la première alerte du PCO, ils rempliront les documents d'après vol. La notion d'apprentissage, même si elle revêt un caractère parfois brutal dans le milieu de la chasse, est un pilier du fonctionnement du système : le plus expérimenté est toujours là pour guider le plus jeune, en l'amenant progressivement vers une autonomie nécessaire et réclamée. Le PCO se rassure en décrivant ses manipulations pour résoudre le problème et gérer sa mission, reçoit approbation et conseils du CP et consolide ainsi sa pratique. Sur cette photo, le PCO est debout sur l'aile et le CP en bas.
S'il est sur l'aile, c'est parce qu'il va devoir quitter ses vêtements et finir dans la piscine, histoire de fêter sa première alerte
Hopla !
Cette scène se produit sous l’œil goguenard de deux pilotes de l'EE 02.002, de passage sur le taxiway :
Et le cycle reprend...
Retour de la PO "practice", avec à son bord le jeune pilote dont je parlais :
Notez qu'encore une fois, l'ensemble de l'équipe est là, d'autant que l'avion est rentré avec un petit problème. Donc vite, on s'informe, on se tient au courant pour savoir ce qui se passe et entre pilotes, on s'échange les données techniques. Le deuxième pilote, un CP, est là pour apporter son expérience et guider le jeune gars dans ses premiers pas de pilote opérationnel.
Régulièrement, le CP donne des conseils au jeune PCO (Pilote de Combat Opérationnel) comme cette remarque judicieuse sur la vérification des freins à effectuer dans le hangar plutôt qu'en sortant, pour éviter que le débattement des amortisseurs n'amène la dérive à toucher la porte du bâtiment, plutôt basse par rapport à la norme !
Dans ce cas précis, le pilote rentrant informe son collègue du contenu de son vol et des problèmes rencontrés. Ensemble, pour la première alerte du PCO, ils rempliront les documents d'après vol. La notion d'apprentissage, même si elle revêt un caractère parfois brutal dans le milieu de la chasse, est un pilier du fonctionnement du système : le plus expérimenté est toujours là pour guider le plus jeune, en l'amenant progressivement vers une autonomie nécessaire et réclamée. Le PCO se rassure en décrivant ses manipulations pour résoudre le problème et gérer sa mission, reçoit approbation et conseils du CP et consolide ainsi sa pratique. Sur cette photo, le PCO est debout sur l'aile et le CP en bas.
S'il est sur l'aile, c'est parce qu'il va devoir quitter ses vêtements et finir dans la piscine, histoire de fêter sa première alerte
Hopla !
Cette scène se produit sous l’œil goguenard de deux pilotes de l'EE 02.002, de passage sur le taxiway :
Et le cycle reprend...
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#343
La sonnerie est SYSTÉMATIQUEMENT accompagnée d'une lumière :greg765 a écrit :Mais ce que je me demande, c'est quand ça sonne, le pilote court démarrer le Live.
Mais si jamais dans le cas précis (très rare je le reconnais) il avait fallu le Hot, comment le pilote sait-il ?
Vert ou Jaune : tu prends le LIVE
Rouge : tu prends le HOT
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#344
Vert : Practice
Jaune : Alerte
Rouge : ... Grosse alerte
j'ai bon ?
Jaune : Alerte
Rouge : ... Grosse alerte
j'ai bon ?
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#346
L'EC 02.002 serait-il redevenu, encore une fois, l'EE 02.002 ??El Doctor a écrit : Cette scène se produit sous l’œil goguenard de deux pilotes de l'EE 02.002, de passage sur le taxiway :
#347
Comment savoir si la situation est sérieuse ou non avant d'avoir effectivement fait l'interception ?
Brillantes comme une larme,
des armes...
des armes...
#348
C'est le CNOA, au Mt Verdun à Lyon, qui décide du niveau d'alerte. Il dispose d'un ensemble d'informations ou d'indices qui l'amène à qualifier l'importance du problème.Bushido a écrit :Comment savoir si la situation est sérieuse ou non avant d'avoir effectivement fait l'interception ?
Bonne question. Je n'ai pas causé à un mec du 2/2 depuis des lustres, mais j'avais cru comprendre qu'il avait perdu l'intitulé EC il y a quelques mois pour devenir EE.baz0991 a écrit :L'EC 02.002 serait-il redevenu, encore une fois, l'EE 02.002 ??
D'ailleurs, sur le portail de l'AA, c'est bien un escadron d'entraînement :
http://www.defense.gouv.fr/air/activite ... -cote-d-or
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#349
Disons qu'un avion qui répond pas à la radio avec le Transpondeur en "Panne radio" ... c'est un jaune. Mais un avion qui répond pas à la radio avec le Transpondeur en "Pirate de l'air" ... ça doit être un rouge ?
La décision est prise avec les informations dont disposent le centre d'opération. Quand ils décident de faire décoller la chasse, il y a généralement une raison, et cette raison se mesure, s'évalue et influe sur l'avion pris (hot/live).
Edit : coiffé au poteau !
La décision est prise avec les informations dont disposent le centre d'opération. Quand ils décident de faire décoller la chasse, il y a généralement une raison, et cette raison se mesure, s'évalue et influe sur l'avion pris (hot/live).
Edit : coiffé au poteau !
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#350
Au temps pour moi, niveau changements, je me suis emmelé les pinceaux entre EC et EE, et 2/2 et 5/2. C'est donc bien l'EC 2/2 qui est devenu l'EE 5/2, puis l'EE 2/2.El Doctor a écrit :
Bonne question. Je n'ai pas causé à un mec du 2/2 depuis des lustres, mais j'avais cru comprendre qu'il avait perdu l'intitulé EC il y a quelques mois pour devenir EE.
D'ailleurs, sur le portail de l'AA, c'est bien un escadron d'entraînement :