343KKT_Kintaro a écrit : ↑jeu. mars 21, 2024 9:41 pm
Les déchets nucléaires y a pas pire comme pollution. Et ce, sans faire mention des risques à la Tchernobyl ou à la Fukushima. Puis l'écologie des sols qui se voit affectée par les parcs éoliens c'est peanuts comparé à ce que font les humains (nous) sur le sol affecté par leurs grandes agglomérations urbaines et tout le sol arable et/ou hydroponique nécessaire pour nourrir leurs habitants (encore une fois : nous).
Bref, retour à l'aviation. À la base il s'agit d'un avion qui devra transporter des pales d'éolienne (85 mètres de long en l'état, 100 mètres de long en un avenir proche). Mais le dirigeable a été ici proposé comme solution envisageable.
1) Combien de pales d'éolienne peut soulever un dirigeable ? (autrement dit : combien pèse une pale et quelle masse maximale un dirigeable peut-il soulever ?)
2) Comment un dirigeable actuel prendrait les différentes météos possibles lors de son parcours ?
3) À quelle vitesse se déplacerait-il ? Si l'usine de pales d'éolienne est à Singapour et qu'il faut livrer en Alabama... (j'en sais rien, c'est un exemple) parce que si ces futurs gros ballons de rugby volants vont être relativement lents il faudra donc différentes usines dans le monde, différents aéroports aptes à recevoir lesdits dirigeables, et un nombre relativement conséquent desdits dirigeables.
4) Y a-t-il encore de nos jours des risques d'accident comme celui du Hindenburg en 1937 ?
Tes interrogations des questions 1 à 3 correspondent aux miennes en général (pas que sur le transport des éoliennes, donc) sur les capacités de transport des dirigeables. Et je constate que ça fait des décennies que les médias annoncent, à intervalles plus ou moins réguliers, le "retour" du dirigeable, et qu'il n'y a toujours rien de concret en l'air comme moyen de transport en ce domaine.
Pour la question 4, comme les USA (seuls producteurs à l'époque, apparemment) refusaient de livrer de l'hélium à l'Allemagne nazie, le Hindenburg utilisait de l'hydrogène et, si je me rappelle bien un documentaire d'il y a quelques années, un spécialiste avait indiqué que c'était sûrement un court circuit qui était
à l'origine de l'incendie, que l'hydrogène avait facilité. Ceci dit, si les dirigeables US de l'époque (moins grands que le Hindenburg, certes) étaient gonflés à l'hélium, ça ne les pas empêchés de tomber, même si pour des raisons différentes... Qu'en serait-il aujourd'hui avec ce même hélium ? J'ai le même questionnement que pour le paragraphe précédent...