SpruceGoose a écrit :Je n’ai pas vu Die Hard 4, donc pas d’avis. Mais la série est plutôt sympa, dûe à la personnalité de Bruce Willis.
Indépendamment de l’histoire et des invraisemblances, je pense que Top Gun a eu beaucoup de succès parce qu’il y avait ce que j’appellerai de la flamboyance. Et dans ce genre de film, c’est un ingrédient essentiel.
Le casting, quand on revient dessus était assez extraordinaire, en particulier pour les seconds rôles.
Même si vous ne vous souvenez plus des acteurs de second rôle parce qu’ils n’étaient pas de stature à supporter seuls le film (ça seule une star en est capable), vous avez tous leurs visages en tête et les jeux de scène correspondant à leurs personnages.
Il est difficile d’oublier Top Gun une fois qu’on a vu le film, quelle que soit son opinion.
Dans Les Chevaliers du Ciel, les seconds rôles sont quand même relégués au dernier rang et ne crèvent pas l’écran.
Comme l’a fait remarquer Balto, dans les CdC il manque des (au moins une) scènes aériennes grandioses, où le spectateur peut appréhender, ressentir l’immense espace 3D que représente le ciel.
Ici on nous présente certes des affrontements aériens, mais ça reste quand même assez étriqué et malgré que ça soit filmé avec soins et souci du détail, le côté grandiose est totalement absent.
"En France, on reste encore trop cantonné dans une espèce de culture intimiste des années 60 « nouvelle vague », et on a toujours du mal à s’en défaire, à s’en sortir"
Ca c’est une étudiante de la FEMIS – Fondation Européenne pour les Métiers de l’Image et du Son appelée maintenant de manière ronflante Ecole Nationale Supérieure pour les Métiers de l’Image et du Son (anciennement IDHEC Institut des Hautes Etudes Cinématographiques) avec qui j’avais discuté au cours d’un amphi sur l’histoire du cinéma qui me l’avait sorti.
Et ça explique tout.
Question de culture.
Bref, on ne va pas dire que Les Chevaliers du Ciel est un film intimiste, ce qui serait ridicule, mais disons (je dirais) un grand film d’aventure aérienne mais sans envergure – pour des avions à ailes Delta ça colle bien – pour le reste, c’est dommage.
Mais je l’aime bien quand même.
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Oui, qualifier Gérard Pirès de cineaste intimiste, limite nouvelle vague... je crois qu'il serait le premier surpris !